Si l’on peut qualifier la Tunisie post-révolution ça serait la Tunisie de toutes les dérives où bon nombres de choses que l’on croyait disparues ont fait leurs réapparition et à chaque jour son lot de malheurs.
On le savait tous qu’après la chute de Ben Ali et le chaos qui a régné sur le pays pendant un certain temps, le nombre de consommateurs de drogue douce a considérablement augmenté et plus particulièrement chez les adolescents dont beaucoup sont devenus carrément des accros au cannabis «zatla».
En effet ce sont les chiffres publiés par le quotidien «Assarih» dans son édition du lundi 7 octobre 2013 qui sont alarmants de la gravité de la situation. Toujours se lon le journal, il s’agirait de plus de la moitié des adolescents (près de 56%) qui seraient de grands consommateurs de « zatla ».
Autre chiffre alarmant par son importance, ils y auraient 92 mille hommes et 8 mille femmes intégrés dans des centres de désintoxication, c’est ce qu’a rapporté l’Association Tunisienne de Prévention de la Toxicomanie.
Certains ont expliqué la dépendance de nombreux jeunes à la drogue douce par la situation politique et sociale dans laquelle a sombré le pays après la révolution du 14 janvier, c’est le cas de Radhia Jerbi, présidente de l’union nationale de la femme tunisienne, qui a expliqué que la drogue serait une sorte de refuge pour ces jeunes là.
