Une série d’attentats à la voiture piégée dans la capitale irakienne, Bagdad, a tué au moins 36 personnes et blessé plus de 100, disent les sources officiels.
Selon la police, les attentats ciblés des marchés et des parkings dans les quartiers musulmans principalement chiites de la ville.
Il y a eu une recrudescence récente de la violence sectaire, suscitant des craintes d’un retour à l’effusion de sang de 2008.
Entre 4000 et 5000 personnes sont estimées avoir été tués jusqu’ici cette année.
Plusieurs dizaines de personnes sont mortes dans une vague d’attentats dimanche, y compris une explosion à un enterrement.
Les explosions de lundi ont frappé pendant l’heure de pointe à Bagdad, avec des rapports de 12 bombes, la plupart d’entre eux dans les quartiers chiites.
L’un des attentats les plus meurtriers a été signalé dans le district oriental Sadr City, où sept personnes ont été tuées et 75 blessées dans un marché aux légumes bondé.
Six autres ont été tuées dans Shuala, une zone principalement chiite du nord de Bagdad.
Le dimanche, au moins 25 personnes ont été tuées quand un kamikaze a attaqué une mosquée chiite au sud de la ville.
Erbil, la capitale normalement stable de la province autonome du Kurdistan irakien, a été frappé par une série d’attentats le même jour, tuant six membres des services de sécurité. Les fonctionnaires ont déclaré que la violence pourrait être lié à des combats entre djihadistes et les Kurdes en Syrie.
Personne n’a revendiqué la responsabilité pour les attaques de lundi, mais les insurgés sunnites musulmans ont été blâmés pour la récente vague de violence.
