Agenda hebdomadaire prévisionnel de M. Pascal CANFIN Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé du Développement

PARIS, France, 22 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Agenda du lundi 25 au vendredi 29 mars 2013

Du mercredi 27 au vendredi 29 mars

Déplacement en Tunisie

Entretiens bilatéraux

Participation au « Forum Social Mondial »

Rencontres avec la société civile

Remarques introductives de l’Ambassadeur Ramtane Lamamra, Commissaire à la Paix et à la Sécurité

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 22 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Remarques introductives de l’Ambassadeur Ramtane Lamamra, Commissaire à la Paix et à la Sécurité, à la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité sur la situation en Guinée-Bissau – 22 mars 2013

Monsieur le Président du Conseil de paix et de sécurité,

Mesdames, Messieurs les membres du Conseil de paix et de sécurité,

Mesdames, Messieurs,

La situation en République de Guinée-Bissau a été examinée par votre Conseil au cours des réunions antérieures. Le rapport de la Mission conjointe d’évaluation UA/CEDEAO/CPLP/UE/NU effectuée en Guinée-Bissau du 16 au 21 décembre 2012, qui est soumis à votre examen, est le résultat de consultations approfondies avec les organisations internationales qui y ont pris part. Il donne un aperçu historique de la situation depuis le coup d’Etat du 12 avril 2012 et des développements subséquents, de même qu’il développe les thématiques qui ont constitué l’essentiel de l’interaction de la Mission conjointe avec les acteurs bissau-guinéens et les partenaires internationaux résidant à Bissau.

Les échanges entre la Mission et les différents interlocuteurs, en plus des considérations générales, se sont appesantis sur les questions spécifiques que sont : le processus de transition ; le processus électoral ; la réforme prioritaire du secteur de la défense et de la sécurité mais aussi celles de la Justice et de l’Administration ; la problématique de l’impunité et des droits de l’homme ; le fléau du trafic de drogue et des autres trafics illégaux ; la pêche illégale et la situation socioéconomique.

D’une manière générale, les acteurs bissau-guinéens, toutes tendances confondues, ont exprimé un grand intérêt à l’endroit de la Mission, ce qui a été ressenti autant comme un appel à l’assistance de la communauté internationale qu’un besoin d’encadrement et d’accompagnement. D’où l’invitation lancée à l’endroit des partenaires de la Guinée-Bissau pour qu’ils coordonnent leurs efforts et parlent d’une seule voix.

La Mission a noté avec satisfaction que, depuis la relance du fonctionnement du Parlement, une nouvelle dynamique est en cours. Elle s’est traduite par la mise en place d’une Commission parlementaire chargée de rédiger ce que les Bissau-guinéens appellent un « Pacte de régime », qui est en fait une nouvelle version du Pacte de Transition et de l’Accord politique conclus, à Bissau, au lendemain du coup d’Etat, entre les militaires et certains partis politiques. Il s’agit, à travers ce nouveau document, de prendre en compte les sensibilités des partis politiques qui n’avaient pas été signataires de ces instruments au départ et de leur permettre d’intégrer le processus de Transition afin de le rendre aussi inclusif que possible. Dans le même registre, il convient de relever les consultations menées par le Président de Transition en vue de l’élaboration d’une Feuille de route de la Transition qui sera validée par l’Assemblée nationale populaire.

Par ailleurs, la Mission a noté le rôle central joué par les militaires dans la conduite des affaires publiques et l’existence d’une collusion entre certains hommes politiques et les militaires. Il est alors évident que la conversion de l’armée bissau-guinéenne pour en faire une force républicaine passe nécessairement par la mise en œuvre de la réforme de la défense et de la sécurité. Deux facteurs permettent d’avoir des motifs d’espérer. Le premier, c’est la volonté et la disponibilité réaffirmées par les militaires de mettre en œuvre cette réforme, à condition qu’elle soit entreprise de façon objective et que ceux qui seront démobilisés partent dans la dignité. Le second, c’est le démarrage imminent de cette réforme, conformément au Mémorandum d’entente signé entre la Guinée-Bissau et la CEDEAO le 7 novembre 2012.

S’agissant du pouvoir judiciaire, de l’impunité et du trafic de drogue tant décriés, tous les interlocuteurs sont d’avis que toutes ces problématiques ne peuvent être prises en compte efficacement sans l’assistance de la communauté internationale. Il en est de même de la pêche illégale qui se pratique au détriment des intérêts vitaux de la Guinée-Bissau.

A la lumière de ce constat, la Mission a fait une série de recommandations qui définissent les rôles dévolus aux parties bissau-guinéennes et à la communauté internationale pour assurer la réussite du processus de retour à l’ordre constitutionnel et la mise en œuvre des réformes globales envisagées.

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais souligner pour m’en féliciter que dans le prolongement de la Mission conjointe, les principaux partis politiques qui s’étaient tenus en dehors du processus de Transition l’ont finalement intégré. Par ailleurs, la Commission parlementaire chargée de rédiger un « Pacte de régime » a élaboré un avant-projet qui reste à affiner. Quant au Président de Transition, il continue ses consultations en vue de l’élaboration de la Feuille de route attendue par l’Assemblée nationale populaire.

C’est dans ce contexte, qu’à l’initiative de l’UA, une réunion consultative sur la situation en Guinée-Bissau s’est tenue à Addis-Abeba, le 26 janvier 2013. Elle a regroupé les organisations internationales qui ont participé à la Mission conjointe d’évaluation susmentionnée. A cette occasion, les participants ont procédé à un échange de vues sur l’évolution de la situation dans ce pays et sur les conclusions de ladite Mission conjointe. À cet égard, ils sont convenus que le rapport de la Mission conjointe devait être soumis aux organes compétents respectifs des cinq organisations en vue de promouvoir des convergences dans leur appréciation des progrès réalisés et des perspectives de contributions coordonnées. Les participants ont, en outre, retenu le principe d’une seconde Mission conjointe à la suite de l’adoption de la Feuille de route.

Dans le même temps, la 42ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO tenue les 27 et 28 Février 2013 à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, a, entre autres, réitéré son appui à la Transition, décidé de prolonger la période de la Transition en Guinée-Bissau jusqu’au 31 décembre 2013, en tenant compte du processus en cours au sein de l’Assemblée nationale populaire, et invité la Commission de l’UA à soumettre, dans les meilleurs délais, un rapport consolidé de la Mission conjointe d’évaluation entreprise en décembre 2012, exprimant le vœu que ce rapport constituera un autre moyen de renforcement des efforts visant à créer le consensus au sein des partenaires internationaux sur la situation en Guinée-Bissau. Ayant été présent au Sommet de la CEDEAO et ayant eu le privilège d’interagir avec certains des Chefs d’État participants, y compris le Président en exercice, je sens le poids des attentes mais aussi celui du soutien politique dont nous bénéficions dans cette œuvre de paix.

Mesdames, Messieurs,

Comme vous avez pu le constater, les recommandations contenues dans le rapport de la Mission conjointe constituent une base du consensus nécessaire à l’action collective que les organisations internationales concernées pourraient mener, chacune selon les modalités qu’elle juge appropriées. Je soumets ainsi ce rapport à votre examen, convaincu que vous ne manquerez pas de lui accorder votre plein appui, donnant ainsi une chance réelle à la dynamique de rapprochement des acteurs bissau-guinéens ainsi qu’à la dynamique de mobilisation de la Communauté internationale en faveur de l’ouverture d’une ère qualitativement nouvelle et meilleure dans l’Histoire du peuple de Guinée-Bissau.

Je vous remercie.

Ouverture d’un espace d’accueil et d’information pour les entreprises françaises à l’ambassade de France en Libye (22 mars 2013)

PARIS, France, 22 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Pour accompagner les entreprises françaises qui souhaitent développer leurs activités en Libye, l’ambassade de France à Tripoli propose de mettre à leur disposition un espace d’accueil et d’information destiné à répondre aux questions sur les conditions d’accessibilité et les spécificités du marché libyen, ainsi que sur la situation politique et sécuritaire du pays.

Les entreprises intéressées par le marché libyen sont invitées à s’inscrire et à se faire connaître dès leur arrivée en Libye sur le portail de cet espace d’accueil et d’information à l’adresse suivante :

https://pastel.diplomatie.gouv.fr/fildariane/dyn/protected/accueil/formAccueil.html

Localisé dans les bureaux du service économique de l’Ambassade, cet espace d’accueil proposera un appui bureautique ainsi qu’une information actualisée sur la sécurité.

Le ministère des Affaires étrangères, qui a fait de la diplomatie économique une des priorités de sa politique étrangère, entend ainsi répondre aux préoccupations des entreprises qui manifestent de l’intérêt pour le marché libyen.

LE COMITÉ DU CONSEIL DE SÉCURITÉ CONCERNANT LA LIBYE MODIFIE SA LISTE D’INTERDICTION DE VOYAGER ET DE GEL D’AVOIRS

NEW YORK, 22 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Le 20 mars 2013, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a mis à jour l’entrée spécifiée ci-dessous à sa Liste des personnes et entités frappées d’une mesure d’interdiction de voyager et/ou de gel des avoirs. Les mises à jour ont été apportées en mode révision:

Numéro

Nom

Motifs

Éléments d’identification

13.

Al-Senussi, colonel Abdullah

(Inscrit sur la Liste le 26 février 2011, conformément au paragraphe 15 de la résolution 1970; le 17 mars 2011 en application du paragraphe 17 de la résolution 1970

Poste: Directeur du renseignement militaire. Participation du renseignement militaire à la répression des manifestations. Soupçonné d’avoir, dans le passé, participé au massacre de la prison d’Abu Selim. Condamné par contumace pour le bombardement du vol UTA. Beau-frère de Muammar Qadhafi.

Titre: Colonel

Date de naissance: 1949.

Lieu de naissance: Sudan

Alias: Ould Ahmed, Abdoullah

Numéro du passeport : B0515260

Date de naissance : 1948

Lieu de naissance : Anefif (Kidal), Mali

Date de délivrance : 10 janvier 2012

Lieu de délivrance : Bamako, Mali

Date d’expiration : 10 Jan 2017

Alias: Ould Ahmed, Abdoullah

Numéro de carte d’identité malienne : 073/SPICRE

Lieu de naissance : Anefif, Mali

Date de délivrance : 6 décembre 2011

Lieu de délivrance : Essouck, Mali

La Liste mise à jour peut être consultée sur le site Web du Comité à l’adresse ci-après: http://www.un.org/french/sc/committees/1970.

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SOULIGNE QUE 2013 MARQUE L’ANNIVERSAIRE D’ÉVÉNEMENTS IMPORTANTS CONTRE L’ESCLAVAGE DONT LA PROCLAMATION D’ABRAHAM LINCOLN

NEW YORK, 21 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, célébrée le 25 mars:

La traite transatlantique a sévi pendant 400 ans et fait plus de 15 millions de victimes. Des Africains et leurs descendants ont été victimes de ces actes brutaux et continuent d’en subir les conséquences.

En cette Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, nous disons aux peuples du monde qu’il ne faut jamais oublier ce crime mondial contre l’humanité.

Nous ne devons jamais oublier la torture, les viols et le massacre d’hommes, de femmes et d’enfants innocents, les familles qui ont été séparées, les vies qui ont été ruinées, et les conditions atroces sur les négriers, dans les plantations et sur les marchés d’esclaves. Ces infamies ne sauraient être enterrées par le temps, il faut les examiner, les comprendre et y remédier.

Alors que nous réfléchissons aux conséquences actuelles de cette tragédie, souvenons-nous de la bravoure dont ont fait preuve ceux qui ont tout risqué pour la liberté et ceux qui les ont aidés sur ce chemin périlleux. Leur courage devrait nous inspirer dans la lutte que nous menons contre les formes contemporaines de l’esclavage, du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée.

Cette année, tout en nous rappelant ces sombres souvenirs, nous avons une raison particulière de célébrer cette journée. Nous commémorons les 150 ans qui se sont écoulés depuis qu’Abraham Lincoln a publié la Proclamation d’émancipation, affranchissant ainsi des millions d’Afro-Américains de l’esclavage.

Cette année marque aussi d’autres événements importants. En 1833, l’esclavage a pris fin au Canada, dans les Antilles britanniques et au cap de Bonne-Espérance. Il y a environ 170 ans, en 1843, la loi mettant un terme à l’esclavage en Inde était signée. L’esclavage a été aboli en France il y a 165 ans, en Argentine il y a 160 ans, dans les anciennes Antilles néerlandaises il y a 150 ans et au Brésil il y a 125 ans.

En cette Journée, engageons-nous à honorer les victimes et à leur rendre leur dignité, et redoublons d’efforts en vue d’éliminer les séquelles de l’esclavage qui persistent dans notre monde.

Selon WaterAid, les gouvernements peuvent concrétiser l’accès universel à l’eau et à l’assainissement pour tous les Africains d’ici 2030

LONDRES, Royaume-Uni, 21 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Aujourd’hui, à l’occasion de la 20e édition de la Journée mondiale de l’Eau, WaterAid (http://www.wateraid.org) appelle les leaders du monde entier à soutenir l’objectif ambitieux de permettre à chaque Africain d’avoir accès à l’eau potable et à des conditions d’hygiène et d’assainissement décentes d’ici 2030.

Logo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/wateraid.jpg

Cet appel intervient au moment où 50 000 personnes vont participer à plus de 30 Marches pour l’eau partout en Afrique pour demander à leurs gouvernants d’honorer leurs promesses d’améliorer l’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates.

Ils se joindront aux plus de 350 000 personnes mobilisées pour participer aux Marches pour l’eau et l’assainissement partout dans le monde du 16 au 23 mars.

Comme l’explique la présidente du Libéria Ellen Johnson Sirleaf dans un rapport de WaterAid publié aujourd’hui :

« Résoudre la crise mondiale de l’accès à l’eau et à l’assainissement n’est pas une question de charité, mais d’opportunité. L’Organisation mondiale de la santé estime que chaque dollar investi dans l’eau et dans l’assainissement rapporte en moyenne quatre dollars grâce à une meilleure productivité. On contribue ainsi à une croissance économique durable et équitable. Pour le dire simplement, il ne sera pas possible de progresser vers l’élimination de la pauvreté, la réduction des inégalités et l’assurance d’un développement économique futur à long terme sans améliorer ces services. »

Le rapport de WaterAid « Partout et pour tous » présenté aujourd’hui (1) par la présidente du Libéria Ellen Johnson Sirleaf lors d’une réunion de l’ONU à La Haye aux Pays-Bas expose une vision de la façon de concrétiser l’accès universel à l’eau et à l’assainissement, et passe en revue les résultats obtenus jusqu’à présent dans ce domaine.

Le rapport conclut que la progression insuffisante observée au niveau des services d’eau et des conditions d’hygiène et d’assainissement est un frein aux progrès en matière de développement économique et humain, s’agissant en particulier de la santé, de la nutrition et de l’éducation des enfants. WaterAid cite des statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé qui illustrent les gains que représenterait l’accès de chaque Africain à l’eau potable et à un assainissement de base pour le continent.

L’Afrique pourrait dégager 33 milliards de dollars supplémentaires tous les ans si chaque habitant avait accès à ces services : 4,5 milliards résulteraient d’une baisse des coûts de santé, 7,2 milliards de la baisse de la mortalité et 2 milliards de la réduction des journées d’absence au travail. Mais le chiffre le plus effarant concerne les gains de temps qui sont chiffrés à 19,5 milliards de dollars(2).

L’accès de tous les Africains aux services de base permettrait d’épargner un grand nombre de vies sur le continent. Selon l’Institute of Health Metrics, un organisme de recherche sur la santé, environ 550 000 personnes meurent chaque année de maladies diarrhéiques en Afrique sub-saharienne(3), des décès dont l’Organisation mondiale de la santé estime qu’ils sont dus pour 88 % au manque d’accès à l’eau potable et aux mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement (4), ce qui veut dire que 480 000 Africains meurent tous les ans à cause du manque d’accès à ces services.

Pour Nelson Gomonda, responsable du programme pan-africain de WaterAid :

« Rien ne pourrait démontrer de manière plus éclatante que notre continent a véritablement commencé à réaliser son potentiel et à concrétiser ses promesses de progrès et de développement que le fait de permettre à chaque Africain d’avoir accès à l’eau potable.

« Aujourd’hui, 330 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à l’eau potable ; il reste donc un long chemin à parcourir mais nous pouvons désormais en entrevoir la fin. Alors que plus de 1 000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour à cause des maladies provoquées par le manque d’accès à l’eau et à l’assainissement, les Africains n’accepteront pas l’échec. Nous devons atteindre cet objectif.

Plus de 50 000 Africains vont participer à des Marches pour l’eau pour montrer que ces services sont ce que nous voulons et ce dont nous avons besoin en priorité. Les Africains sont bien conscients des conséquences du manque d’eau et d’installations sanitaires sur leur santé, leur situation économique, l’éducation de leurs enfants et les droits des femmes : l’eau et l’assainissement jouent un rôle dans chaque aspect du développement. C’est pour cela que l’amélioration de ces services aura un si grand impact pour notre continent et pour ses habitants ».

Aujourd’hui, 334 millions de personnes (soit 39 % de la population) n’ont pas accès à l’eau potable en Afrique sub-saharienne et un peu moins de 600 millions (soit 70 % de la population) n’ont pas d’assainissement de base(5).

Pour mettre fin à cette situation maintenant, WaterAid demande aux leaders du monde entier de :

1. Reconnaître la nécessité pour le cadre d’action qui va prendre la suite des Objectifs du Millénaire pour le développement après 2015 de refléter la contribution qu’apportent l’alimentation en eau, l’hygiène et l’assainissement aux autres volets de la lutte contre la pauvreté dont la santé, l’éducation, l’égalité hommes-femmes, la croissance économique et le développement durable ;

2. Définir au niveau de l’ONU un nouvel objectif mondial visant la concrétisation de l’accès universel à l’eau potable et à des conditions décentes d’hygiène et d’assainissement d’ici 2030 ;

3. Identifier les moyens d’accélérer le rythme de progression concernant l’assainissement pour réussir à concrétiser l’accès universel d’ici 2030.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour WaterAid.

NOTES AUX RÉDACTIONS

Interviews :

Des porte-parole sont disponibles sur demande pour répondre à vos questions. Veuillez contacter :

Hratche Koundarjian : Attaché de presse senior, WaterAid

Ligne directe : +44 (0)207 793 4909 / +44 (0)7905 911 039

Courriel : [email protected]

1. Le rapport « Partout et pour tous – Une vision pour l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement après 2015 » peut être téléchargé en cliquant ici (http://www.wateraid.org/~/media/Publications/partout-et-pour-tous.ashx).

2. Le rapport de l’OMS « Global costs and benefits of drinking-water supply and sanitation interventions to reach the MDG target and universal coverage » peut être téléchargé en anglais en cliquant ici (http://www.who.int/water_sanitation_health/publications/2012/globalcosts.pdf).

3. Institute of Health Metrics and Evaluation, Global Burden of Diseases 2012. Les données peuvent être consultées en anglais en cliquant ici (http://ihmeuw.org/5r).

4. Organisation mondiale de la santé. Les statistiques sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement peuvent être consultées en anglais en cliquant ici (http://www.who.int/water_sanitation_health/en/factsfigures04.pdf).

5. Le rapport OMS/UNICEF Progrès en matière d’alimentation en eau et d’assainissement – Rapport 2012 peut être téléchargé en cliquant ici (http://www.wssinfo.org/fileadmin/user_upload/resources/JMPreport_French.pdf).

Mali / Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

PARIS, France, 21 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

Q – Confirmez vous le rappel de l’ambassadeur au Mali ?

R – Dans le cadre d’un mouvement concernant plusieurs postes africains, la nomination notamment de M. Gilles Huberson comme Ambassadeur a été proposée aux autorités maliennes. La nomination comme Ambassadeur de M. Jean Félix-Paganon a été proposée aux autorités sénégalaises.

Entretien de M. Laurent Fabius avec son homologue tchadien, M. Moussa Faki Mahamat (Paris, 21 mars 2013)

PARIS, France, 21 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclaration du porte-parole

M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, a reçu ce matin M. Moussa Faki Mahamat, ministre des affaires étrangères et de l’intégration africaine de la République du Tchad.

Le Tchad est un partenaire essentiel de la France en Afrique centrale, qui apporte un appui militaire déterminant à l’opération Serval au Mali. Le ministre a ainsi rendu hommage à l’engagement des soldats tchadiens aux côtés des forces françaises. L’entretien a permis d’évoquer les perspectives de sortie de crise, notamment les efforts en vue de la mise en place d’une opération de maintien de la paix des Nations unies et en faveur de la réconciliation et de la démocratie au Mali.

Les ministres ont également abordé la crise en République centrafricaine, où la Communauté économique des États de l’Afrique centrale – que préside actuellement le Tchad – déploie d’importants efforts politiques et militaires en vue d’un règlement pacifique.

Ils se sont enfin entretenus des enjeux de sécurité régionaux au Sahel et notamment de la menace terroriste.

La FAO préconise un objectif Zéro déforestation illégale / Le changement climatique menace les forêts méditerranéennes : un nouveau rapport de la FAO

ROME, Italie, 21 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — En cette première Journée internationale des forêts que les Nations Unies célèbrent aujourd’hui, le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva a proposé que les pays visent un objectif Zéro déforestation illégale dans le cadre du débat post-2015.

«Dans de nombreux pays, la déforestation illégale dégrade les écosystèmes, réduit la disponibilité en eau et restreint l’offre de bois de feu, autant de facteurs qui compromettent la sécurité alimentaire, en particulier pour les pauvres», a expliqué M. Graziano da Silva lors d’une cérémonie en l’honneur de la Journée internationale des forêts. «Mettre un terme à la déforestation illégale et à la dégradation des forêts aiderait considérablement à éradiquer la faim et l’extrême pauvreté et à assurer la pérennité des ressources.»

«Aussi j’invite les pays à promouvoir la plantation forestière et à considérer un objectif Zéro déforestation illégale dans le cadre du débat post-2015. Ces deux actions doivent être étroitement liées. Et nous ne pourrons obtenir de résultats positifs que si les pays, les institutions financières internationales, l’ONU, la société civile et le secteur privé unissent leurs forces pour s’attaquer à ces questions.»

Les pays méditerranéens réagissent aux menaces qui pèsent sur leurs forêts

En parallèle, des représentants des pays du bassin méditerranéen se réunissent aujourd’hui à Tlemcen, en Algérie, à l’occasion de la Troisième semaine forestière méditerranéenne, qui se tient cette année du 17 au 21mars. Ils feront le point sur l’état des forêts de la région et adopteront un Cadre stratégique sur les forêts méditerranéennes.

Selon le premier rapport de la FAO sur L’État des forêts méditerranéennes, qui paraît également aujourd’hui, les forêts méditerranéennes seront durement frappées par le changement climatique et subissent une très forte pression démographique. D’où une concurrence toujours plus exacerbée dans la région pour des ressources alimentaires et en eau déjà insuffisantes.

Changement climatique et croissance démographique

En Méditerranée, les températures ont augmenté d’un degré au cours du XXe siècle alors que les précipitations ont reculé de 20 pour cent dans certaines zones du bassin. D’ici la fin du siècle, les températures auront augmenté de deux degrés supplémentaires d’après les prévisions, menaçant probablement d’extinction certaines espèces forestières et causant une perte de biodiversité.

D’ici 2050, la croissance démographique devrait porter le nombre d’habitants de la région méditerranéenne d’environ 500 à 625 millions. En conséquence, la pression exercée sur les forêts, sources de nourriture et d’eau, s’accentuera encore.

Des situations différentes caractérisent la région méditerranéenne. Dans les pays au nord du bassin, l’inexploitation des terres boisées a provoqué une hausse spectaculaire de l’incidence des feux de forêts. Au sud de la Méditerranée, la croissance démographique a entraîné un surpâturage des forêts ou une réduction du couvert forestier au profit soit de l’agriculture soit de l’expansion urbaine. Dans les deux cas, la conséquence est la déforestation et la dégradation des forêts, qu’aggravent les effets du changement climatique et des crises économiques. Selon le rapport, il devient urgent d’élaborer de nouvelles stratégies collaboratives pour une gestion viable de ces écosystèmes, aussi fragiles que vitaux. Dans des pays comme la Turquie ou la Tunisie, où l’engagement des pouvoirs publics est fort, le couvert forestier s’est considérablement reconstitué au cours des dernières décennies.

«La région méditerranéenne traverse de nombreux bouleversements, dans les structures de la société, les modes de vie et les conditions climatiques», commente le Sous-Directeur général de la FAO chargé des forêts M. Eduardo Rojas-Briales. «Non gérés, ces changements pourraient avoir un impact négatif sur les moyens de subsistance, la biodiversité, le risque de feu de forêts, les bassins versants ou la désertification. Il est urgent d’évaluer régulièrement l’état des forêts méditerranéennes au regard de données fiables et objectives et de gérer de façon plus durable les ressources forestières menacées».

De nouvelles stratégies pour les services environnementaux

Les forêts méditerranéennes constituent un puits de carbone significatif. En 2010, elles ont stocké près de 5milliards de tonnes de carbone, soit 1,6 pour cent du stock de carbone forestier mondial. Ces forêts fournissent également d’autres services écosystémiques précieux tels que la régulation de l’eau et du climat, la fourniture de produits ligneux et non ligneux et la conservation de la biodiversité. La région méditerranéenne est l’un des points chauds de la biodiversité mondiale. Elle recèle plus de 25 000 espèces de plantes qu’il convient de comparer avec les quelque 6 000 espèces présentes dans le centre et le nord de l’Europe.

Le rapport souligne que la valeur des forêts méditerranéennes et leur rôle vital dans l’adaptation au changement climatique et pour l’atténuation de ses effets devraient être reconnus aux échelles locale, régionale et nationale. Il exhorte les pouvoirs publics et les forestiers à encourager l’utilisation de produits ligneux et non ligneux comme le liège, afin de stocker le carbone à long terme, mais aussi à renforcer le potentiel d’investissement des petits exploitants travaillant dans le secteur des produits ligneux et non ligneux (pignons, nappes alfatières, champignons, miel, etc.).

Le rapport incite les forestiers à exploiter la variété des ressources génétiques forestières dans leurs pratiques sylvicoles et à privilégier les espèces les mieux à même de s’adapter à l’évolution des conditions climatiques.

A l’échelle locale, les forestiers devraient aussi améliorer l’aménagement des forêts afin de gérer les écosystèmes en optimisant la densité des arbres et de faire face aux pénuries d’eau, tandis qu’à large échelle leurs activités devraient comprendre la prévention systématique des feux de forêts.

La prévention des feux de forêts

Sous l’effet des changements climatiques, les risques de feux de forêts pourraient devenir plus fréquents et plus graves, prévient le rapport. Entre 2006 et 2010, environ deux millions d’hectares ont été affectés par les feux de forêts dans la région méditerranéenne. Sans prévention adéquate (notamment mesures de réduction des risques de feux de forêts et brûlages dirigés pendant l’hiver pour diminuer les niveaux de combustibles), des conditions météorologiques extrêmes pourraient causer des feux de forêts catastrophiques.

Ce rapport a été élaboré par plus d’une vingtaine d’institutions scientifiques et techniques et d’organisations non gouvernementales, et près de 50 auteurs et contributeurs coordonnés par la FAO et par le Plan Bleu, principal centre d’appui de la Commission méditerranéenne du développement durable. La FAO compte publier un État des forêts méditerranéennes tous les cinq ans, ce qui constituera un évènement fédérateur pour renforcer la mobilisation des acteurs impliqués dans la gestion des écosystèmes forestiers de la région.

S’appuyant sur les principales recommandations adoptées dans la Déclaration de Tlemcen durant son segment ministériel de haut niveau, la mise en œuvre du Cadre stratégique sur les forêts méditerranéennes pourrait contribuer utilement, au niveau régional, à adapter les politiques forestières nationales aux changements globaux qui affectent la région méditerranéenne.

L’Union Africaine se félicite des progrès continus dans les relations entre le Soudan et le Soudan du Sud

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 21 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, se félicite du déroulement réussi d’une réunion extraordinaire du Mécanisme conjoint politique et de sécurité (JPSM) entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud, tenue à Addis Abéba, du 16 au 19 mars 2013. La réunion était co-présidée par les deux Ministres de la Défense, à savoir le Général John Kong Nyuon du Soudan du Sud et le Général de corps d’armée Abdel Raheem Mohammed Hussein, et facilitée par S.E. Abdusalami Abubakar, membre du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’UA pour le Soudan et le Soudan du Sud.

Au cours de la réunion, le Commandant de la Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abyei (FISNUA), le Général Yohannes Tesfamariam, a fait un rapport intérimaire sur la mise en œuvre des accords sécuritaires. Les deux parties ont rempli leurs obligations s’agissant du retrait de leurs forces vers leur côté respectif de la frontière, et leurs moniteurs sont sur le point d’être aéroportés vers le siège du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière (JBVMM), à Kadugli. Les deux parties ont aussi donné des assurances sur le fait que les moniteurs de chaque Etat pourront opérer sans entrave sur le territoire de l’autre. Le Commandant de la FISNUA s’est aussi déclaré convaincu que des progrès supplémentaires seront accomplis dans les jours à venir.

La Présidente de la Commission félicite les parties pour les efforts exceptionnels qu’elles ont déployés, afin de respecter les délais très courts pour l’opérationnalisation de la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée (SBDZ). Elle a félicité la FISNUA pour son action continue en appui au Soudan et au Soudan du Sud, action qui a été cruciale dans l’accomplissement des résultats enregistrés à ce jour par les parties.

La Présidente de la Commission lance un appel au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il apporte son plein appui à ce processus. En particulier, elle exhorte le Conseil de sécurité à autoriser l’effectif supplémentaire de 1 126 éléments, y compris des éléments de soutien, tel que demandé par la FISNUA, pour faciliter la protection des moniteurs du JBVMM.

La Présidente de la Commission se félicite de l’esprit positif et de coopération dont ont fait preuve les parties, et note avec satisfaction les progrès tangibles qu’elles ont accomplis dans la mise en œuvre des accords visant à opérationnaliser la SBDZ. La Présidente de la Commission souligne qu’il s’agit là de mesures importantes pour promouvoir la confiance requise pour faciliter la normalisation complète de leurs relations sur la base de leur engagement à bâtir deux Etats viables. La Présidente de la Commission est convaincue que le même esprit et engagement continueront à guider les efforts en cours des parties pour remplir les obligations qui sont les leurs.