France-Economie: La dette française est près de 2000 milliards d’euros

La dette publique de la France devrait atteindre près de 2000 milliards d’euros (2,7 trillions $) d’ici la fin de 2014, soit 95,1 pour cent du PIB, soit beaucoup plus que les estimations antérieures du gouvernement, a rapporté le quotidien le Figaro mardi.

La révélation est venue lorsque le commissaire aux comptes publics de la France a averti que la «spirale de la dette sociale » – se référant aux régimes de soins de santé, de la famille et de retraite du pays, qui contribuent à ses dépenses excessives – était « anormale et particulièrement dangereuse. »

Auparavant, le gouvernement avait déclaré que la dette publique globale de la France s’élèverait à 94,3 pour cent du produit intérieur brut (PIB) l’année prochaine.

Le ministre français des Finances, Pierre Moscovici n’a pas rejeté la nouvelle figure lorsqu’il a été interrogé à ce sujet sur France 2 mardi admettant que la dette publique atteindrait des niveaux «maximum» en 2014 avant de redescendre.

À la fin de 2012, la dette s’élevait à 90,2 pour cent du PIB, et le nouveau chiffre sera en hausse de plus de 120 milliards d’euros sur deux ans, selon le rapport du Figaro.

Les règles européennes exigent que la dette publique ne doit pas dépasser 60 pour cent du PIB ou d’être en dessous de ce ratio.

Didier Migaud, président de la Cour des Comptes – auditeur publique de la France – a déclaré mardi que la situation financière actuelle du système de santé généreux du pays était « préoccupante ».

Le système est une hémorragie d’argent, avec un déficit qui devrait atteindre près de huit milliards d’euros cette année.

Cela «maintient une spirale particulièrement anormale et particulièrement dangereuse sur la dette sociale», a dévoilé Migaud dans un rapport annuel sur l’état du système de sécurité sociale de la France.

L’endettement lourd du pays a suscité des inquiétudes que les marchés financiers pourraient se tourner contre la France, mais cela n’a pas encore eu lieu.

Les prix de l’emprunt de la France sont très raisonnables et ont même atteint des planchers records au cours des deux dernières années.

Dans son interview, Moscovici a insisté pour que la crédibilité de la France sur le marché de la dette n’e soit pas menacée, affirmant que le gouvernement a mis en œuvre des réformes « qui permettront au déficit primaire à baisser. »

Il a déclaré que le déficit primaire – qui ne comprend pas les paiements d’intérêts sur la dette – allait baisser légèrement en 2014 à partir de cette année de 1,7 pour cent du PIB.

Pendant ce temps, le déficit public global de la France en 2013 est dû à entrer à 4,1 pour cent du PIB, soit plus que les 3,9 pour cent d’accord avec l’UE et entrera à 3,6 pour cent l’an prochain.

Mais Moscovici a promis que Paris verra son échéance de l’UE mandatée de 2015 pour ramener le déficit en dessous de trois pour cent.

 

Pierre Moscovici répond à un séminaire au ministère de l'Economie à Paris la semaine dernière.
Pierre Moscovici lors d’un séminaire au ministère de l’Economie à Paris la semaine dernière.

Auteur de l’article : Anas.T

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