UNE EQUIPE DE LA CEDEAO VISITE DES REALISATIONS DU PROJET PADEP EN FAVEUR DES REFUGIES LIBERIENS EN GUINEE

ABUJA, Nigeria, 14 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Une équipe multidisciplinaire de la Commission de la CEDEAO vient d’effectuer dans la région administrative de Nzérékoré, en Guinée, une mission destinée à évaluer les résultats du Projet d’appui à la CEDEAO pour le Développement et la Paix (PADEP) dont l’objectif sectoriel est de contribuer à la promotion de la paix et du développement dans les Etats membres.

Conduite en partenariat avec la délégation locale du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et ses partenaires de mise en œuvre, la mission a essentiellement consisté en des visites de terrain et des échanges avec les bénéficiaires du projet sur l’appropriation et les conditions de pérennisation des acquis eu égard à la perspective de sa clôture prochaine.

En effet, le PADEP, dont la mise en œuvre a débuté en mai 2006 grâce à une subvention de 15 millions de dollars US consentie par la Banque africaine de développement (BAD), sera officiellement clos le 30 juin 2013. Le projet a été conçu pour couvrir les Etats de la CEDEAO, en se concentrant prioritairement sur les pays les plus durement éprouvés par des guerres et crises liées aux conflits (Guinée, Guinée-Bissau, Libéria et Sierra Leone).

L’objectif spécifique du PADEP est de renforcer les capacités institutionnelles de la CEDEAO et de la société civile dans les pays en situation de conflit en vue d’assurer la coordination et la mise en œuvre de la gestion des conflits et des actions préventives dans un environnement caractérisé par la bonne gouvernance.

La mission pluridisciplinaire de la CEDEAO sur la Guinée, à l’instar de celles qui se sont rendues ces dernières semaines en Sierra Leone, au Libéria et en Guinée-Bissau, a surtout permis de voir des réalisations effectuées sur place dans le cadre du PADEP, essentiellement en faveur des réfugiés libériens établis dans la région, en collaboration avec l’UNHCR, partenaire privilégié de la CEDEAO dans l’opération.

En compagnie du point focal UNHCR pour le PADEP, Mme Marion Badot, et de représentants d’ONG partenaires telles que l’Agence de coopération et de recherche pour le développement (Acord) et l’Organisation pour le développement intégré communautaire de la Guinée (Odic), les membres de la mission de la CEDEAO ont vécu, trois jours durant, les réalités de ces ex-réfugiés.

Trois sites de la Région forestière de la Guinée, frontalière avec le Libéria, ont été visités entre le 8 et le 10 mai 2013. Il s agit précisément des réalisations dans les localités de Kouankan et de Lainé, mais aussi dans la banlieue de Nzérékoré, la principale ville de la zone.

Pilotée par M. Dieudonné NIKIEMA, gestionnaire du Fonds de la CEDEAO pour la paix (EPF), qui coordonne le projet PADEP, la délégation venue d’Abuja était conduite par M. Daniel Lago, conseiller juridique principal à la Direction des Affaires juridiques de la Commission de la CEDEAO. Elle comprenait également MM. Edmond Nanevie Amegassi, chef de division au Bureau de l’audit interne, Amadou Diouf, expert du Programme communautaire de développement (PCD) de la CEDEAO, et Mamadou Amat, chargé de communication à la Commission de la CEDEAO. Elle était également accompagnée d’une équipe de l’Autorité nigériane de télévision (NTA), chargée de produire un documentaire sur la mise en œuvre du PADEP dans les quatre pays cibles.

Répondant aux sollicitations et questions de la délégation, les bénéficiaires, responsables UNHCR, représentants d’ONG et opérateurs locaux ont montré dans les détails les programmes réalisés sur ces sites dans le cadre du PADEP et qui s’inscrivent tous dans le cadre du volet «intégration socioéconomique et réhabilitation des réfugiés».

Les échanges ont permis à la mission de s’enquérir du déroulement effectif du processus de sélection et d’accompagnement des réfugiés par les partenaires de mise en œuvre à travers des sessions de formation en entreprenariat, en initiation et en gestion d’activités génératrices de revenus (AGR).

L’aptitude ou l’expérience particulière du réfugié à mener certains types d’activités est également prise en compte ainsi que la disponibilité d’un plan d’affaires. Enfin, l’appui porte essentiellement sur l’achat de produits pour les activités commerciales, l’approvisionnement en semences et/ou matériel agricole, l’acquisition d’animaux, de matériel d’entretien et d’alimentation pour l’élevage commercial et la pisciculture…

La fourniture de kits et matériels de construction pour les puits améliorés et les maisons, l’acquisition de médicaments par les mutuelles et le paiement de frais d’adhésion par les réfugiés, de même que l’achat de semences et de produits phytosanitaires pour l’agriculture ont contribué à améliorer les conditions de vie des bénéficiaires. .

Accueillie sur place par les autorités locales, aussi bien à Kouankan qu’à Lainé, la délégation a visité trois des puits améliorés avec pompe manuelle et quelques-unes des 85 maisons réalisés dans le cadre du PADEP, ainsi que les deux centres de santé, qui ont également bénéficié de l’appui du projet.

Dans le cadre des AGR, un étang piscicole et une porcherie permettent aux intéressés, organisés en coopératives, de bénéficier à la fois d’une meilleure alimentation et de revenus assez conséquents. Un des réfugiés aujourd’hui intégrés, Vonter Wilson, âgé de 47 ans et ayant fui la guerre dans son pays en 1993, a ouvert une boutique de vente d’accessoires pour téléphones mobiles grâce à l’aide fournie par le PADEP.

Dans cette localité non connectée au réseau électrique guinéen, M. Wilson et son épouse, équipés d’un groupe électrogène, font des affaires très lucratives en monnayant la recharge des appareils portables. Après avoir déchargé leurs téléphones par les appels effectués dans la journée, les habitants se bousculent au portillon pour les réalimenter, contre paiement, sur la batterie de chargeurs du couple Wilson.

Pas très loin d’eux, sur la même rue, les dames Wata Kosia et Shea Koroma, associées à un autochtone du nom de Kaman Camara, tiennent une boutique bien achalandée en divers produits de consommation courante, et avouent bien s’en sortir sur le plan financier.

A ce jour, sur le financement octroyé par la BAD, la CEDEAO a fait décaisser en faveur de la Guinée un total de plus de 1 million de dollars US dans le cadre du programme PADEP, et qui aura touché pour ce pays environ 12 000 réfugiés, dont 10 000 Libériens et 2 000 Sierra-léonais.

Dans leurs échanges avec la mission, les réfugiés ont positivement apprécié leur collaboration avec l’UNHCR et les autres partenaires et exprimé leur profonde gratitude envers la CEDEAO et la BAD, soulignant l’impact très positif du projet à travers la possibilité d’extension de l’échelle de leurs activités et, en conséquence, d’augmentation de leurs bénéfices.

Ils ont notamment insisté sur l’amélioration sensible de leurs conditions de vie, les revenus supplémentaires générés leur ayant permis de mieux subvenir aux besoins de leurs familles et aux frais d’éducation de leurs enfants, dont la plupart sont nés en Guinée forestière et vivent les mêmes conditions que leurs congénères autochtones.

Il persiste cependant quelques difficultés, qui portent principalement sur la disponibilité des médicaments et les fréquentes ruptures pour certains remèdes essentiels. En outre, les bénéficiaires ont souligné le coût assez élevé, selon eux, de la part qu’ils doivent acquitter (30%) pour bénéficier d’une maison à usage d’habitation.

Au cours de la réunion d’évaluation tenue à la fin de la visite avec la responsable de la délégation du HCR à Nzérékoré, Mme Aminata Bamba, la mission de la CEDEAO a manifesté une satisfaction globale sur les réalisations du programme et noté l’impact réel des infrastructures construites en partenariat avec les réfugiés en vue de leur intégration locale et l’amélioration de leurs conditions de vie.

La mission a salué la qualité de la réalisation et de la gestion des puits améliorés ainsi que le relatif succès du volet «activités génératrices de revenus», avant d’observer la bonne visibilité des bailleurs de fonds que sont la BAD et la CEDEAO sur les infrastructures ainsi que la bonne appréciation de l’UNHCR et des autres partenaires de mise en œuvre de la part des bénéficiaires.

En réponse, Mme Bamba et ses collaborateurs ont apporté des précisions utiles sur les observations formulées, indiquant notamment que le protocole pour l’acquisition des maisons a été révisé pour rendre plus supportable la contribution des bénéficiaires.

La chef de la délégation du HCR dans la zone de Nzérékoré a enfin remercié la CEDEAO et plaidé pour le renouvellement ainsi que la hausse de son appui en vue d’aider plus de réfugiés à s’intégrer.

La société américaine Blumberg Grain établit un centre de fabrication de systèmes de stockage des céréales haute technologie en Afrique de l’Ouest

MIAMI, 13 décembre 2012 /PRNewswire via African Press Organization (APO)/ — La société Blumberg Grain basée aux États-Unis, un fournisseur mondial verticalement intégré de systèmes de stockage des céréales et des aliments de haute technologie, a annoncé aujourd’hui ses projets visant à construire une usine de fabrication et un pôle d’exportation en Afrique de l’Ouest. L’investissement devrait créer plus de 1 000 emplois et générer des exportations d’une valeur de plus de 1,25 milliard USD pour le pays d’accueil du centre. Blumberg Grain a mentionné le Ghana, le Nigeria et la Namibie parmi les emplacements envisagés.

Blumberg Grain prévoit de choisir ses partenaires commerciaux et le site de son centre d’ici le premier trimestre 2013 et de commencer la production au cours du deuxième semestre de l’année prochaine, dans le cadre de sa stratégie mondiale visant à ouvrir de telles plaques tournantes dans le monde entier.

Une fois mis en place, le centre ouest-africain fournira des entrepôts et des systèmes de gestion des stocks de pointe, ainsi que des plateformes de gestion des stocks alimentaires et de bourse de marchandises.

La technologie en instance de brevet de Blumberg Grain est conçue pour endiguer un problème mondial croissant : la volatilité des disponibilités alimentaires en raison des pertes après récolte de céréales, de fruits et légumes frais et d’autres denrées périssables. Dans certaines régions du monde, les pertes après récolte ont atteint le niveau inquiétant de 60 pour cent. Les systèmes de stockage et de conservation des aliments innovants de Blumberg Grain peuvent contribuer à diminuer les pertes dans les champs et après récolte pour se situer à moins de cinq pour cent.

« Le processus de sélection de l’usine de fabrication et du pôle d’exportation sont en cours depuis quelques mois, et de nombreux pays ouest-africains ont manifesté un très vif intérêt », a déclaré Philip Blumberg, président et directeur général de Blumberg Capital Partners.

« Notre centre nous offre un avantage concurrentiel significatif, notamment face aux sociétés chinoises qui ont tendance à faire appel à leur pays d’origine pour la main-d’œuvre et les matériaux. Nous nous engageons à favoriser l’emploi et la formation locaux, ainsi qu’à travailler avec des sociétés locales pour l’approvisionnement en acier, la logistique et les services d’ingénierie, en augmentant ainsi significativement le PIB du pays d’accueil de notre centre. »

L’usine de fabrication de Blumberg Grain et son pôle d’exportation produiront initialement 1 200 entrepôts par an. La demande pour une telle technologie en Afrique de l’Ouest est estimée à 6,3 milliards USD.

« Nos entrepôts sont à la fois rentables et technologiquement extensibles », a précisé Christian Rath, vice-président principal chez Blumberg Grain, avant de poursuivre, « Par exemple, chaque entrepôt peut être relié électroniquement à des systèmes de gestion des stocks sophistiqués et à des bourses de marchandises mondiales, permettant aux pays et aux entreprises commerciales de surveiller à distance leurs disponibilités alimentaires et de tirer profit des conditions tarifaires en période de pointe sur le marché. »

Les entrepôts sont préfabriqués et donc plus rapides à déployer dans le monde. Facilement transportables, ils peuvent être facilement déplacés dans des zones rurales afin d’atténuer les pertes après récolte dans les fermes. Lorsqu’ils sont construits ensemble dans des centres régionaux les entrepôts peuvent également servir de grands terminaux de céréales et de fruits et légumes frais, contribuant à la sécurité et l’innocuité accrues des magasins alimentaires des multinationales et des gouvernements des États souverains.

L’offre de Blumberg Grain comporte un système de stockage en gros autonome supérieur aux silos de céréales traditionnels fabriqués en acier, tant en matière de coût, de qualité du stockage que de sécurité des opérations. Le système ferme hermétiquement les céréales dans des conteneurs personnalisés d’une capacité de jusqu’à 1,5 tonne chacun. Les conteneurs ne nécessitent pas de fumigation, ce qui élimine l’utilisation des produits chimiques. Ce système de stockage élimine 100 pour cent des ravageurs qui sont l’une des principales causes d’endommagement des céréales, selon une étude réalisée en 2012 par la Iowa State University.

À propos de Blumberg Grain

Blumberg Grain, une division opérationnelle de Blumberg Capital Partners, est basée à Miami (Floride), et possède des bureaux à New York, Chicago et Washington, D.C., ainsi qu’un centre de recherche-développement et d’ingénierie affilié situé à Des Moines (Iowa).

Dans le cadre de sa stratégie de croissance internationale, Blumberg Grain mettra sur pied des usines de fabrication et des pôles d’exportation en Afrique de l’Ouest, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Asie centrale et du Sud-Est et en Europe de l’Est.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le site www.blumberggrain.com.

CONTACT : Joe Perone, Healy Corporate Communications, +1-908-581-4671, [email protected], ou Jeff Baum, Healy Corporate Communications, +1-214-415-8220, [email protected]

Communiqué de la 375e réunion de la CPS sur la situation en Somalie

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 16 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 375ème réunion tenue le 10 mai 2013, a adopté la décision qui suit sur la situation en Somalie :

Le Conseil,

1. Prend note de la communication faite par le Commissaire à la Paix et à la Sécurité sur la situation en Somalie et des résultats de la Conférence sur la Somalie, tenue à Londres, le 7 mai 2013. Le Conseil prend également note des communications faites par les représentants de la République fédérale de la Somalie, l’Ethiopie, en sa qualité de Président en exercice de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), des Nations unies, de l’Union européenne, de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis ;

2. Se félicite des derniers développements intervenus en Somalie, en particulier les progrès politiques accomplis et les efforts déployés pour régler les questions constitutionnelles pendantes. À cet égard, le Conseil se félicite des initiatives prises par le Gouvernement fédéral pour interagir avec les autorités régionales à travers la sensibilisation et le dialogue, aux fins de promouvoir la réconciliation et l’unité nationales, ainsi que des efforts déployés pour reconstruire les forces armées, intégrer les milices et régler la question des combattants qui se sont désengagés. Le Conseil se félicite également de l’Accord pour le dialogue signé entre le Président Hassan Sheikh Mohamud et le Président Ahmed Silanyo du Somaliland ;

3. Se félicite des résultats de la Conférence sur la Somalie, tenue à Londres le 7 mai, et appelle à un suivi effectif. A cet égard, le Conseil exhorte tous les partenaires concernés à honorer les engagements pris ;

4. Félicite l’AMISOM pour ses efforts continus visant à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie. Le Conseil appelle à un soutien accru à l’AMISOM, notamment en ce qui concerne les multiplicateurs de force, afin de permettre à la Mission, avec le soutien des Forces nationales de sécurité somaliennes, de consolider les progrès réalisés sur le terrain et d’élargir les zones sous contrôle des autorités somaliennes. À cet égard, le Conseil exhorte les Nations unies et d’autres partenaires à apporter leur aide pour répondre à ces besoins ;

5. Demande à la Commission de soumettre un rapport, dans un délai de 30 jours, sur les questions soulevées dans la résolution 2093(2013) du Conseil de sécurité des Nations unies, y compris sa réponse au Conseil de sécurité des Nations unies;

6. Rend hommage à Augustine Mahiga, Représentant spécial sortant du Secrétaire général des Nations unies et chef du Bureau politique des Nations unies pour la Somalie (UNPOS), pour son engagement et son travail remarquable. Le Conseil se félicite de l’établissement prévu, le 3 juin 2013, à Mogadiscio, de la Mission d’assistance des Nations unies pour la Somalie (UNSOM). Le Conseil prend note de la nomination par le Secrétaire général des Nations unies de Nicholas Kay, du Royaume uni, comme son nouveau Représentant spécial pour la Somalie, et exhorte le nouveau Représentant spécial à travailler étroitement avec le Représentant spécial de l’UA pour la Somalie;

7. Prend note des résultats de la 9ème réunion du Comité de coordination des opérations militaires (MOCC), tenue à Addis Abéba, le 10 avril 2013, et attend avec intérêt la mise en œuvre effective des mesures appropriées convenues en ce qui concerne l’allocation des troupes par secteur pour les tâches à entreprendre ;

8. Décide de rester activement saisi de la question.

LE NOUVEAU REPRÉSENTANT PERMANENT DE L’OUGANDA AUPRÈS DES NATIONS UNIES PRÉSENTE SES LETTRES DE CRÉANCE

NEW YORK, 16 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le nouveau Représentant permanent de l’Ouganda auprès des Nations Unies, M. Richard Nduhuura, a présenté aujourd’hui ses lettres de créance au Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon.

Depuis 2006, M. Nduhuura était Ministre d’État à la santé de l’Ouganda.

Il a été successivement Ministre d’État à l’industrie (2001-2003), Ministre d’État au commerce (2003-2005) et Ministre d’État aux gouvernements locaux (2005-2006). Après avoir servi comme vétérinaire au Ministère des industries animales et des pêches, de 1979 à 1989, il s’est installé à son compte comme vétérinaire et agriculteur.

Richard Nduhuura a obtenu, en 1979, un diplôme de vétérinaire auprès de l’École de médecine vétérinaire de l’Université Makerere.

Né le 17 février 1956, M. Nduhuura est marié et père de trois enfants.

Favoriser la sécurité et la stabilité au Mali et dans la grande région du Sahel

OTTAWA, Canada, 14 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le ministre des Affaires étrangères John Baird et la secrétaire parlementaire du ministre de la Coopération internationale, Mme Lois Brown, ont annoncé aujourd’hui que le Canada accroîtra son appui au Mali pour l’aider à rétablir la démocratie, retrouver la stabilité et préserver son intégrité territoriale.

« Le Canada est déterminé à combattre le terrorisme sous toutes ses formes, a affirmé le ministre Baird. Au Mali, cela signifie que nous collaborons avec nos partenaires régionaux et internationaux pour veiller à ce que ce pays ne devienne pas un refuge pour les djihadistes et les extrémistes, et l’aider à rétablir un ordre démocratique qui, par le passé, a servi de modèle pour l’Afrique. »

Le ministre Baird visite actuellement un pays voisin, le Ghana, qui a joué un rôle de leader régional dans les efforts entrepris pour mettre fin à la crise malienne et éviter que le Mali ne sape la stabilité de toute la région du Sahel. « Des démarches comme celles-ci aident à renforcer la sécurité au Mali, en Afrique et, au bout du compte, au Canada même », a-t-il ajouté.

Le Canada s’engage à fournir une somme supplémentaire de 10 millions de dollars, qui servira notamment à appuyer la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) jusqu’à ce qu’une nouvelle mission des Nations Unies puisse être mise sur pied. Le Canada contribuera également à un fonds d’affectation spéciale administré par l’ONU pour aider le Mali à rétablir les institutions démocratiques avant les élections prévues en juillet et à préserver son intégrité territoriale. En outre, le Canada contribuera au programme de formation mis sur pied par l’Union européenne pour aider les forces armées maliennes à protéger les droits fondamentaux de la population civile.

« Le Canada étant l’un des principaux donateurs, il continuera de soutenir la fourniture d’aide alimentaire et la prestation de services de santé de base à la population malienne », a déclaré la secrétaire parlementaire Lois Brown, qui assistera à une rencontre de haut niveau sur le Mali à Bruxelles, mercredi, au nom du ministre de la Coopération internationale, l’honorable Julian Fantino. « Le Canada est un voisin compatissant et continuera de collaborer avec les autres bailleurs de fonds, les organisations non gouvernementales canadiennes et des organisations multilatérales comme le Programme alimentaire mondial pour aider à sauver des vies humaines et à alléger la souffrance au Mali. »

Le Canada continue également de fournir l’assistance humanitaire et l’aide au développement requises, par l’intermédiaire d’organisations non gouvernementales.

Le Canada est depuis longtemps un important bailleur de fonds pour la réalisation de projets au Mali. En outre, le Canada contribuera directement au financement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) par l’intermédiaire de ses quotes-parts versées aux Nations Unies.

Lois Brown, secrétaire parlementaire, lors d’une conférence de haut niveau des donateurs sur le Mali

BRUXELLES, Royaume de Belgique, 16 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le 15 mai 2013

Bruxelles (Belgique)

Le Canada, en tant qu’ami de longue date du Mali, est déterminé à aider la population malienne.

En janvier dernier, le Canada a répondu aux besoins immédiats des Maliens en leur offrant une aide vitale d’urgence.

La situation au Mali, de même que les répercussions qu’elle pourrait avoir sur la stabilité de la région du Sahel et des autres pays, nous inquiètent toujours.

Le ministre canadien de la Coopération internationale, Julian Fantino, a énoncé les conditions sous lesquelles nous pourrons rétablir l’aide directe au gouvernement du Mali.

Nous encourageons le gouvernement provisoire à organiser des élections légitimes le plus tôt possible.

Nous gardons toujours espoir en cette avenue, puisque c’est celle qui mènera le peuple malien vers la prospérité et la sécurité à long terme.

Entre-temps, nous continuons à collaborer avec nos partenaires non gouvernementaux dans le cadre de notre important travail humanitaire et de développement.

Aujourd’hui, je suis heureuse d’annoncer que le Le Canada investira soixante-quinze millions de dollars (75 M$) pour contribuer à l’amélioration de l’accès à la nourriture, aux services de santé et à l’éducation.

Cette aide au développement vient compléter le soutien humanitaire vital que nous offrons sans relâche.

Elle s’ajoute également aux dix millions de dollars (10 M$) que nous avons annoncés plus tôt cette semaine afin :

d’appuyer la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine, jusqu’à ce qu’une nouvelle mission des Nations Unies soit mise en place;

d’aider à rétablir les institutions démocratiques en prévision des élections qui auront lieu en juillet et à préserver l’intégrité territoriale du Mali;

de contribuer à la formation dirigée par l’Union européenne visant à aider les forces armées maliennes à protéger les droits fondamentaux des civils maliens.

Le Canada continuera de jouer un rôle de premier plan dans l’aide apportée à la population malienne pour que celle-ci bâtisse un pays plus pacifique et plus prospère…

… un pays où tous les citoyens et toutes les citoyennes peuvent profiter des possibilités qu’apportent une meilleure stabilité et une plus grande prospérité.

Merci.

La BAD contribue pour 240 millions d’euros au redressement du Mali

TUNIS, Tunisie, 15 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) s’est engagé, par la voix de son président, Donald Kaberuka, à soutenir les efforts de sortie de crise et de relance de l’économie du Mali, en mettant 240 millions d’euros à la disposition du pays. C’était à l’occasion de la Conférence des donateurs du Mali, organisée par la France et l’Union européenne, à Bruxelles, en Belgique.

Photo Donald Kaberuka: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/photos/donald-kaberuka-afdb-president.jpg

Logo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/african-development-bank-2.png

Dans l’immédiat, cette assistance, accordée via le Fonds africain de développement (FAD) et la Facilité en faveur des États fragiles, est dévolue à quatre domaines : l’appui budgétaire ; l’appui spécifique à la gouvernance économique afin de renforcer les capacités de l’administration ; l’appui visant à restaurer les services sociaux de base fortement dégradés – notamment dans la santé et l’éducation – sur toute l’étendue du territoire – en particulier au nord du pays – ; et la relance du secteur privé grâce au soutien apporté à la réduction de la dette.

La BAD financera aussi la réalisation du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako, à hauteur de 56 millions d’euros, soit près de 37 milliards de FCFA. Un projet qui s’avère d’une extrême urgence en raison des besoins pressants induits par les nombreux déplacements des populations ayant fui la guerre au nord du pays. D’autres interventions aideront à soutenir l’agriculture et la sécurité alimentaire dans les régions de Koulikoro, Sikasso et Ségou, dans le cadre d’un programme chiffré à 35 millions d’euros, soit 23 milliards de FCFA.

Au cours de son intervention, le président de la première institution financière africaine s’est félicité de la mobilisation autour du redressement du Mali : « Cette conférence est la preuve que, ensemble et de manière coordonnée, nous pouvons trouver une partie des solutions dont le Mali et la région sahélienne ont besoin, pour sortir définitivement de la fragilité et de l’instabilité ».

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

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Déclaration de Catherine Ashton sur la situation à Madagascar suite à la présentation de la candidature du Président Rajoelina aux prochaines élections présidentielles

BRUXELLES, Royaume de Belgique, 15 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — La Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et

vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:

« La Haute Représentante suit avec préoccupation les derniers événements à Madagascar, notamment les candidatures du président de la transition M. A. Rajoelina, de Mme. L.

Ravalomanana et de l’ancien président M.D. Ratsiraka aux prochaines élections présidentielles.

Ces candidatures modifient le contexte des élections, et vont pour certaines à l’encontre d’engagements pris.

Elle soutient les efforts de médiation de la SADC, ainsi que le récent communiqué de sa troïka.

L’UE sera attentive aux conclusions de la réunion prochaine du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA.

Le respect de la feuille de route de la transition est essentiel. Toutes les forces politiques malgaches doivent, dans l’intérêt du pays, œuvrer à créer un cadre politique apaisé et neutre en vue des prochains élections.

En étroite coordination avec ses partenaires africains l’UE tiendra compte des conditions de préparation des prochaines élections pour déterminer le soutien à apporter à leur organisation. »

Le Canada confirme son engagement envers le développement du Mali

BRUXELLES, Royaume de Belgique, 15 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — En tant que principal donateur, le Canada continuera à fournir de la nourriture et des services de santé de base à la population du Mali. Aujourd’hui, au nom de l’honorable Julian Fantino, ministre de la Coopération internationale, la députée Lois Brown, secrétaire parlementaire du ministre de la Coopération internationale, a réaffirmé le soutien du Canada à l’égard de la population du Mali à l’occasion d’une conférence internationale des donateurs à Bruxelles.

« À titre de donateur principal, le Canada veut s’assurer que l’on répond aux besoins élémentaires du peuple malien, a déclaré la députée Brown. Pendant la conférence, le Canada a de nouveau montré que sa démarche consiste toujours à aider les Maliens à construire un nouveau Mali sur des assises plus solides. »

Le Canada a participé à cette conférence importante dans le but de mobiliser l’appui nécessaire pour s’attaquer aux grosses difficultés qui entravent le développement du Mali. La députée Brown a annoncé un nouvel investissement visant à atténuer le risque de troubles civils et à poursuivre la prestation des services de base en matière de santé, de sécurité alimentaire et d’éducation. Cet investissement appuie le Plan de redressement durable du Mali pour 2013 2014.

« Le Canada est un voisin compatissant, a affirmé le ministre Fantino. Il continuera à collaborer avec d’autres donateurs, avec des organisations non gouvernementales canadiennes et des organisations multilatérales, comme le Programme alimentaire mondial, pour offrir de la stabilité à la population du Mali. »

L’engagement annoncé cette semaine que le Canada se soit engagé à verser la somme supplémentaire de 10 millions de dollars, afin :

d’appuyer la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine jusqu’à ce qu’une nouvelle mission des Nations Unies puisse être mise sur pied;

d’aider à rétablir les institutions démocratiques avant les élections prévues pour juillet et à préserver l’intégrité territorial du Mali;

de soutenir l’Union européenne dans ses efforts pour assurer l’instruction des Forces armées maliennes afin qu’elles puissent protéger les droits fondamentaux des civils maliens.

Le Canada est résolu à aider des pays comme le Mali. Le Plan d’action économique de 2013 réaffirme l’engagement pris par le Canada à l’égard du développement international et de l’assistance humanitaire. Le nouveau ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement permettra de rendre l’aide plus efficace, transparente et ciblée et de continuer d’améliorer le sort des personnes démunies à l’échelle internationale.

Les produits forestiers sont essentiels à la lutte contre la faim / Une nouvelle étude de la FAO souligne le rôle des insectes dans l’alimentation humaine et animale

ROME, Italie, 13 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Les forêts, les arbres sur les exploitations et l’agroforesterie sont essentiels à la lutte contre la faim et devraient être mieux intégrés aux politiques de sécurité alimentaire et d’utilisation des sols, a affirmé aujourd’hui le Directeur général de la FAO M. José Graziano da Silva lors de la Conférence internationale sur les forêts au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition qui se tient à Rome du 13 au 15 mai.

«Les forêts contribuent aux moyens d’existence de plus d’un milliard de personnes, y compris les plus démunis. Les forêts sont une source d’alimentation, d’énergie pour la cuisson des aliments, de fourrage pour les bêtes et de revenus pour acheter de la nourriture», a expliqué M. Graziano da Silva.

Le gibier et les insectes constituent souvent les principales sources de protéines en zone forestière, alors que les feuilles, les graines, les champignons, le miel et les fruits apportent les minéraux et les vitamines garant d’un régime nutritif.»

«Or, les forêts et les systèmes agroforestiers sont rarement considérés lors de l’élaboration des politiques de sécurité alimentaire et d’utilisation des terres. Souvent, les personnes en zones rurales ne disposent pas de droits d’accès reconnus aux forêts et aux arbres, ce qui compromet leur sécurité alimentaire. La contribution potentielle des forêts à la sécurité alimentaire et à la nutrition des ruraux devrait être davantage prise en compte», estime le Directeur général de la FAO.

Des insectes frits, sauvages ou d’élevage

Selon une nouvelle étude de la FAO présentée lors de la Conférence internationale sur les forêts pour la sécurité alimentaire et la nutrition, les insectes constituent une source majeure et facilement accessible d’aliments nutritifs et riches en protéines issus des forêts. On estime qu’ils s’inscrivent dans les régimes alimentaires traditionnels d’au moins deux milliards de personnes. La récolte et l’élevage d’insectes peuvent créer des emplois et des sources de revenus, pour l’instant essentiellement au niveau des ménages mais potentiellement aussi à l’échelle industrielle.

Une diversité étonnante de créatures

Avec environ un million d’espèces connues, les insectes représentent plus de la moitité de tous les organismes vivant sur la planète classifiés jusqu’ici.

D’après les recherches de la FAO, menées en partenariat avec l’Université de Wageningen aux Pays-Bas, plus de 1 900 espèces d’insectes sont consommées par les hommes sur le globe. À l’échelle mondiale, les principaux insectes consommés sont: les scolythes (31 %), les chenilles (18 %), les abeilles, les guêpes et les fourmis (14 %), les sauterelles et les criquets (13 %).

De nombreux insectes sont riches en protéines et en lipides mais aussi en calcium, en fer et en zinc. Le bœuf contient en moyenne 6 mg de fer pour 100 g de poids sec, alors que ce chiffre varie entre 8 et 20 mg pour 100 g de poids sec chez la sauterelle, selon l’espèce et le type d’aliments que cette espèce elle-même consomme.

Premiers pas pour les plus délicats

«Nous ne disons pas que les gens doivent consommer des bestioles», souligne Eva Muller, Directrice de la Division de l’économie, des politiques et des produits forestiers à la FAO et coauteur de l’ouvrage Des insectes comestibles: perspectives d’avenir en matière de sécurité alimentaire humaine et animale.

«Nous disons que les insectes constituent simplement l’une des ressources que fournissent les forêts, et que leur potentiel est plutôt sous-exploité dans l’alimentation, surtout l’alimentation animale. Cependant, à mesure que les habitats forestiers disparaissent, nous risquons de perdre des espèces avant d’avoir compris comment les utiliser pour réduire la faim», ajoute Mme Muller.

Les insectes d’élevage offriraient une solution durable pour éviter toute surexploitation susceptible d’affecter des espèces plus prisées. Certaines espèces, comme les vers de farine, sont déjà produites à une échelle commerciale puisqu’elles sont utilisées sur des marchés de niche comme l’alimentation des animaux domestiques, les zoos et la pêche de loisir. Si la production était plus automatisée, cela rabaisserait les coûts à un niveau où le secteur profiterait d’une substitution de la farine de poisson par la farine d’insecte pour nourrir les élevages, par exemple. En conséquence, cela aurait pour avantage d’augmenter l’offre de poisson disponible pour la consommation humaine.

Les bestioles se développent avec moins

Parce que les insectes sont des animaux à sang froid, ils n’utilisent pas l’apport énergétique de l’alimentation pour maintenir leur température corporelle. En moyenne, les insectes consomment seulement 2 kg de nourriture pour produire 1 kilo de viande d’insecte. Le bétail, à l’autre bout du spectre, nécessite 8 kg de nourriture pour produire 1 kg de viande.

En outre, les insectes produisent une faible part des émissions telles que le méthane, l’ammonium et autres gaz à effet de serre dégagés par le fumier qui favorisent le réchauffement et polluent l’environnement. Les insectes peuvent même servir à réduire les déchets, en participant aux processus de compost qui réinjectent les nutriments dans le sol tout en diminuant les odeurs nauséabondes.

Le besoin de politiques d’exécution

Cependant, dans la plupart des pays très industrialisés, la législation interdit de nourrir les animaux avec des déchets et de la boue ou des eaux grasses, même si ces matières constituent l’alimentation habituelle des insectes. Et il conviendrait d’approfondir les recherches, notamment concernant l’élevage d’insectes à partir de déchets. Mais les scientifiques s’accordent généralement sur le fait que les insectes diffèrent tellement des mammifères sur le plan biologique qu’il est très improbable que leurs maladies se transmettent à l’homme.

Dans certains cas, la réglementation interdit également l’exploitation des insectes dans la consommation humaine, même si avec la multiplication des restaurants et boutiques de nouveaux aliments dans les pays développés, cette pratique semble largement tolérée.

Comme pour d’autres types d’aliments, l’hygiène est un aspect important à respecter dans les processus de production, de transformation et de préparation des aliments afin d’éviter le développement de bactéries et d’autres microorganismes susceptibles de nuire à la santé humaine. Les normes de sécurité alimentaire peuvent être étendues de manière à inclure les insectes et les produits à base d’insectes. Quant aux normes de contrôle qualité le long de la chaîne de production, elles joueront un rôle majeur pour susciter la confiance du consommateur envers les aliments contenant ou dérivés des insectes et destinés à la consommation humaine ou animale.

« Le secteur privé est prêt à investir dans l’élevage d’insectes. De grandes perspectives se dessinent devant nous», explique Paul Vantomme, l’un des auteurs de ce rapport. «Mais aucune entreprise ne se risquera à investir dans ce secteur d’activités tant que les textes législatifs n’auront pas été clarifiés et empêcheront même l’essor de ce nouveau marché».