RDC: Médecins Sans Frontières appelle à une mobilisation urgente contre le paludisme en Province Orientale.

PARIS, France, 24 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — En République Démocratique du Congo (RDC), à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, Médecins Sans Frontières (MSF) s’alarme de la situation des personnes vivant en Province Orientale frappées par de récurrentes flambées palustres et appelle à des actions immédiates. MSF déplore le manque de réponse effective des autorités congolaises et des acteurs de l’aide.

A la veille de la saison des pluies en RDC, la population fait une nouvelle fois face à l’augmentation significative du nombre de cas de paludisme dans les zones reculées en Province Orientale. Selon le Dr. Narcisse Wega, coordinateur d’urgence pour MSF, la situation est critique « Juste avant la recrudescence saisonnière du paludisme, de trop nombreux centres de santé ne peuvent pas compter sur un approvisionnement suffisant pour se confronter à une nouvelle flambée et cela n’est pas acceptable. Le paludisme est aujourd’hui une des principales causes de mortalité en RDC et en Province Orientale. Nous sommes d’autant plus inquiets qu’à cette flambée de paludisme s’ajoute, dans les mêmes zones, une épidémie de rougeole. Les enfants de moins de 5 ans sont les premières victimes ».

L’année dernière, MSF s’est mobilisée en urgence pour tenter de faire face à une flambée importante de cas graves de paludisme dans les districts situés au nord de Kisangani. Pour les seules zones de Ganga-Dingila, Buta et Aketi, près de 60 000 personnes ont alors été prises en charge en ambulatoire et plus de 3 500 patients ont du être hospitalisés. En 2012, MSF a réalisé deux enquêtes de mortalité successives et a mis en évidence des taux de mortalité extrêmement élevés pour les enfants de moins de cinq ans. A Pawa, le taux de mortalité a été jusqu’à trois fois supérieur au seuil d’urgence. Dans cette région en particulier, plus d’un enfant sur 10 est décédé du paludisme en 2012, faute de soins. Cette situation est loin d’être isolée. Le paludisme a aussi progressé dans des zones du Maniema, en Equateur et au Katanga.

Lors de ses interventions en 2012, nos équipes ont constaté une faible réponse en raison des carences du système de santé. Aujourd’hui, de nombreuses structures sont déjà en rupture de médicaments ; les moustiquaires n’ont pas été acheminées dans les zones vulnérables ; les tests rapides utilisés pour détecter la maladie, tout comme les médicaments nécessaires pour la soigner sont encore absents ainsi que les intrants indispensables pour faire les transfusions sanguines vitales aux enfants anémiés à cause du paludisme. Ces intrants ne sont toujours pas aujourd’hui dans la liste des approvisionnements prévus par les bailleurs de fonds. Le manque d’accès à un traitement efficace proposé par les centres de santé a conduit à une forte sous-estimation des cas dans la communauté.

Enfin, l’accès aux services sanitaires est toujours très limité en RDC où le coût du service est souvent prohibitif pour les populations locales.

MSF appelle à une mobilisation urgente de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre le paludisme en RDC. Pour assurer une prise en charge médicale des patients, il est essentiel que les traitements adéquats et les tests rapides soient disponibles au plus vite dans les zones isolées de la Province Orientale. De même, les activités de préventions telles que les distributions de moustiquaires doivent démarrer immédiatement, avant l’arrivée du pic saisonnier du paludisme. A défaut, MSF redoute des conséquences dramatiques pour la population.

Libye / Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

PARIS, France, 24 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

Q – Suite à l’attentat de Tripoli, prévoyez-vous de renforcer la sécurité d’autres ambassades dans le monde et de quelle manière? Prévoyez-vous le rapatriement d’une partie du personnel diplomatique présent en Libye?

Quelles conclusions le ministre des affaires étrangères tire-t-il de sa visite sur place hier?

R – Comme nous l’avons indiqué lors du point de presse d’hier, le ministère des affaires étrangères est engagé dans un processus de renforcement de la sécurité de ses implantations à l’étranger, en concertation étroite avec les autorités des pays hôtes qui sont les garantes de la sécurité sur place.

La sécurité passive et active de nos implantations avait déjà été renforcée avant l’attentat qui a visé notre ambassade à Tripoli. Elle sera encore accrue. Nous avons rappelé à nos ambassades situées dans la région ainsi qu’aux communautés françaises qui s’y trouvent qu’elles doivent être particulièrement vigilantes. Nous avons également demandé aux autorités locales de renforcer les moyens mis en œuvre dans le cadre de leur devoir de protection à l’égard de nos emprises (fermeture et contrôle des accès, interdiction de stationner aux abords des sites diplomatiques, surveillance des environs, etc.).

Concernant votre deuxième question, nous sommes bien sûr très attentifs à la sécurité de nos personnels diplomatiques et consulaires. Une mesure générale de rapatriement n’est pas envisagée.

La visite de Laurent Fabius à Tripoli a permis de faire un point sur la situation avec les autorités libyennes, de marquer notre solidarité avec le personnel de notre ambassade et la communauté française, et enfin de confirmer aux autorités et au peuple libyens notre soutien dans la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité.

Intervention de l’ambassadeur Ramtane Lamamra, Commissaire a la Paix et a la Securité

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 24 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — Intervention de l’ambassadeur Ramtane Lamamra, Commissaire a la Paix et a la Securite, a l’ouverture de la 3ème Reunion Ministerielle du Mecanisme Conjoint de Coordination (MCC) de l’initiative de Cooperation Regionale pour l’elimination de l’armee de Resistance du Seigneur (ICR – LRA)

Monsieur le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense de la République Démocratique du Congo,

Messieurs les Chefs d’État-major et Chefs de délégations,

Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, chef du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale,

Madame la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Soudan du Sud,

Monsieur le Secrétaire Exécutif de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs,

Distingués Participants,

Mesdames et Messieurs,

Au nom de la Commission de l’UA et de sa Présidente, Dr Nkosazana Dlamini Zuma, je voudrais souhaiter à toutes et à tous la bienvenue à Addis-Abeba. Votre présence à cette 3ème réunion ministérielle du Mécanisme conjoint de coordination (MCC) de l’Initiative de coopération régionale pour l’élimination de l’Armée de résistance du Seigneur (ICR-LRA) nous conforte dans l’idée que vos pays respectifs restent plus que jamais déterminés à mener, jusqu’à son terme, la lutte contre Joseph Kony et sa bande terroriste, dans le cadre de notre Initiative collective.

Comme vous le savez, c’est lors de la 2ème réunion ministérielle du MCC, tenue ici même à Addis-Abeba, le 15 janvier 2013, que nous sommes convenus de tenir cette troisième réunion, à l’origine à Juba, mais que pour des raisons de calendrier et d’agenda quelque peu surchargés, nous avons fini par tenir ici à Addis-Abeba.

En vous appelant à cette 3ème réunion, nous anticipions de faire une évaluation des problèmes rencontrés, des progrès accomplis et des efforts qui restent à déployer pour atteindre l’objectif ultime de l’élimination de la LRA et de sa capacité de nuisance. Plus largement, il s’agissait de faire le point de la mise en œuvre de l’ICR-LRA, notamment l’opérationnalisation de la Force régionale d’intervention (FRI), étant donné que la réunion du 15 janvier 2013 avait permis d’adopter les documents de mission de l’Initiative, à savoir le Concept d’opérations, les Règles d’engagement, les Directives stratégiques et les Procédures opérationnelles y afférentes. Les autorités congolaises ayant mis à la disposition de l’Initiative un contingent de 500 hommes, à Dungu, le 13 février 2013, à la suite des contingents ougandais, du Soudan du Sud et de la RCA, il ne restait plus qu’à prendre les dispositions nécessaires pour permettre à l’État-major de la FRI, en coordination avec les Quartiers généraux de Secteurs à Obo, Nzara et Dungu, de lancer les patrouilles et l’action de recherche et de neutralisation des éléments de la LRA.

Excellences, Chers Participants,

S’il est vrai que notre réunion de ce jour devrait nous permettre d’évaluer les progrès accomplis dans l’opérationnalisation de la FRI, je dois cependant admettre que cet objectif, qui est à notre portée, n’est pas encore atteint. Les facteurs qui retardent notre élan sont nombreux et je n’en citerai ici que quelques-uns :

– d’abord, les contingents mis à la disposition de la FRI font face à de réels problèmes logistiques, des obstacles majeurs qui font que les troupes, à l’exception du contingent ougandais, sont restées bloquées dans leurs bases respectives, loin d’être à même d’initier les opérations militaires attendues.

– ensuite, la crise politique et sécuritaire en République centrafricaine (RCA) est un facteur qui a un impact direct sur notre Initiative. Depuis le mois de décembre 2012, les attaques de la coalition la Seleka avaient semé le doute et donné des signes inquiétants que l’Initiative pourrait connaître quelques difficultés, voire même être remise en cause du côté de la RCA. Finalement, autant que nos informations permettent d’en juger, le changement anticonstitutionnel du 24 mars 2013 est venu poser des défis et susciter des interrogations quant à la viabilité de l’Initiative régionale alors que précisément l’Est de la RCA était, depuis ces deux dernières années, l’épicentre des attaques de la LRA.

Les consultations récentes que vous avez eues avec l’Envoyé spécial, Francisco Madeira, respectivement à Juba, Kinshasa et Kampala, vous ont permis d’examiner la question de l’impact de la crise en RCA sur l’ICR-LRA. Un arrangement pragmatique concernant cette initiative coopérative réunissant des pays mobilisant leurs moyens dans un objectif commun semble susceptible de nous aider à assurer la continuité opérationnelle de cet effort collectif, sans préjudice pour les décisions prises par le Conseil de Paix et de Sécurité et mises en place par la Commission et les autres organes de l’Union.

Messieurs les Ministres, Messieurs les Chefs d’État-Major,

Permettez-moi qu’à ce niveau de mon propos, je puisse esquisser quelques-unes des mesures que notre réunion pourrait envisager d’adopter pour faire progresser l’ICR-LRA.

Il s’agit, avant tout, de réaffirmer et de donner corps à notre engagement à œuvrer ensemble au succès de l’ICR-LRA. Un tel engagement politique devra se traduire, d’une part, par la mise en œuvre des engagements relatifs à la mise à disposition des contingents dans les secteurs, d’un minimum d’équipements et de moyens logistiques, pour permettre aux Secteurs et à l’État-major de la FRI de planifier, sans délai, les opérations susceptibles de déboucher sur la mise hors d’état de nuire des éléments de la LRA ainsi que de leur chef Joseph Kony.

Il s’agit aussi d’approuver et de mettre en œuvre les dispositions prises pour la collecte, l’analyse et le partage du renseignement et des informations recueillies sur les activités de la LRA et la libre circulation et les rencontres entre le Commandement de la FRI et les Commandants de secteurs. Il y a encore là d’autres mesures que les Experts et les Chefs d’État-major ont éventuellement décidé de soumettre à notre examen.

La Commission, pour sa part, s’engage à poursuivre l’opérationnalisation des structures de coordination que sont: le Secrétariat du MCC, l’État-major de la FRI, à Yambio, y compris le Centre d’opérations conjoint (COC), et à mettre en place, avec le soutien de certains partenaires, le système ou réseau de communication entre l’État-major de la FRI et les Quartiers généraux des Secteurs.

En outre, et conformément aux Conclusions de la première réunion ministérielle du MCC, la Commission va continuer à s’employer à mobiliser auprès des États membres et des partenaires de l’UA, des ressources et autres moyens logistiques nécessaires pour la mise en œuvre de l’ICR-LRA et pour soutenir les efforts des États membres affectés. Le Forum d’appui à l’ICR-LRA qui aura lieu cet après-midi même est déjà un premier niveau de réponse à l’action multiforme de mobilisation qui est menée en soutien aux efforts concrets des États affectés.

Messieurs les Ministres,

Chers Participants,

L’Initiative de coopération régionale contre la LRA est une riposte adéquate à une situation où un groupe terroriste et criminel ignore les frontières et s’acharne sur les populations civiles de plusieurs pays de la région. Puisqu’il est établi que l’objectif de «l’élimination de la LRA qui conduira à un environnement sécurisé, stable et libéré des atrocités commises par la LRA dans les pays affectés» demande une coopération dépassant les capacités localement mobilisables, il est heureux que des manifestations de soutien et des contributions diverses soient annoncées et enregistrées.

Permettez que je remercie chaleureusement, les Nations unies (UNOCA, UNOAU, UNMISS, BINUCA), le Secrétaire Exécutif de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs, les USA, l’UE, les ONG nationales et internationales, pour leurs appuis multiformes et leurs marques de solidarité. D’évidence, le succès de cette œuvre commune devrait pouvoir renforcer une coopération globale contre le terrorisme international et le crime transnational organisé.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Main One encourage le partenariat entre les opérateurs de télécom en Afrique de l’ouest

LAGOS, Nigeria, 24 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — Main One (http://www.mainonecable.com), leader dans la fourniture de service de communication s’est joint aux autres acteurs majeurs du secteur pour discuter de l’avenir du marché ouest africain de connectivité télécom wholesale et énoncer des solutions pouvant permettre une meilleure pénétration du haut débit sur le continent.

Logo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/mainoneable-1.jpg

Intervenant au cours de la cérémonie d’ouverture de West Africa Connect 2013, sponsorisé par Main One, et qui s’est tenu à Dakar au Sénégal du 16 au 17 Avril 2013, le CEO de Main One, Mme Funke Opeke a réitéré l’importance des services de connectivité fiable et abordable dans le développement de la sous-région. Intervenant en qualité de membre du panel de discussion sur le thème : Evaluation des développements majeurs, des innovations et des opportunités de croissance sur le marché ouest africain de la connectivité wholesale, Mme Opeke a insisté sur le rôle de l’accès au haut débit sur les activités économiques, l’enseignement, les services gouvernementaux ainsi que sur l’ensemble du développement économique.

Pendant sa présentation elle a apporté un éclairage sur les opportunités de croissance sur le marché du haut débit wholesale, en instant sur la croissance du taux de pénétrations de l’internet et du nombre d’applications fournissant du contenu. ‘’Le développement de l’infrastructure fibre optique par les anciens et les nouveaux FAI, le développement de la technologie sans fil et des réseaux sociaux vont continuer à conduire la pénétration du haut débit sur le continent.

Au cours de ce sommet, des discussions ont aussi portées sur les problèmes d’investissement dans le secteur des télécoms en Afrique de l’ouest et sur les bonnes pratiques en matière de régulation du secteur.

La conférence a été particulièrement utile aux participants en raisons des points abordés notamment les challenges et les opportunités uniques au marché Ouest Africain du Wholesale, en incluant une variété de décideurs aussi bien au niveau du marché ouest Africain que du marché international.

En sa qualité de Partenaire à Capacité Media, organisateur de la conférence, Main One continue à contribuer l’accélération de la croissance du haut débit sur le marché Ouest africain, et par conséquent au développement économique de la région.

Main One a introduit l’Afrique de l’ouest dans l’arène global de l’internet haut débit ces dernières années avec le lancement de son câble sous-marin prive en 2010. L’entreprise fourni actuellement de façon directe ou à travers des partenaires, ses services dans 6 pays en Afrique de l’ouest et continue son expansion dans la région.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Main One Cable.

A propos de Main One

Main One (http://www.mainonecable.com) est une entreprise de télécommunication détenue entièrement par des Africain offrant des services de connectivité internationale, et d’internet haut débit, en Afrique de l’ouest, à travers son câble sous-marin de libre accès d’une capacité de 1.92 Tbps et sa plateforme IP NGN. Main One offre ses services de communication aux opérateurs télécom, aux fournisseurs d’accès internet, aux gouvernements et aux grandes entreprises dans la région. S’appuyant sur son réseau terrestre croissant, ses data center, ses partenariats avec les tiers 1 up Stream carriers et ses nombreux points d’échange pour la connectivité internet, Main One assure la fiabilité et accessibilité de ses services et est devenu le fournisseur de services de télécommunication de choix dans la sous-région.

Main One Cable Contact:

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MSD Afrique Soutient la Semaine Mondiale de la Vaccination

LUCERNE, Suisse, 24 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — MSD Afrique (http://www.merck.com) a annoncé son soutien de la Semaine mondiale de la vaccination, une initiative mondiale annuelle lancée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires le 20 avril dans le but de promouvoir la vaccination de personnes de tous âges par le biais de la sensibilisation, de l’éducation et de la communication. Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique (AFRO) a lancé la Semaine de la vaccination AFRO 2013 le 23 avril pour mettre en lumière l’importance de la protection des personnes vivant dans la région qui sont exposées à des risques significatifs de contracter des maladies évitables par la vaccination. Le thème de cette édition de la Semaine mondiale de la vaccination est « Protégez votre monde, faites-vous vacciner ».

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Photo 1: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/photos/msd.jpg

Photo 2: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/photos/msd1.jpg

Les vaccins ont eu un profond impact sur la santé publique. Ils aident à prévenir plus de 30 maladies infectieuses communes mais potentiellement mortelles, à éviter l’invalidité à long terme(1), ainsi qu’à sauver entre deux et trois millions de vies chaque année selon les estimations(2). Toutefois, les avantages de la vaccination ne doivent pas se limiter aux enfants, mais s’adresser aussi aux adolescents et aux adultes, et offrir une protection contre des maladies qui peuvent être fatales telles que la grippe, la méningite et le cancer du col de l’utérus.

« Les vaccins n’ont pas encore atteint les personnes qui en ont besoin dans le monde », a déclaré le Professeur Dr Lynette Denny, Chef du Service de gynécologie-obstétrique au Groote Schuur Hospital/Université du Cap.

« La Semaine mondiale de la vaccination vise à renforcer le message qu’une vaccination en temps opportun prévient les maladies, et à mobiliser l’action pour améliorer la couverture vaccinale pour les individus à risque de tous les groupes d’âge dans le monde entier. Ceci est particulièrement important en ce qui concerne le cancer du col de l’utérus, une maladie qui affecte de façon disproportionnée des femmes dans les pays en développement, où 76 à 86 % de l’ensemble des cas surviennent(3).

Bien qu’il y ait eu de grandes réussites dans la vaccination en Afrique, de nombreux défis persistent. On estime que 22,4 millions de nourrissons dans le monde entier n’ont pas reçu les trois doses recommandées du vaccin antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux, la majorité de ces nourrissons venant de 10 pays, incluant le Tchad, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Nigeria et l’Afrique du Sud. En outre, plus d’1,5 million d’enfants de moins de cinq ans, dont la plupart habitent dans des pays à bas revenu, décèdent de maladies qui pourraient être évitées par des vaccins actuellement disponibles(4).

« Chez MSD, nous sommes ravis de soutenir la Semaine mondiale de la vaccination, qui offre une opportunité importante de sensibiliser les populations à l’impact positif de la vaccination sur la santé publique », a affirmé Soren Bo Christiansen, président de MSD pour la région Europe de l’est, Moyen-Orient et Afrique. « MSD est fière de son engagement continu à prévenir ces maladies dans le monde entier. Plus que jamais, nous sommes conscients que la valeur de la vaccination a dépassé la réduction de la mortalité infantile, et est en passe de devenir une partie intégrante de la prestation des services de santé, de l’enfance jusqu’à la vieillesse, aux quatre coins de la planète. Notre objectif vise à continuer à élaborer des solutions innovantes pour rendre les vaccins disponibles, à limiter les décès potentiellement évitables et à améliorer la qualité de vie. En Afrique, MSD poursuit une approche systématique et réfléchie pour améliorer l’accès aux vaccins par le biais de quatre piliers majeurs : l’innovation, le partenariat, le prix et le soutien au déploiement. »

Pour tout complément d’information sur la Semaine mondiale de la vaccination, rendez-vous à l’adresse : http://www.who.int/campaigns/immunization-week/2013/en/index.html

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Merck Sharp & Dohme Corp., une filiale de Merck & Co., Inc.

Contact auprès des médias :

MSD, Alain Barry, +212 522 42 32 60, [email protected]

MSD, Antonia Lang, +43 664 523 69 18, [email protected]

À propos de MSD

MSD (connue sous le nom de Merck aux États-Unis et au Canada) (http://www.merck.com) est aujourd’hui un leader mondial des soins de santé qui œuvre pour le bien-être du monde. MSD est un nom commercial de Merck & Co., Inc., dont le siège social est basé à Whitehouse Station, dans l’État du New Jersey, aux États-Unis. À travers nos médicaments vendus sur ordonnance, nos vaccins, nos thérapies biologiques et nos produits de santé destinés aux individus et aux animaux, nous travaillons avec nos clients dans plus de 140 pays à travers le monde pour apporter des solutions innovantes dans le domaine de la santé. Nous montrons également notre engagement pour accroître l’accès aux soins de santé par des politiques, programmes et partenariats de grande envergure. Pour tout complément d’information, rendez-vous à l’adresse : http://www.merck.com.

Énoncés prospectifs de MSD

Le présent communiqué de presse comporte des « énoncés prospectifs » au sens des dispositions Safe Harbor de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995 aux États-Unis. Ces énoncés peuvent inclure, sans toutefois s’y limiter, des déclarations sur les avantages de la fusion entre MSD et Schering-Plough, y compris les résultats financiers et d’exploitation futurs, les plans, objectifs, attentes et intentions de la société absorbée et toute autre déclaration ne constituant pas des faits historiques. Ces énoncés se basent sur les croyances et attentes actuelles de la direction de MSD et comprennent des risques et incertitudes importants. Les résultats réels peuvent différer de ceux mentionnés dans les présents énoncés prospectifs.

Les facteurs suivants, entre autres, sont susceptibles d’entraîner des résultats différents de ceux énoncés dans les énoncés prospectifs : la possibilité que les synergies attendues de la fusion entre MSD et Schering-Plough ne se réalisent pas, ou ne se réalisent pas au cours de la période prévue ; l’impact de la réglementation en vigueur dans l’industrie pharmaceutique et la législation en matière de soins de santé ; le risque d’échec de l’intégration des sociétés ; le risque que la perturbation liée à la fusion constitue un obstacle au maintien des relations commerciales et opérationnelles ; l’aptitude de MSD à prévoir avec exactitude les futures conditions du marché ; la dépendance vis-à-vis de l’efficacité des brevets de Merck et d’autres protections pour les produits innovants ; le risque lié à des réglementations et politiques de santé changeantes et nouvelles aux États-Unis et à l’échelle internationale, ainsi que l’exposition aux litiges et/ou aux actions réglementaires.

MSD n’est aucunement tenue de publier des mises à jour d’un quelconque énoncé prospectif, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d’événements futurs ou de tout autre élément. Les facteurs supplémentaires susceptibles d’entraîner des résultats considérablement différents de ceux décrits dans les énoncés prospectifs figurent dans le Rapport annuel 2010 de MSD sur le formulaire 10-K et dans les autres documents déposés par la société auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), disponibles sur le site Web de la SEC (www.sec.gov).

Références

1. Organisation mondiale de la santé, UNICEF, Banque mondiale. State of the world’s vaccines and immunization (Le point sur les vaccins et la vaccination dans le monde). 3e édition. Genève 2009.

2. Organisation mondiale de la santé. Immunization (Vaccination). Disponible à l’adresse : http://www.who.int/gho/immunization/en/index.html – Consulté en février 2013

3. Arbyn M, et al. « Worldwide burden of cervical cancer in 2008. » (Le fardeau mondial du cancer du col de l’utérus) Annals of Oncology 2011; 22(12):2675–2686.

4. Organisation mondiale de la santé, UNICEF, Données mondiales sur la vaccination. Octobre 2012

Nigeria / Quai d’Orsay : Point de presse du 23 avril

PARIS, France, 24 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay : Point de presse du 23 avril

Q – Il y a eu un grand massacre au Nigeria. Avez-vous une réaction ?

R – Il y a en effet eu des affrontements entre des membres présumés de Boko Haram et les forces armées nigérianes dans la ville de Baga dans l’état de Borno qui ont fait, selon un bilan provisoire, 187 morts et 77 blessés.

Je voudrais tout d’abord présenter les condoléances de la France aux proches des victimes. Et appeler les groupes extrémistes, en particulier Boko Haram, à cesser leurs attaques.

Je veux rappeler également, comme l’a fait le ministre lors de sa visite à Abuja le 16 mars dernier, la solidarité de la France avec le Nigeria dans sa lutte contre ces groupes et l’action qu’il mène de manière générale contre le terrorisme. Cette lutte légitime doit cependant épargner les populations civiles innocentes.

Sahara occidental/MINURSO

PARIS, France, 24 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay : Point de presse du 23 avril

Q – Des informations disent que les Américains ont modifié leur projet. Où en est-on ?

R – Les discussions se sont poursuivies. Je comprends que nous approchons d’une solution qui satisfera tout le monde.

Q – Aujourd’hui ?

R – Non, pas aujourd’hui mais d’ici quelques jours.

Tripoli-Attentat contre l’ambassade de France

PARIS, France, 24 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay : Point de presse du 23 avril

Un attentat à la voiture piégée a visé ce matin notre l’ambassade de France à Tripoli. L’attentat s’est produit vers 7h00, heure locale. Comme l’a dit le ministre des affaires étrangères, cet attentat était fait pour tuer. Il aurait pu provoquer un carnage car l’explosion était très violente.

Le bilan est le suivant pour l’instant : deux gendarmes mobiles affectés à la sécurité de l’ambassade ont été touchés par l’effet de souffle. L’un d’entre eux n’est heureusement que légèrement blessé, l’autre se trouve dans un état grave mais sa vie n’est pas en danger. Il a été transporté à l’hôpital pour être soigné et sera rapatrié dès que son état le permettra. S’agissant du bilan matériel, le bâtiment abritant les locaux de l’ambassade a été fortement endommagé et une partie du mur d’enceinte a été détruite. En raison de la puissance de l’explosion, les bureaux du rez-de-chaussée ont été soufflés ainsi que plusieurs maisons du quartier.

Le président de la République et le ministre des affaires étrangères ont réagi immédiatement pour condamner avec la plus grande fermeté cet attentat. Le ministre libyen des affaires étrangères a fait de même. Le ministre est actuellement en route pour évaluer la situation, marquer notre solidarité avec les personnels diplomatiques et consulaires ainsi qu’avec la communauté française sur place et faire le point avec les autorités libyennes. Il devrait arriver à Tripoli vers 15h.

Nos implantations diplomatiques, consulaires et culturelles ont été fermées, le lycée français y compris. Nous avons demandé aux autorités libyennes qui sont garantes de la sécurité de ces implantations de renforcer les dispositifs et notamment de fermer les accès à l’ambassade. Nous avons également décidé d’envoyer sur place une équipe de renfort du GIGN. La situation bien sûr est évaluée en temps réel par le centre de crise du ministère des affaires étrangères, en liaison avec notre ambassade à Tripoli.

Au-delà de la seule Libye, nous avons rappelé les mesures de vigilance à nos ambassades implantées dans la région et demandé aux autorités locales de renforcer les moyens mis en œuvre au titre de leur devoir de protection. Il s’agit notamment de tout ce qui concerne la fermeture et le contrôle des accès, de l’interdiction de stationner aux abords des sites diplomatiques et consulaires et enfin du renforcement de la surveillance dans les environs de ces bâtiments.

La communauté française en Libye compte aujourd’hui 319 ressortissants permanents figurant sur nos registres. S’y ajoute une vingtaine de personnes en déplacement, souvent en voyage d’affaires. A tous nos ressortissants, permanents ou de passage, nous avons fait passer le même message d’extrême vigilance.

Dernier point, le ministre libyen des affaires étrangères a annoncé la formation d’une commission franco-libyenne pour enquêter sur les circonstances de cet attentat. C’est donc en collaboration avec les autorités libyennes que cette enquête est ouverte.

Q – Est-ce qu’il y avait des menaces avant cet attentat ?

R – Il n’y avait pas de menaces spécifiques contre notre dispositif en Libye, à Tripoli notamment. Le contexte général faisait que nous avions déjà recommandé la plus grande prudence, tant à notre personnel diplomatique et consulaire qu’à la communauté française. La quasi-totalité du territoire libyen, à l’exception d’une partie de la bande côtière, était classée en zone rouge, ce qui signifie en clair qu’il est formellement déconseillé de s’y rendre.

Q –Que va-t-il se passer maintenant ? Allez-vous déménager l’ambassade ?

Du fait des dégâts matériels qu’elle a subis, l’ambassade est indisponible et nous avons commencé à réfléchir au basculement du dispositif sur une autre de nos implantations. Ce sont des décisions que prendra le ministre des affaires étrangères une fois sur place.

Q – Y avait-il déjà eu des mesures de renforcement de la sécurité de l’ambassade ?

Notre ambassade avait été à moitié détruite pendant la révolution et la guerre et nous avions utilisé un temps un site transitoire. Dès avant la réouverture en septembre 2011, nous avions mis en place un dispositif renforcé de sécurité. Il avait été encore durci après l’attaque contre l’ambassadeur américain à Benghazi. Concrètement, les locaux de l’ambassade avaient été entièrement refaits, les accès renforcés, certains murs, certains vitrages blindés. Ces mesures expliquent que les dégâts ne soient pas plus terribles qu’ils ne le sont aujourd’hui. La sécurité active avait été aussi très nettement renforcée avec la présence permanente d’un détachement de huit gendarmes, assurant en particulier le filtrage de l’entrée dans l’enceinte diplomatique. C’est d’ailleurs à ce poste que nos deux gendarmes ont été blessés ce matin.

Q – 7h du matin, c’était un tout petit peu tôt pour la grande affluence…

En effet, si l’attentat était survenu ne serait-ce qu’une heure plus tard, les dégâts auraient certainement été beaucoup plus importants.

Q – Où en est-on de l’enquête ?

R – L’attentat vient de se produire et l’enquête ne vient que de commencer. Je comprends qu’elle est ouverte du coté libyen, avec certainement la désignation d’un magistrat instructeur ou d’un procureur. Idem pour ce qui nous concerne. L’enquête se fera en collaboration entre les autorités judiciaires libyennes et françaises et très vite un magistrat français se rendra sur place.

Q – Feriez-vous le rapprochement entre le prolongement de la mission au Mali et cet attentat ?

R – Il faut se garder de tirer des conclusions hâtives et intempestives. Une chose est sûre, ce pays, cette zone de manière plus générale, était classée par nous comme dangereuse, ce qui explique les mesures de sécurité que nous avions prises. Attendons de voir ce que donnent les premiers éléments de l’enquête qui vient de commencer.

Q – Vous avez des pistes ?

R – Attendons de voir quels sont les premiers éléments de l’enquête pour tirer des conclusions sur les circonstances exactes et les commanditaires de l’attentat. Nous n’avions pas de menace spécifique contre les intérêts français en Libye, mais simplement un contexte général de sécurité dégradée dont les Libyens d’ailleurs sont bien conscients. Je vous rappelle que nous avons avec la Libye des programmes de coopération sur les questions de sécurité. Une conférence internationale avait été organisée à Paris récemment, précisément sur ce sujet.

Q – Est-on certain qu’il s’agisse bien d’une voiture piégée ? Sachant que l’ambassade se trouve dans une ruelle, existe-t-il un filtrage des voitures ?

R – Tout laisse penser que c’est un attentat à la voiture piégée. D’après ce qui me revient de notre ambassade et du Centre de crise ici, il y aurait eu plusieurs explosions qui pourraient provenir d’un seul et même véhicule. Ce sont des éléments que nous sommes en train d’analyser pour comprendre ce qui s’est passé.

Dans sa disposition actuelle, l’ambassade est installée dans une petite rue avec un stationnement sur le trottoir faisant face au mur d’enceinte de l’ambassade. Nous devons regarder tout cela de près avec les autorités libyennes pour voir quelles étaient les conditions de sécurité au moment de l’attentat. Les spécialistes m’expliquent que les dégâts peuvent être aussi terribles, que la voiture stationne ou qu’elle circule, puisqu’il suffit de très peu de temps pour déclencher une explosion. Nous devons donc vérifier à la fois quelles étaient les conditions de circulation, de stationnement, de vérification et de contrôle des véhicules entrant dans le périmètre de sécurité de l’ambassade ou à proximité.

Je vous rappelle une chose importante : la sécurité de l’implantation diplomatique elle-même, comme partout dans le monde, est placée sous la responsabilité directe de la France ; en revanche, la sécurité à l’approche des enceintes diplomatiques relève de la responsabilité des autorités locales, soit par une garde statique, soit par des systèmes de patrouilles.

Q – Avez-vous des revendications ?

R – Nous n’avons aucune revendication pour le moment à ma connaissance.

Q – Considérez-vous que cet acte est bel et bien un acte de terrorisme ?

R – Tout laisse à penser que c’est un acte terroriste en effet.

Q – Concernant le GIGN, peut-on avoir connaissance du nombre d’agents qui seront dépêchés ?

R – Pour ce qui concerne le dispositif existant, un détachement de huit gendarmes assurait la sécurité de l’ambassade. Nous allons y ajouter une équipe de renfort du GIGN. Pour des raisons évidentes de sécurité, je ne vous en donnerai pas la composition.

Q – Pensez-vous qu’il puisse y avoir en Libye des éléments d’AQMI chassés du Mali ?

R – Je n’ai pas d’information formelle et officielle en ce sens. Nous avons en revanche dit deux choses :

– l’opération Serval a permis de réduire de manière très substantielle la menace terroriste au nord du Mali, parce que des centres de commandement et d’approvisionnement ont été touchés et parce que nous avons fait subir à ces groupes terroristes, essentiellement AQMI, Ansar Dine et Mujao, des pertes très substantielles. Je vous renvoie aux déclarations qui ont été faites notamment par le ministre de la défense sur ce point particulier ;

– avec cette très forte réduction de la menace, ces groupes ne sont plus en mesure de faire peser sur le Mali le risque qu’ils faisaient peser ne serait-ce qu’il y a quelques semaines, au moment du déclenchement de l’opération Serval. Mais ce que l’on ne peut écarter, c’est la possibilité que certains de ces éléments n’aient pas été éliminés. C’est la raison pour laquelle des opérations restent en cours, notamment autour de Gao. On ne peut pas non plus exclure que certains éléments soient passés dans d’autres pays. Quant à savoir combien, quand et où, je ne suis pas en mesure de vous le dire.

Le Canada condamne l’attaque perpétrée contre l’ambassade de France en Libye

OTTAWA, Canada, 23 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — Le ministre des Affaires étrangères John Baird a fait aujourd’hui la déclaration suivante :

« Le Canada condamne sans équivoque l’attentat à la voiture piégée visant l’ambassade de France à Tripoli, en Libye. Nos pensées se tournent vers les deux personnes qui ont été blessées et leurs familles.

« Nous appuyons sans réserve nos amis français et libyens et exhortons les autorités libyennes à traduire en justice les auteurs de cet attentat. De tels actes de violence ne feront que renforcer notre détermination à promouvoir la paix, la sécurité et la prospérité en Libye.

« Le gouvernement de la Libye doit protéger les installations diplomatiques dans le pays et continuer à collaborer avec la communauté internationale en vue d’aider le peuple libyen à réaliser ses aspirations d’un avenir meilleur et plus prometteur. »

Déclaration de Catherine Ashton, Haute Représentante de l’UE, sur l’attaque contre l’ambassade de France à Tripoli

BRUXELLES, Royaume de Belgique, 23 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — La Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et

vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:

« Je condamne dans les termes les plus forts l’attaque contre l’ambassade de France perpétrée tôt ce matin à Tripoli.

Je tiens à exprimer ma profonde sympathie aux familles des victimes et aux autorités françaises.

Le terrorisme constitue l’une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales et ne peut être justifié dans aucune circonstance. Les responsables de l’attentat d’aujourd’hui doivent être traduits en justice et répondre de leurs actes. Je ne doute pas que les autorités libyennes entreprennent les investigations nécessaires à cet égard.

L’Union européenne reste déterminée à aider la Libye à mettre en œuvre le processus de transition démocratique dans le but d’assurer la paix et la sécurité, dans le plein respect de l’Etat de droit et des droits de l’homme. »