Safaricom sélectionne la solution cloud de Gemalto pour offrir aux utilisateurs de téléphone mobile au Kenya des services de sauvegarde des répertoires téléphoniques

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 27 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Gemalto (Euronext NL0000400653 GTO) (http://www.gemalto.com), le leader mondial de la sécurité numérique, a annoncé que Safaricom, opérateur de téléphonie mobile majeur en Afrique, avec plus de 18 millions de clients, utilise sa solution de sauvegarde LinqUs Cloud Backup pour offrir à ses abonnés au Kenya un service de sauvegarde complet de leurs contacts téléphoniques. Compatible avec la plupart des modèles de téléphone portable, la solution garantit aux clients de Safaricom une protection sécurisée en cas de vol, perte, dommage ou remplacement de leur téléphone, grâce à la sauvegarde automatique de leurs contacts via le service de stockage des données sur le cloud de l’opérateur de téléphonie mobile.

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Déjà plus de 140 millions d’abonnés à travers le monde utilisent la solution LinqUs Cloud Backup de Gemalto. Cette dernière est particulièrement adaptée aux marchés émergents africains où le téléphone mobile est l’outil de communication privilégié et où la prospérité des activités de nombreuses petites entreprises dépend de l’intégrité de leurs contacts téléphoniques. LinqUs Cloud Backup est unique en son genre puisque la solution allie des systèmes de sauvegarde des répertoires stockés non seulement sur la carte SIM mais aussi sur le téléphone. Simple à utiliser, la protection de l’ensemble du répertoire téléphonique se fait en un seul clic et la récupération des contacts est tout aussi facile.

Sur le marché très concurrentiel des télécommunications, le service de sauvegarde des contacts est non seulement un élément différenciant de l’offre de Safaricom mais aussi une nouvelle source de revenus pour l’opérateur. Qui plus est, l’opérateur se positionne en tant que garant des contacts de ses abonnés et bénéficie de toute leur confiance, avec un taux de rétention client considérablement amélioré*.

« Le téléphone mobile est une technologie qui forge des liens émotionnels forts avec l’utilisateur et nous comprenons pleinement l’importance des données contenues dans les répertoires téléphoniques de nos abonnés. C’est pourquoi nous proposons des services de sauvegarde sûrs, pratiques et facilement accessibles sur le cloud, permettant aux abonnés de protéger et de récupérer leurs contacts à tout moment où qu’ils soient et quel que soit le type de téléphone qu’ils utilisent. Ce service grand public correspond parfaitement à notre stratégie qui consiste à offrir sérénité à tous nos clients en répondant à leurs besoins », a commenté Thibaud Rerolle, Directeur technique chez Safaricom.

« Grâce à LinqUs Cloud Backup, Safaricom offre à ses clients la possibilité de se protéger des conséquences liées à la perte des données personnelles et professionnelles importantes qui peut se produire suite à la simple perte d’un téléphone. Ce service offre à l’opérateur une plate-forme solide et sûre où développer des services premium pour ses abonnés », a déclaré Éric Claudel, vice-président directeur des Télécommunications chez Gemalto Moyen-Orient et Afrique.

*Des études menées par Gemalto en 2012 indiquent que les abonnés qui utilisent le service restent en moyenne 9 mois de plus avec le même opérateur.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Gemalto.

À propos de Gemalto

Gemalto (Euronext NL0000400653 GTO) (http://www.gemalto.com) est le leader mondial de la sécurité numérique avec un chiffre d’affaires 2012 de 2,2 milliards d’euros. Présent dans 43 pays, Gemalto emploie plus de 10 000 salariés travaillant depuis 83 bureaux et 13 centres de Recherche et Développement.

Nous nous développons au coeur du monde numérique en évolution rapide et constante. Des milliards de personnes à travers le monde revendiquent de plus en plus la liberté de communiquer, acheter, voyager, faire des transactions bancaires, se divertir et travailler – à tout moment et en tous lieux – de façon agréable et sûre. Gemalto répond à leurs demandes croissantes en matière de services mobiles personnels, paiement sécurisé, authentification des accès au « cloud », protection de l’identité et de la vie privée, services d’e-santé et d’e-gouvernement performants, billettique des transports urbains facile d’utilisation et applications M2M fiables.

Gemalto développe des logiciels embarqués et des produits sécurisés que nous concevons et personnalisons. Nos plateformes logicielles et nos services gèrent ces produits sécurisés, les données confidentielles qu’ils contiennent et les services sécurisés qu’ils rendent possibles pour les utilisateurs finaux. Nos innovations permettent à nos clients d’offrir des services numériques de confiance et faciles d’utilisation à des milliards de consommateurs.

Gemalto continue de croître avec le nombre grandissant de personnes qui utilisent ses solutions pour interagir dans le monde numérique et mobile.

Pour plus d’informations, visitez nos sites http://www.gemalto.com, http://www.justaskgemalto.com, http://blog.gemalto.com ou suivez @gemalto (http://twitter.com/gemalto) sur Twitter.

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Mali / Quai d’Orsay – Déclaration du porte-parole

PARIS, France, 27 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclaration du porte-parole

Q – Il devait y avoir des forces sous l’égide des Nations unies qui devaient prendre la relève de celles sur le terrain. Où en sont les discussions sur ce point ?

R – Je voudrais rappeler le cadre général dans lequel nous nous plaçons. L’idée est d’avoir une décrue progressive de l’opération Serval à partir de la fin du mois d’avril. Nous aurons, de manière concomitante, une relève par la force africaine, la MISMA. Ce mouvement est déjà bien engagé. Il se fait progressivement, de manière ordonnée et maîtrisée.

Il y aura ensuite une relève par une opération de stabilisation des Nations Unies. Celle-ci interviendra après l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution d’ici la fin du mois d’avril + deux mois, nécessaires aux Nations Unies pour déployer une opération de ce type.

C’est un jeu de bascule justifié par l’évolution de la situation sur le terrain et par l’évolution du dispositif militaire nécessaire pour y répondre. On passe progressivement d’une phase militaire intensive déclenchée le 11 janvier pour évoluer vers, au bout du processus, une mission de stabilisation.

RCA / Quai d’Orsay – Déclaration du porte-parole

PARIS, France, 27 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclaration du porte-parole

Q – A propos de la Centrafrique, je voudrais votre réaction aux annonces de M. Djotodia, comme quoi il va légiférer par ordonnances, comme quoi il suspend les institutions ?

R – Nous avons fait plusieurs déclarations ce week-end, dans des termes voisins d’ailleurs des déclarations de l’Union africaine, de l’Union européenne et tout dernièrement du Conseil de sécurité. Ce qui est important pour nous maintenant, c’est trois choses essentiellement.

Premièrement, c’est le retour à l’ordre public, Il faut notamment que cessent les pillages à Bangui. Deuxièmement, c’est que soit assurée la protection des civils et des communautés étrangères. Vous savez que nous avons renforcé notre dispositif militaire à Bangui pour assurer la sécurité des ressortissants français et des ressortissants d’autres nationalités pour lesquels nous avons des accords de protection. Cela concerne au total environ 2000 personnes.

Troisièmement, c’est le retour à l’esprit, aux principes de l’accord de Libreville qui, vous vous en souviendrez, a été conclu le 11 janvier dernier sous l’égide de la communauté économique des Etats d’Afrique Centrale. Cet accord est pour nous le cadre de référence. Il comprend notamment des dispositions d’ordre institutionnel, avec la désignation d’un premier ministre, d’un gouvernement d’union nationale et l’organisation d’élections.

Q – Est-ce que vous reconnaissez les nouvelles autorités, est-ce que vous allez traiter avec elles ?

R – Le cadre dans lequel doivent s’organiser nos relations avec la République centrafricaine, c’est encore une fois celui qui a été fixé à Libreville. Il faut y revenir au plus vite et ainsi renouer avec ce qui avait été agréé à l’époque par la RCA sous l’égide de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale.

Q – Est-ce que vous considérez M. Djotodia comme un interlocuteur ?

R – Vous me posez la même question et je vous fais la même réponse. Nous avons condamné dans les termes les plus clairs la prise de pouvoir par la force qui est intervenue en RCA ce week-end. Il n’est donc pas question pour nous de reconnaitre cet état de fait. Ce que nous souhaitons, c’est que la RCA revienne dans le cadre accepté par elle, validé par elle en étroite coordination et sous l’égide de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale à Libreville. Ce n’est pas que la position de la France. C’est celle de l’ensemble des partenaires de la RCA : CEEAC, UA, UE et Conseil de sécurité.

Q – En ce qui concerne les contacts avec l’Afrique du Sud qui est tout de même fortement impliquée et qui dit qu’elle n’a pas l’intention pour l’instant de se retirer, est-ce qu’il y a un jumelage, une collaboration des opérations de maintien de la paix ou de sécurité avec les Africains du sud et la force française qui est sur place ?

R – Nous avons avec les Sud-Africains, compte-tenu du rôle qu’ils jouent au sein de l’Union africaine et également en RCA, des contacts qui sont quotidiens et à plusieurs niveaux. Le Président de la République s’est par exemple entretenu avec le président Zuma ce week-end. De la même manière, le ministre des affaires étrangères a de son coté des contacts avec son homologue sud-africain.

Pour ce qui concerne les contacts, non pas politiques mais opérationnels sur place, je vous renvoie au ministère de la défense. J’insiste sur le fait que les forces françaises ont pour mission d’assurer la sécurité de nos ressortissants, notamment par l’organisation de patrouilles dans Bangui.

République Centrafricaine – Décès de citoyens indiens (26 mars 2013)

PARIS, France, 26 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — A la suite de l’incident tragique intervenu à l’aéroport de Bangui qui a provoqué la mort de deux Indiens et blessé six autres le 25 mars, le Ministre a appelé son homologue indien, Salman Khurshid, le 26 mars au matin.

Faisant écho à la lettre écrite par le Président de la République au Premier ministre indien, le Ministre a exprimé ses profonds regrets pour cet incident tragique et présenté ses plus sincères condoléances. Il a précisé que les blessés étaient pris en charge par la France et qu’une enquête était ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame.

Le congrès africain Breakbulk 2013 a largement dépassé les promesses de Breakbulk en termes de projets, de cargaisons, de logistique, d’éducation, de stratégie & de réseaux

LE CAP, Afrique du Sud, 26 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Le 25 mars 2013 (CAPE TOWN, Afrique du Sud) Michael Lalor, directeur de la Stratégie et de l’innovation du Centre d’affaires africain chez Ernst & Young, présentera le développement en Afrique sub-saharienne, les tendances d’investissement et les projets d’immobilisation proposés lors du discours d’ouverture du premier jour du congrès africain Breakbulk 2013 (http://www.breakbulk.com) (qui aura lieu à l’hôtel Southern Sun Cape Sun au Cap du 15 au 18 avril 2013). Les responsabilités de M. Lalor incluent les initiatives de la société en matière de leadership éclairé en Afrique ainsi que l’aide fournie à un grand nombre de sociétés dans le domaine du développement, de la résistance au stress et de l’élaboration de leurs stratégies de croissance en Afrique.

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Dinesh Kumar, titulaire d’un doctorat, responsable pays pour la chaîne d’approvisionnement et des services d’achat chez KPMG Afrique du Sud, parlera des tendances en matière de transports & de chaîne d’approvisionnement en Afrique du Sud lors du discours d’ouverture du deuxième jour du congrès africain Breakbulk 2013. M. Kumar a consacré ses quinze dernières années à conseiller les clients dans le domaine des transports, notamment pour Siemens, Mondi, Telkom, Botswana Development Corporation et bien d’autres, à qui il a montré comment optimiser leur chaîne d’approvisionnement.

Les discours d’ouverture de M. Lalor et de M. Kumar conduiront à d’autres discussions dirigées par des experts du secteur qui analyseront les défis en matière de transport de marchandises diverses, de cargaisons spéciales et de logistique en Afrique. Les autres sujets abordés lors du premier jour du congrès porteront sur les développements portuaires en Afrique occidentale, les développements gaziers et pétroliers en Afrique de l’Est, les risques pour la sûreté de la chaîne d’approvisionnement en Afrique occidentale et la responsabilité sociale de l’Afrique. Les autres sujets traités lors du deuxième jour du congrès incluront les coûts élevés du transport terrestre, le transport de cargaisons et de marchandises dangereuses et une étude de cas sur les cargaisons spéciales vers la centrale électrique de Cahora Bassa.

Le congrès africain Breakbulk 2013 proposera également deux cours de formation : le Masterclass avancé sur les techniques de transport de charges lourdes, dirigé par Richard Krabbendam, un vétéran de l’industrie comptant 37 années d’expérience notamment auprès de Jumbo Shipping, et la journée de formation sur le transport de marchandises diverses de niveau débutant à l’intention des étudiants d’université et des novices de l’industrie.

Les cours de formation auront lieu les 15 et 16 avril 2013 tandis que le Congrès et le réseau exécutifs auront lieu les 17 et 18 avril 2013 à l’hôtel Southern Sun Cape Sun au Cap. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet ainsi que le formulaire d’inscription en ligne à l’adresse www.breakbulk.com.

Ce congrès africain Breakbulk s’inscrit dans une série de quatre congrès annuels consacrés au transport de marchandises diverses et de cargaisons spéciales organisés en Afrique du Sud, au Brésil, en Turquie & en Inde par les évènements Breakbulk, une division du commerce mondial d’UBM. En plus des Congrès dans ces marchés en forte expansion, Breakbulk organise également trois expositions importantes au niveau régional : Breakbulk China, Breakbulk Europe & Breakbulk Americas.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Breakbulk.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter Alli McEntyre, vice-président et rédacteur de Breakbulk Magazine & Events au +353 21 470 9595 ou par courriel à l’adresse [email protected] ou visitez notre site http://www.breakbulk.com

Nigeria : décés de Chinua Achebe (26 mars 2013)

PARIS, France, 26 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — La France rend hommage à la mémoire du grand écrivain et poète nigérian, Chinua Achebe, décédé il y a quelques jours.

L’œuvre de Chinua Achebe a inspiré plusieurs générations. Son roman  »Le monde s’effondre », qui décrit avec une très grande justesse les conséquences de la colonisation en Afrique, est considéré comme une œuvre majeure de la littérature mondiale.

L’AFRIQUE DE L’OUEST S’APPRETE A ADOPTER UN TARIF EXTERIEUR COMMUN REGIONAL

ABUJA, Nigeria, 26 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — L’Afrique de l’Ouest s’apprête à vivre un moment historique avec l’adoption imminente d’un Tarif extérieur commun (TEC) régional susceptible d’avoir un impact favorable sur le processus d’intégration de la CEDEAO et qui fait suite à la décision des chefs d’Etat prise en 2006 sur la mise en place d’un régime fiscal externe commun.

Le commissaire chargé du Commerce, des Douanes, de l’Industrie, des Mines, de la Libre circulation et du Tourisme de la Commission de la CEDEAO, M. Ahmed Hamid, a affirmé que même s’il a accusé un retard de cinq ans par rapport à la date limite, le nouveau régime tarifaire contribuera à renforcer l’intégration tandis que la région poursuit son avancée vers la création d’une union douanière.

Prenant la parole, le mardi 19 mars 2013, à l’ouverture officielle à Praia, au Cap-Vert, d’une réunion de deux jours du Comité technique du Commerce, des Douanes et de la Libre circulation, le commissaire a énuméré les sept projets de textes qui ont été élaborés afin de faciliter la mise en œuvre du TEC de la CEDEAO.

M. Hamid a déclaré que suite à la directive des dirigeants régionaux, sept Etats membres de la CEDEAO ont dû migrer vers les nouvelles bandes tarifaires déjà en vigueur dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ce qui contribuera également, a-t-il ajouté, à renforcer le partenariat entre les deux organisations.

Le régime des cinq bandes tarifaires, qui avait fait l’objet de longues négociations et de consultations intracommunautaires, est basé sur le TEC en vigueur dans les huit Etats membres de l’UEMOA que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Niger, le Sénégal et le Togo.

En procédant à l’ouverture de la réunion, le vice-ministre chargé des Relations extérieures du Cap-Vert, M. José Luis Rocha, a mis en exergue la nécessité d’une solidarité régionale afin de faire face aux défis dans la mise en œuvre du nouveau TEC, ce qui facilitera l’intégration régionale et l’accès aux marchés des Etats membres.

M. Rocha a également rappelé les négociations en cours sur un Accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne en vue de l’établissement d’une zone de libre-échange entre les deux régions, afin de veiller à ce que les relations commerciales entre elles soient conformes aux règles compatibles à ceux appliqués par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Le ministre a félicité les commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA d’avoir offert à son pays d’abriter la réunion, leur permettant ainsi de participer aux discussions relatives au TEC et de convenir d’une position régionale vis-à-vis de l’APE, notamment en ce qui concerne les questions en suspens telles que celles relatives à l’offre d’accès aux marchés et au PAPED. Il a indiqué que les Etats membres devront réformer leurs régimes fiscaux afin de faire face aux défis dans le cadre de la mise en œuvre de l’APE et du nouveau TEC.

Au cours de la réunion, les experts examineront non seulement le projet de TEC CEDEAO, mais également le projet de règlement relatif aux intrants fortement taxés, à l’évaluation en douane et au prélèvement communautaire pour l’intégration régionale (PCIR) devant remplacer le prélèvement communautaire utilisé jusqu’à présent pour financer les activités de la Commission et des institutions de la Communauté.

Les ministres des Finances de la CEDEAO examineront le rapport des experts, le mercredi 20 mars 2013, et passeront en revue leurs propositions relatives à un TEC CEDEAO harmonisé.

Centrafrique : la FIDH condamne le coup d’État, appelle à l’arrêt des violences et au retour à l’ordre constitutionnel

PARIS, France, 26 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — La FIDH condamne le coup d’État de la Seleka du 24 mars 2013 en République centrafricaine (RCA) en ce qu’il constitue une prise de pouvoir inconstitutionnelle et par la force contraire aux accords régionaux et internationaux. La FIDH appelle le nouveau pouvoir à rétablir la légalité constitutionnelle ou le cas échéant à procéder à des élections dans les meilleurs délais.

Le 24 mars 2013, les troupes rebelles de la coalition de la Seleka, sont entrées et ont pris le contrôle de la capitale centrafricaine, Bangui. Le président de la République, le Général François Bozizé, qui avait lui-même pris le pouvoir par un coup d’État le 15 mars 2003, 10 ans plus tôt presque jour pour jour, a fui le pays pour se réfugier au Cameroun. Le chef militaire de la coalition rebelle, Michel Djotodia s’est proclamé président mais a toutefois déclaré qu’il maintiendrait dans ses fonctions le gouvernement formé de représentants de l’opposition civile et de rebelles à la suite de l’accord Libreville de janvier 2013 et organiserait des élections d’ici à trois ans. L’entrée des rebelles de la Seleka dans Bangui s’est accompagnée d’actes de pillages dans toute la ville et la situation ne semblait toujours pas sous contrôle le 25 mars 2013.

« La FIDH condamne tous les changements inconstitutionnels de pouvoir, même si la légitimité du pouvoir précédent était elle aussi douteuse. Nous appelons à la fin des pillages, au rétablissement de la sécurité publique et de la légalité constitutionnelle » a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.

Le coup d’Etat a été condamné par la plupart des organisations régionales et internationales. Ainsi, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a suspendu la participation de la RCA à toutes les activités de l’UA, a adopté des sanctions individuelles contre sept responsables de la coalition rebelle de la Seleka et a appelé les États membres de l’UA à refuser toute coopération avec ces derniers. L’Union européenne a jugé ce coup de force « inacceptable », tandis que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) l’a condamné par la voix de son secrétaire général, M. Abdou Diouf, qui saisira, en application de la déclaration de Bamako, le Conseil permanent de la francophonie pour statuer sur la suspension de la RCA. La FIDH demande au Conseil de sécurité des Nations unies qui doit se réunir ce 25 mars d’adopter une résolution condamnant le coup d’État ; exigeant le retour à l’ordre constitutionnel, le respect des accords de Libreville et la tenue d’élections libres, pluralistes et transparentes dans des délais raisonnables de quelques mois au plus tard ; ainsi que l’arrêt des actes de violences et des violations des droits de l’Homme qui devront faire l’objet d’une enquête internationale et impartiale.

La FIDH s’inquiète en effet, des risques de représailles contre les partisans du général Bozizé et des tensions entre groupes politiques qui pourraient dégénérer en affrontements meurtriers. Les militaires de la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC) envoyée par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour empêcher la prise de pouvoir par les rebelles en janvier dernier semblent d’ailleurs patrouiller dans Bangui pour tenter d’assurer une relative sécurité sans y parvenir réellement selon les dernières informations. Par ailleurs, la FIDH est préoccupée par les allégations de violations graves des droits de l’Homme perpétrées par les différents camps depuis plusieurs semaines dans différentes parties du pays et appelle donc la communauté internationale à mettre en place une commission d’enquête internationale pour faire la lumière sur ces crimes.

« Nous appelons tous les acteurs à la retenue et au calme afin d’engager des discussions inclusives permettant le respect des principes et des accords particulièrement concernant les droits humains » a déclaré Me Sidiki Kaba, président d’Honneur de la FIDH. « Ce qui est sûr, c’est que les coups d’État n’ont jamais constitué des solutions politiques ni pour l’Afrique, ni pour le reste du monde et que par conséquent, il faudra trouver une solution politique pour rétablir la légalité constitutionnelle, faire œuvre de justice pour lutter contre une impunité qui est à l’origine des crises récurrentes en Centrafrique ; et rendre le pouvoir aux civils, les seuls à pouvoir construire un avenir pour ce pays » a-t-il ajouté.

Madagascar a besoin de 41 millions de dollars pour mettre fin à l’invasion de criquets / La moitié du pays est infestée, ce qui menace gravement la production alimentaire

ROME, Italie, 26 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Madagascar a besoin d’urgence de plus de 22 millions de dollars d’ici juin pour commencer à lutter contre la terrible invasion de criquets qui menace les prochaines saisons culturales et la sécurité alimentaire de plus de la moitié de la population, indique la FAO. L’Organisation souligne toutefois la nécessité de mettre en œuvre une stratégie sur trois ans, qui requiert 19 millions de dollars supplémentaires.

Actuellement, près de la moitié du pays est infestée de bandes larvaires et d’essaims d’individus ailés – chaque essaim étant composé de milliards de ces insectes dévoreurs de plantes. La FAO estime qu’environ les deux tiers du pays seront affectés par l’invasion acridienne d’ici septembre 2013 si aucune mesure n’est prise.

Au vu de la dégradation de la situation, le Ministère malgache de l’agriculture a, le 27 novembre 2012, déclaré l’état d’alerte acridienne et effectué une proclamation de calamité publique sur tout le territoire national . En décembre, le ministère a sollicité l’assistance financière et technique de la FAO pour faire face à l’invasion, mobiliser des fonds, puis coordonner et mettre en œuvre la réponse d’urgence.

Le financement d’urgence, qu’il faut réunir d’ici juin, permettra à la FAO, en collaboration avec le Ministère de l’agriculture, de lancer la première année d’une campagne antiacridienne de grande ampleur.

Près de 60 pour cent des plus de 22 millions d’habitants que compte l’île pourraient être menacés d’une nette aggravation de la faim, dans un pays qui affiche déjà une insécurité alimentaire et une malnutrition extrêmement élevées. Dans les régions méridionales les plus pauvres, où a débuté l’invasion, environ 70 pour cent des ménages souffrent d’insécurité alimentaire.

L’infestation menace actuellement 60 pour cent de la production rizicole malgache; or, le riz est le principal aliment de base à Madagascar, où 80 pour cent de la population vit avec moins d’un dollar par jour.

Les essaims de criquets dévoreraient aussi l’essentiel de la végétation verte qui sert habituellement de pâturage.

Du début à la fin

«Nous savons par expérience que cette invasion nécessitera trois ans de campagnes antiacridiennes. Nous avons besoin des fonds maintenant pour assurer les approvisionnements et organiser dans les délais les opérations aériennes de prospection et de lutte», explique Mme Annie Monard, Fonctionnaire principale à la FAO et Coordinatrice de la réponse antiacridienne de l’Organisation.

«Une incapacité à agir maintenant résultera plus tard en des besoins massifs en assistance alimentaire», précise M. Dominique Burgeon, directeur de la Division des urgences et de la réhabilitation.

«Les campagnes des années précédentes n’ont pas été suffisamment financées et toutes les infestations n’ont malheureusement pas pu être maîtrisées», explique Mme Monard, en donnant l’image d’une mauvaise herbe dont on n’aurait pas coupé les racines et qui repousserait ensuite de plus belle.

Efforts nationaux actuels

Le Centre national antiacridien a traité 30 000 hectares de terres agricoles depuis le début de la saison des pluies, en octobre 2012. Mais quelque 100 000 hectares qui devaient être traités ne l’ont pas été compte tenu des capacités limitées des pouvoirs publics.

Fin février, la situation s’est encore détériorée avec le passage du cyclone Haruna, qui a non seulement endommagé les cultures et les habitations mais aussi créé des conditions de reproduction optimales pour une nouvelle génération de criquets.

Durant la première année, la stratégie de lutte antiacridienne de la FAO reposerait sur des opérations aériennes à grande échelle. Environ 1,5 million d’hectares seront traités en 2013-2014, puis 500 000 hectares la deuxième année, et seulement 150 000 hectares au cours de la troisième et dernière année d’intervention. Toutes les opérations seront réalisées dans le respect de la santé humaine et de l’environnement.

La stratégie prévoit également:

• la création et la formation d’une Cellule de veille acridienne au sein de la Direction de la protection des végétaux, pour le suivi et l’analyse des situations acridiennes dans toute la zone d’invasion;

• les opérations de prospection aériennes et terrestres;

• le suivi des opérations de lutte antiacridienne et l’atténuation éventuelle de leur impact pour préserver la santé humaine et de l’environnement;

• des formations à la gestion des pesticides et des opérations de lutte.

Une évaluation de l’impact de la crise acridienne sur les cultures et les pâturages sera réalisée tous les ans pour déterminer le type de soutien dont les ménages agricoles affectés ont besoin.

Visite d’adieu de l’Ambassadeur de Tunisie à la Commission de l’Union Africaine

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 26 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — L’Ambassadeur Mokhtar CHOUACHI, Représentant Permanent de la Tunisie auprès de l’Union Africaine (UA,) a effectué, ce 25 mars 2013, une visite d’adieu à la Commission de l’UA au terme de sa mission à Addis-Abeba. Il y a été reçu par l’Ambassadeur Ramtane Lamamra, Commissaire à la Paix et à la Sécurité, qui assure l’intérim de la Présidente et du Vice-président de la Commission.

Les deux parties ont échangé des vues sur différentes questions de l’actualité politique africaine ainsi que sur les perspectives de renforcement de l’action africaine commune dans le prolongement de la célébration du cinquantenaire de l’OUA-UA sous le double signe du Panafricanisme et de la Renaissance africaine.

Le Commissaire Lamamra a tenu à exprimer à l’Ambassadeur CHOUACHI la haute appréciation de la Commission de l’UA et de sa Présidente, Mme Dlamini Zuma, pour l’importance de ses contributions aux activités des organes de l’Union Africaine et lui a rendu un hommage particulier pour les qualités humaines et professionnelles dont il a fait preuve durant sa mission. Il lui a présenté ses vœux de plein succès dans sa nouvelle mission.