CPR : Pour quiconque qui critique le gouvernement, des sanctions allant de 3 mois à 3 ans de prison

Le Congrès Pour République a présenté un projet de loi mettant en danger la liberté de presse en Tunisie et prévoyant des peines allant de 3 mois à 3 ans pour qui quiconque critiquerait le Président de la République, les membres du gouvernement et les instances qui relèvent de leur pouvoir.

L’AFP rapporte que ce projet de loi qui a été présenté par l’allié du parti islamiste Ennahda au pouvoir. Ce projet en question a été signé par les Dix députés suivant du CPR : Samir Ben Amor , Slim Ben Hemidène et Abdelwaheb Maâter, Samia Abbou, Amor Chétoui, Noura Ben Hassan, Ikbel Msadâa, Béchir Nefzi, Heythem Belgacem et Abdessalem Chaâbane

Ce projet de loi largement contesté « vise à permettre au pouvoir d’avoir une mainmise sur la presse pour échapper à toute critique, et menace le droit à une information libre et professionnelle », a déploré Kamel Laabidi, dirigeant de l’association Vigilance pour la démocratie et l’Etat de droit.

Voici le lien du projet de loi en langue arabe

Liberté de presse bafouée par le CPR
Liberté de presse bafouée par le CPR

Auteur de l’article : Iheb Ab

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