Afrique : Un nouveau rapport recommande de porter une plus grande attention à la prévention des conflits

LONDRES, Royaume-Uni, 12 février 2014/African Press Organization (APO)/ — Le dernier rapport établi par Think Security Africa (TSA, Envisagez des mesures de sécurité en Afrique) (http://www.thinksecurityafrica.org) : La sécurité en Afrique 2013 | Reprendre des initiatives pour la paix, suscite des préoccupations quant à la montée brutale des conflits civils et l’augmentation consécutive des transferts inconstitutionnels du pouvoir prévus et effectifs. Ces incidents ont doublé entre 2011 et 2013.

Télécharger le rapport (anglais): www.apo-mail.org/140212.pdf

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Fondé sur des évaluations de l’évolution de la situation en matière de sécurité entre 2011 et 2013, le rapport s’appuie sur des cartes, des graphiques et d’autres supports visuels pour proposer une approche nuancée de la sécurité sur la scène africaine contemporaine.

« Si l’on veut renforcer la sécurité en Afrique, nous devons d’abord mieux la comprendre. Ce rapport a pour but de rendre plus tangibles les questions souvent confuses et comportant un caractère fortement émotionnel. Ce sont des problèmes quotidiens qui entraînent les conflits les plus importants en Afrique, et nous devons vraiment commencer à utiliser ces informations qui nous permettront d’empêcher une dangereuse escalade de la violence. On ne peut pas laisser la situation qui prévaut actuellement en RCA se reproduire dans d’autres régions et ce rapport propose à cet effet quatre possibilités de réponses », affirme Adunola Abiola, fondatrice de Think Security Africa.

La sécurité en Afrique 2013 | Reprendre des initiatives pour la paix accorde une attention particulière aux incidents en lien avec le conflit national ou sous-national, l’insécurité transfrontalière, la sécession, le coup d’État, l’instabilité politique, le conflit de faible intensité, le terrorisme, l’insécurité maritime et les protestations et les grèves dans tout le pays.

Le rapport établit un lien entre la tendance à la hausse d’un coup d’État prévu et réel et la guerre civile en Afrique. Le rapport explore également le lien existant entre l’insécurité transfrontalière et les conflits d’intensités différentes.

L’une des conclusions les plus pertinentes du rapport en matière de stratégie politique a révélé que la forme de violence la plus grave se produit le plus souvent lorsque les États sont confrontés à des difficultés en lien avec les trois aspects suivants en même temps : la chaîne de commandement nationale, la gestion de la société, et la préservation de l’intégrité territoriale.

Consultez « La sécurité en Afrique 2013 | Reprendre des initiatives pour la paix » à l’adresse suivante : http://www.thinksecurityafrica.org/research/security-in-africa-2013

Diffusé par APO (African Press Organization) pour Think Security Africa (TSA).

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À PROPOS DE TSA

Think Security Africa (TSA) (http://www.thinksecurityafrica.org) est un groupe de réflexion indépendant spécialisé dans les questions liées à la sécurité en Afrique. Pendant plus de quatre ans, TSA a communiqué des renseignements sur des questions africaines ayant des incidences aux niveaux régional, national et mondial. La mission principale de TSA est de favoriser la compréhension des questions liées à la sécurité en Afrique et d’entreprendre des activités de recherche objectives sur les causes et les solutions possibles à ces questions d’insécurité dans toute l’Afrique.

Les ressources de TSA sont utilisées par les organismes intergouvernementaux et non gouvernementaux, les journalistes et les entreprises afin de les aider dans leurs missions en Afrique.

Quel avenir pour l’industrie du financement du commerce en Afrique ?

MARRAKECH, Maroc, 31 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — En marge des 48e Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org), un événement a rassemblé les principaux dirigeants et professionnels du financement du commerce pour échanger leurs vues sur les perspectives du secteur en Afrique. Le financement du commerce contribue de façon vertueuse au développement du secteur privé, au cœur de la transformation structurelle de l’Afrique et de la croissance inclusive. De fait, en répondant aux besoins d’investissement et en fonds de roulement des entreprises de la sphère réelle de l’économie et en permettant d’éviter des pénuries d’approvisionnement, le financement du commerce assure la continuité des opérations tout en favorisant la croissance du chiffre d’affaires des entreprises et la création d’emplois.

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Le Conseil d’administration de la BAD a approuvé, le 20 février 2013, son Programme de financement du commerce (PFC). Le lancement de ce programme de financement du commerce propre à l’institution renforce ainsile rôle de la Banque, pour les années à venir, en tant que fournisseur de financement du commerce. Le programme a pour objectif de compléter les contributions des acteurs commerciaux et des banques multilatérales de développement impliquées dans le financement du commerce (FC) en Afrique, tout en répondant à la demande, critique, du marché du financement du commerce dans la région, en encourageant le commerce dans des secteurs économiques cruciaux. Cela exigera une collaboration exemplaire entre divers intervenants, y compris des institutions régionales de financement du développement, et des institutions financières locales et internationales.

Aussi la BAD a-t-elle besoin de communiquer largement sur ses intentions auprès de tous les acteurs-clés du financement du commerce en Afrique, y compris les gouverneurs, les institutions financières de développement, les institutions financières locales et internationales, et les bénéficiaires finaux du financement du commerce. Dans la foulée de l’approbation du programme par le Conseil d’administration de la BAD, cinq transactions, d’un montant total de 520 millions de dollars EU, ont été traitées, parmi lesquelles deux accords de participation aux risques signés cette semaine avec la Standard Chartered Bank et la Commerzbank pour, respectivement, 200 millions de dollars EU et 100 millions de dollars EU.

Cet événement en marge des assemblées annuelles dédié au financement du commerce a rassemblé les chefs de file du secteur et les opérateurs du marché afin d’examiner le contexte actuel du marché et l’avenir du FC en Afrique. Les participants ont exploré la voie à suivre sur le renforcement du commerce intra-africain, l’avenir du financement du commerce en Afrique, les défis et les solutions possibles, les leçons partagées tirées d’autres marchés, et la façon dont les banques locales et les petites et moyennes entreprises peuvent créer une formule gagnante pour accéder au financement du commerce, tout en décrivant le rôle des banques régionales de développement dans l’appui au financement du commerce. L’évènement a également été une opportunité unique pour lancer le PFC nouvellement établi, et pour mettre en exergue ses objectifs.

Marc Aubion, conseiller économique chargé du commerce, de la finance, et de la cohérence de la politique économique internationale de Organisation mondiale du commerce (OMC), l’un des panélistes de l’évènement, a souligné le fait que que les actifs commerciaux, historiquement, ont affiché de faibles taux de défaut, les plaçant ainsi fermement dans la classe d’actifs à faible risque, or les instruments commerciaux de l’Afrique ne font pas exception.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

Contacts :

Onike Nicol-Houra, Chargée principale de développement des affaires,

Tél. : +216 71 10 32 17/C. +216 97 96 87 06 / [email protected]

Yaw Kuffour, Chargé du financement de commerce pour le Département du secteur privé,

Tél. : +216 71 10 22 85 / C. +216 98 70 29 41 /[email protected]

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 29 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information : j.mp/AfDB_Media

La Chambre préliminaire I de la CPI rejette l’exception d’irrecevabilité soulevée par la Libye concernant l’affaire à l’encontre de Saif Al-Islam Gaddafi

LA HAYE, Pays-Bas, 31 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Aujourd’hui, le 31 mai 2013, la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) (http://www.icc-cpi.int) a rejeté l’exception d’irrecevabilité concernant l’affaire à l’encontre de Saif Al-Islam Gaddafi, qui est soupçonné d’avoir commis des crimes contre l’humanité (meurtre et persécution) en Libye du 15 février 2011 jusqu’au 28 février 2011 au moins. La Chambre a rappelé à la Libye son obligation de remettre le suspect à la Cour. Les autorités libyennes peuvent faire appel de cette décision ou soumettre une autre exception d’irrecevabilité conformément à l’article 19 (4) du Statut de Rome.

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Une demande soulevant une exception d’irrecevabilité est accordée si l’affaire fait l’objet d’une enquête ou de poursuites de la part d’un État ayant compétence en l’espèce, à moins que cet État n’ait pas la volonté ou soit dans l’incapacité de mener véritablement à bien l’enquête ou les poursuites. L’exception d’irrecevabilité concernant l’affaire à l’encontre de Saif Al-Islam Gaddafi a été soulevée par les autorités libyennes le 1er mai 2012. La Chambre s’est livrée à une évaluation minutieuse des preuves présentées par les parties et les participants.

La Chambre a conclu qu’il n’a pas été suffisamment démontré que l’enquête nationale concerne la même affaire présentée devant la CPI.

En outre, la Chambre a rappelé les efforts importants de la Libye en vue de reconstruire ses institutions et de restaurer l’Etat de droit. La Chambre a toutefois souligné que l’Etat libyen continue d’éprouver des difficultés considérables dans le plein exercice de ses pouvoirs judiciaires sur l’ensemble de son territoire. À savoir, les autorités libyennes n’ont pas été en mesure d’obtenir le transfert de M. Gaddafi à la garde de l’Etat et il existe des obstacles importants pour réunir les preuves et assurer la représentation légale de M. Gaddafi.

La Chambre préliminaire I est composée des juges Silvia Fernandez de Gurmendi (juge présidente), Hans-Peter Kaul, et Christine Van den Wyngaert.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Cour Pénale Internationale.

Résumé de la décision : http://www.icc-cpi.int/en_menus/icc/situations%20and%20cases/situations/icc0111/related%20cases/icc01110111/Documents/Summary-of-the-Decision-on-the-admissibility-of-the-case-against-Mr-Gaddafi.pdf (également disponible en arabe : http://www.icc-cpi.int/en_menus/icc/situations%20and%20cases/situations/icc0111/related%20cases/icc01110111/Documents/Summary-of-the-Decision-on-the-admissibility-of-the-case-against-Mr-Gaddafi-Ara.pdf)

Décision sur l’exception d’irrecevabilité concernant l’affaire à l’encontre de Saif Al-Islam Gaddafi : http://www.icc-cpi.int/FR_Menus/icc/situations%20and%20cases/situations/icc0111/related%20cases/icc01110111/court%20records/chambers/pretrial%20chamber%20i/pages/344.aspx

Programme audiovisuel « News from the Court » pour visionnage: anglais : http://www.youtube.com/watch?v=r8YA_8C3OyA – arabe : http://www.youtube.com/watch?v=b0gEUPil_ss, et pour téléchargement en format MP4 (anglais : http://www.fileserver.icc-cpi.info/video/News_from_the_Court_Libya_English.mp4 – arabe : http://www.fileserver.icc-cpi.info/video/News_from_the_Court_Libya_Arabic.mp4) et MP3 (anglais : http://www.fileserver.icc-cpi.info/audio/News_from_the_Court_Libya_English.mp3 – arabe : http://www.fileserver.icc-cpi.info/audio/News_from_the_Court_Libya_Arabic.mp3).

Pour plus d’informations sur cette affaire, veuillez cliquer ici : http://www.icc-cpi.int/FR_Menus/icc/situations%20and%20cases/situations/icc0111/related%20cases/icc01110111/pages/icc01110111.aspx .

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Fadi El Abdallah, Porte-parole et Chef de l’Unité des affaires publiques, Cour pénale internationale, au +31 (0)70 515-9152 ou +31 (0)6 46448938 ou à l’adresse [email protected] .

Les activités de la CPI peuvent également être suivies sur YouTube (http://www.youtube.com/IntlCriminalCourt) et Twitter (http://twitter.com/IntlCrimCourt)

Guinée – Réunion des acteurs politiques guinéens à Conakry (3 juin 2013)

PARIS, France, 31 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — La France accueille favorablement l’organisation le 3 juin à Conakry, à l’initiative du facilitateur de la communauté internationale, Saïd Djinnit, d’une réunion rassemblant les acteurs politiques guinéens.

La France appelle instamment l’ensemble des acteurs politiques guinéens à faire preuve de responsabilité et à s’engager sans arrière-pensées dans un dialogue de fond, dans l’intérêt supérieur du pays, de sa stabilité et de son développement.

Ce dialogue doit permettre la participation de tous aux élections législatives que la France appelle de ses vœux afin de sortir de l’impasse politique actuelle.

Déplacement au Japon de Pascal Canfin à l’occasion de la conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Yokohama, 1er-3 juin 2013)

PARIS, France, 31 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement, se rendra à la conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD V), qui se tiendra à Yokohama au Japon du 1er au 3 juin.

La conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique est un forum politique de haut niveau sur le développement de l’Afrique, créé par le Japon, et qui se réunit tous les cinq ans.

Il réunira cette année une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, en présence du secrétaire général des Nations unies, du président de la Banque mondiale et de la présidente de la commission de l’Union africaine. Il portera plus spécifiquement sur les thèmes de la croissance économique durable, de la construction de la paix et de la gouvernance.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’un partenariat actif et dynamique entre la France et le Japon, qui partagent une approche ambitieuse de leurs politiques d’aide au développement et ont fait de l’Afrique une priorité de premier plan.

LES ACTES DE VIOLENCE DANS L’EST DE LA RDC DURENT DEPUIS TROP LONGTEMPS – SOUS-SECRETAIRE GENERALE KANG

GENEVE, Suisse, 31 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — La Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires, Kyung-wha Kang, vient de terminer une visite de quatre jours en République démocratique du Congo (RDC) à Mulamba, un village reculé de la province du Sud Kivu où les acteurs humanitaires viennent en aide aux personnes déplacées qui, ces derniers mois, ont fui les violences armées et se sont installées autour du village et chez des famille hôtes.

Mme Kang a rencontré des représentants des personnes déplacées et des communautés hôtes qui aspirent tous à la paix. Lors de la visite d’un site de distribution de nourriture, elle a discuté avec des femmes déplacées qui ont sollicité une aide d’urgence immédiate afin de pouvoir offrir un abri et de la nourriture à leurs enfants et de leur permettre d’aller à l’école.

Au Sud Kivu, elle a aussi eu l’opportunité de visiter l’hôpital Panzi à Bukavu, fondé par le Dr. Denis Mukwege. L’hôpital est spécialisé dans l’assistance médicale, psychologique et légale aux femmes et aux filles qui ont survécu à un viol ou à toute autre violence sexuelle. Accompagnée du Coordonnateur de l’action humanitaire en RDC, M. Moustapha Soumaré, elle a rencontré le Dr. Mukwege et son personnel, qui ont partagé leur vive inquiétude face à la recrudescence des violences sexuelles depuis 2012. Mme Kang and M. Soumaré ont exprimé leur solidarité avec le Dr. Mukwege et son souhait de voir la paix dans l’est de la RDC ainsi que l’urgence absolue de mettre un terme aux actes de violences qui durent depuis bien trop longtemps.

Bien que le Nord Kivu ait récemment attiré l’attention internationale, la situation au Sud Kivu n’en demeure pas moins inquiétante: les attaques violentes, les pillages et les incendies de villages, les exécutions et les violences sexuelles continuent. Il y a actuellement plus de 700 000 personnes déplacées au Sud Kivu.

«Il est indispensable de continuer à soutenir la réponse humanitaire dans tous l’est de la RDC et ne pas perdre de vue la terrible situation humanitaire au Sud Kivu », a dit Mme Kang. Mardi, à Goma, au Nord Kivu, elle a appelé à une « fin des horreurs » de la crise humanitaire qui ravage l’est de la RDC depuis plus de vingt ans.

Sa visite en RDC coïncide avec un regain de l’attention internationale pour le pays. Lors de ces discussions, elle a souligné que l’Accord-cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la RDC et la région a ravivé l’espoir que les dirigeants de la RDC et de la région feront tout leur possible pour s’attaquer aux causes profondes de ce conflit prolongé et apporter enfin une paix durable aux populations qui souffrent depuis trop longtemps dans l’est du pays. La haute responsable onusienne a également insisté que tous les acteurs et parties prenantes doivent s’investir de manière totale afin de pouvoir donner une chance à la paix.

« Les droits de l’homme, le bien-être et la dignité humaine ne peuvent exister dans cet état de violence et d’insécurité prolongé », a dit Mme Kang avant de se rendre en Ouganda où elle doit s’entretenir avec des hauts responsables onusiens de la RDC et de la région sur les ramifications régionales et la persistance de la crise.

République centrafricaine : aide d’urgence avant la pluie

GENEVE, Suisse, 31 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Alors que la sécurité n’est pas encore totalement rétablie à Bangui, le quotidien déjà difficile des habitants des autres régions du pays s’est nettement détérioré au cours des cinq derniers mois. Il est devenu plus difficile d’aller à l’école, au centre de santé, aux champs ou au marché. À l’approche de la saison des pluies, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) achemine depuis le 18 mai une assistance d’urgence et met en place des équipes médicales mobiles pour certaines communautés rurales du centre et du nord du pays.

« Certaines familles ont perdu leurs réserves de grains, volées ou détruites lors des violences. D’autres ne peuvent plus aller cultiver leurs champs, qu’elles ont dû abandonner pour fuir la violence », explique Georgios Georgantas, chef de la délégation du CICR en République centrafricaine. « Il faut s’attendre à ce que leur situation se complique encore davantage avec l’arrivée de la saison des pluies, qui rendra les déplacements difficiles pendant les quatre mois à venir. »

« Atteindre les lieux où les gens ont fui, dans la brousse, loin de tout, malgré les risques d’attaques sur la route, est un défi quotidien, ajoute M. Georgantas. Heureusement, une amélioration de la sécurité sur les axes routiers, dont on a observé les premiers signes ces derniers jours, nous permet de nous rendre là où sont ces personnes. Au vu de l’ampleur des besoins, cependant, cela reste encore très insuffisant. »

À Ndélé et dans des localités des alentours de Kaga-Bandoro, des rations de maïs, niébé (variété de haricot), huile et sel contribueront à l’alimentation de près de 20 000 personnes pour un mois. Des semences d’arachide, de sésame, de maïs ou de sorgho ainsi que quelques outils aratoires les aideront à reprendre leurs cultures.

Plus de 250 familles ayant récemment perdu leur habitation recevront du matériel de première nécessité, notamment pour se constituer un abri : bâches, couvertures, moustiquaires, pagnes, nécessaires de cuisine et savon, autant d’articles simples devenus précieux pour ces familles qui n’ont plus rien.

« L’accès aux soins s’est nettement dégradé dans ville de Kaga-Bandoro, et la situation est encore plus dramatique dans les zones reculées de la préfecture de la Nana-Gribizi, a précisé M. Georgantas. Des femmes accouchent en brousse tandis que des hommes, des femmes et des enfants meurent de maladies bénignes faute d’avoir reçu un traitement. »

Du personnel soignant local peut désormais se rendre avec le soutien du CICR auprès des populations installées le long de pistes reliant les localités de Kaga-Bandoro, Mbrès, Ouandago et Dissikou, et leur prodiguer les soins de santé essentiels.

En parallèle, dans la capitale comme en province, les volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine continuent, avec le CICR, à fournir les premiers secours aux victimes de la violence armée et à évacuer les blessés les plus graves vers les structures de santé opérationnelles.

Depuis les violences armées qui ont secoué la capitale fin mars, et avec la désorganisation de la fonction publique qui en a résulté, l’accès aux services de base s’est nettement dégradé pour les Banguissois.

Le CICR a acheminé depuis le Cameroun 190 tonnes de produits de traitement de l’eau, qui permettent actuellement le bon fonctionnement du réseau de distribution d’eau potable de la capitale.

Depuis le 23 mars 2013 :

• Les secouristes de la Croix-Rouge centrafricaine ont prodigué les premiers soins à près de 800 blessés.

• Plus de 200 blessés graves ont été évacués vers des structures médicales, à Bangui et en province.

• Le CICR poursuit son dialogue avec les autorités sur le respect du principe d’humanité envers les civils et les détenus.

• A Birao (extrême nord), un projet de prévention et de lutte antipaludiques vient de démarrer. En parallèle, l’accès à l’eau continue d’être amélioré : six puits ont été réhabilités ou creusés au cours de ces deux derniers mois.

• Le CICR a maintenu sa présence à Bangui, Kaga-Bandoro, Ndélé et Birao, ainsi que dans le sud-est (Moki, Obo, Rafaï et Zemio).

La BAD et le Maroc signent un accord pour l’utilisation des procédures nationales de passation des marchés

MARRAKECH, Maroc, 31 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Les questions liées à l’utilisation des systèmes pays dans le domaine de la passation des marchés, ont occupé une place importante dans les échanges entre le Maroc et le Groupe de la BAD (http://www.afdb.org), à Marrakech, ce 31 mai 2013.

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En marge des travaux des Assemblées annuelles, le Maroc et la Banque ont signé, un protocole d’accord, pour l’utilisation des procédures marocaines de passation des marchés dans le cadre de la mise en œuvre des projets financés par la BAD. La signature de ce protocole d’accord marque une première ; elle est le fruit de l’aboutissement d’un dialogue stratégique et technique entre la Banque et un pays membre régional,

Cet Accord est la concrétisation des engagements pris par la Banque dans le cadre de la Déclaration de Paris et l’Agenda d’Accra pour l’Action en vue d’une meilleure efficacité de l’Aide au Développement. Il constitue une première étape dans le processus d’utilisation intégrale du système national des marchés publics en particulier et des finances publiques en général. Il a pour objectif la réduction des coûts de transaction, la rationalisation et l’accélération de la mise en œuvre des projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement.

Cosignant pour la BAD, le Vice-président chargé des opérations, Aly Abou-Sabaa a renouvelé l’engagement de l’institution pour une utilisation croissante des procédures nationales dont l’impact positif sur la mise en œuvre des projets n’est plus à démontrer. Pour ce faire «Nos pays membres devront à l’instar du Maroc engager des réformes qualitatives pour se doter de systèmes de marchés publics et de gestion des finances publiques conformes aux standards internationaux» a-t-il déclaré.

Le Ministre de l’économie et des finances du Maroc, Nizar Baraka s’est réjoui du franchissement de cette étape qui consacre le processus de modernisation du système des marchés publics engagé par le Royaume depuis quelques années. Il se félicite ainsi du partenariat très fécond entre la BAD et son pays qui se traduit par le financement d’opérations à fort impact sur les populations marocaines. Il s’est en outre engagé à poursuivre les réformes nécessaires pour l’amélioration de la qualité des dépenses publiques.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN OUGANDA, LE 24 MAI 2013

NEW YORK, 31 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, accompagné du Président de la Banque mondiale, M. Jim Yong Kim, est arrivé à Entebbe, en Ouganda, dans la matinée du vendredi 24 mai.

Cette visite en Ouganda était la dernière étape d’un voyage conjoint des Nations Unies et de la Banque mondiale dans la région des Grands Lacs organisé dans le but d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo (RDC) et dans la région.

Le Secrétaire général et le Président de la Banque mondiale se sont entretenus avec le Président Yoweri Museveni et son cabinet dans la Maison de l’État, à Entebbe.

Au cours d’une conférence de presse conjointe avec le Président Museveni, le Secrétaire général a indiqué qu’en sa capacité de Président de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, le Président Museveni avait joué un rôle capital pour tenter de trouver une issue à la crise qui sévit dans l’est de la RDC et convenir d’un agrément sur cet Accord-cadre historique.

M. Ban a affirmé que l’attention était dorénavant concentrée sur la mise en œuvre de cet Accord-cadre et qu’il comptait sur le leadership continu du Président Museveni et de tous les autres dirigeants régionaux.

Plus tard dans la journée, le Secrétaire général et le Président de la Banque mondiale ont rencontré des « U-reporters » et d’anciens combattants réinsérés. U-report est un système de messagerie textuel inédit conçu pour permettre aux jeunes de s’exprimer au sujet des questions qui leur sont d’importance.

Le Secrétaire général et le Président de la Banque mondiale ont ensuite participé à une réunion avec un groupe d’ambassadeurs, de partenaires en développement et de représentants d’organisations régionales.

La visite conjointe des Nations Unies et de la Banque mondiale s’est achevée à Entebbe, le 24 mai en fin d’après-midi.

Plus tard, le Secrétaire général a visité la base des Nations Unies à Entebbe, avant s’envoler, le même jour, pour Addis-Abeba, en Éthiopie.

ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AU RWANDA, LES 23 ET 24 MAI

NEW YORK, 31 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, et le Président de la Banque mondiale, M. Jim Yong Kim, sont arrivés à Kigali, au Rwanda, dans l’après-midi du jeudi 23 mai.

Cette visite au Rwanda était la deuxième étape d’une visite conjointe Nations Unies-Banque mondiale de trois jours dans la région des Grands Lacs de l’Afrique pour soutenir la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région.

À Nyarugunga, le Secrétaire général et le Président de la Banque mondiale ont rencontré des ex-combattants invalides bénéficiant d’un programme de réadaptation physique et sociale.

Plus tard à Kigali, ils ont visité le site du mémorial du génocide de Gisozi, qui est le lieu de sépulture d’un quart de million de victimes du génocide de 1994. Dans le discours qu’il a prononcé sur le site, le Secrétaire général a déclaré qu’il s’agissait de sa troisième visite à Gisozi, et de la deuxième fois en tant que Secrétaire général, et qu’à chaque fois, il a été ému aux larmes. Il a dit que le monument est à la fois un avertissement et un symbole d’espoir. (Voir communiqué de presse SG/SM/15042.

Le Secrétaire général et le Président de la Banque mondiale se sont ensuite rendus au Quartier général de la police nationale du Rwanda où ils ont participé à la cérémonie de pose de la première pierre du centre d’excellence pour la lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles pendant les situations de conflit. Voir le Communiqué de presse SG/SM/15043.

Plus tard, le Secrétaire général et le Président de la Banque mondiale ont eu des entretiens avec le Président Paul Kagamé et des membres de son Cabinet dans les locaux de la présidence du Rwanda.

Vendredi matin 24 mai, le Secrétaire général et le Président de la Banque mondiale ont tenu une conférence de presse conjointe à Kigali. Dans sa déclaration, le Secrétaire général a dit que le Rwanda est un élément clef du succès de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération. Il a déclaré qu’il a dit au Président Kagamé qu’il comptait sur son leadership pour bâtir la paix et la stabilité de la région.

Il a aussi tenu une réunion avec le personnel des Nations Unies et de la Banque mondiale.

MM. Ban Ki-moon et Jim Yong Kim ont ensuite quitté Kigali pour se rendre à Entebbe, en Ouganda.