BESOIN URGENT DE FINANCEMENTS POUR FOURNIR UNE ASSISTANCE HUMANITAIRE EN GUINÉE-BISSAU

BISSAU, Guinée Bissau, 28 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a annoncé aujourd’hui que ses opérations en Guinée-Bissau devraient être interrompues en raison d’un déficit budgétaire, ce qui laisserait de nombreuses personnes vulnérables, y compris les jeunes mères et enfants, exposées à un risque élevé de malnutrition.

Les activités d’assistance alimentaire du PAM auprès de 278 000 personnes vulnérables – dont les besoins de financements s’élèvent à 7,1 millions de dollars jusqu’à la fin 2013 – auraient dû commencer le 1er mars.

«Beaucoup de familles et de communautés rurales vulnérables luttent pour leur survie suite à une série de chocs et à la flambée des prix alimentaires dont l’impact a été encore plus sévère à cause d’une récolte de noix de cajou inférieure à la moyenne, » a indiqué Pedro Figueiredo, Directeur du PAM en Guinée-Bissau. «L’assistance alimentaire est vitale pour éviter que ces personnes ne soient pas encore plus affectées par la malnutrition, la faim et la pauvreté.»

Les habitants de la Guinée-Bissau, un des pays les plus démunis au monde, se trouvent confrontés à une hausse rapide des prix des aliments de base (jusqu’à 72 pourcent entre 2010 et 2012) et de nombreux ménages n’ont plus aucun choix que de vendre leur bétail et d’autres biens nécessaires pour nourrir la famille.

Le PAM a urgemment besoin des contributions de la part de ses bailleurs afin de pouvoir adresser le problème de la malnutrition à travers des programmes d’alimentation complémentaire ciblée auprès de plus de 5 000 enfants, de 6 à 59 mois et près de 2 000 femmes enceintes malnutries et de pouvoir apporter un appui nutritionnel à plus de 4 000 personnes malnutries recevant un traitement duVIH et de la tuberculose.

Le programme de repas scolaires du PAM vise à fournir des repas à 85 000 enfants dans 510 écoles primaires et fournit également des rations à emporter aux filles ayant un taux de présence de 80 pourcent dans les cours.

Afin d’aider les communautés vulnérables à renforcer leur résilience aux futurs chocs, le PAM vise à renforcer les modes de subsistance de 31 440 personnes à travers des programmes de formation et de création d’avoirs dans cinq régions.

En 2012, le PAM est venu en aide à plus de 211 000 personnes en Guinée-Bissau à travers ses programmes de repas scolaires, de nutrition et de vivres contre travail dans le cadre duquel les personnes reçoivent des rations alimentaires en contrepartie de leur participation à des projets communautaires.

République centrafricaine : situation catastrophique dans les hôpitaux

GENEVE, Suisse, 28 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Quelques jours après les violents combats qui ont secoué Bangui, la capitale de la République centrafricaine, la sécurité dans la ville demeure très problématique et le sort des personnes blessées est extrêmement préoccupant.

« Les couloirs de l’hôpital communautaire de Bangui sont bondés de blessés, et le personnel soignant n’arrive plus à faire face aux urgences », explique Bonaventure Bazirutwabo, médecin du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), au terme d’une visite dans cet hôpital. « La situation est catastrophique : les blessés occupent toutes les places de l’hôpital et les malades ne peuvent être soignés. »

Près de 200 blessés ont été admis dans les principaux hôpitaux de la ville à la suite des affrontements. Une quarantaine de personnes est toujours en attente d’une opération urgente. Comme l’ensemble de la ville, les hôpitaux manquent aujourd’hui d’eau courante, d’électricité en continu et bientôt de carburant. Dépourvus de stocks de médicaments suffisants, les principaux hôpitaux de Bangui ne peuvent plus accueillir de nouveaux patients. Le CICR a distribué 150 litres de carburant à l’hôpital communautaire, principal établissement médical de la ville, pour qu’il puisse alimenter son générateur.

« Nous avons toujours du mal à circuler sans risque dans la ville, indique Giorgios Georgantas, chef de la délégation du CICR à Bangui, et les pillages n’ont malheureusement pas cessé. Nous sommes déterminés à apporter sans délai un soutien à toutes les personnes qui en besoin, y compris les blessés et le personnel médical. Nous mettons tout en œuvre pour y arriver malgré les circonstances actuelles. »

Les secouristes de la Croix-Rouge centrafricaine ont pu porter secours à près de 400 personnes, en leur prodiguant les premiers soins ou en évacuant les cas les plus graves vers des structures sanitaires. Ces volontaires interviennent aujourd’hui encore pour faciliter la prise en charge des dépouilles mortelles à la morgue ou dans les quartiers, ainsi que leur inhumation. Le CICR aide ces volontaires en mettant à leur disposition des trousses de premiers secours, du carburant et du produit désinfectant

RCA : L’urgence est d’opérer les blessés

PARIS, France, 28 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Depuis lundi dernier, MSF soutient le personnel de l’hôpital communautaire de Bangui, seul hôpital encore fonctionnel dans la capitale centrafricaine.

Bangui – 28 mars 2013 – « Le 22 mars, les combats ont commencé, le 23 nous ne pouvions rien faire à cause des affrontements dans la ville, personne n’a pu être admis à l’hôpital, même chose le 24 » explique Serge Saint-Louis, chef de mission MSF France à Bangui. « Nous avons pu commencer à opérer à partir du 25 (lundi dernier). Nous avons apporté du matériel médical, des médicaments. Nous sommes présents dans l’hôpital communautaire afin de soutenir l’équipe locale, qui manquait de tout ».

Jusqu’à lundi, la plupart des patients qui se rendaient à l’hôpital communautaire étaient des blessés par balle. A partir de mardi, l’équipe MSF a admis plus de blessés d’accidents de voie publique (accidents de voiture) que de blessés par balle. Jusqu’au 26, 173 patients ont été admis à l’hôpital communautaire, 6 ont été opérés et de nombreux patients hospitalisés sont en attente d’une intervention chirurgicale. L’équipe a compté 5 décès intra-hospitaliers et 23 corps ont été amenés à la morgue de l’hôpital, auxquels l’équipe MSF n’a pas eu accès et dont elle ne sait dire s’ils sont des militaires ou des civils.

L’hôpital civil et militaire où intervient l’équipe MSF est en ce moment gardé par des hommes de la Séléka qui assurent la sécurité devant l’hôpital et dans le quartier. MSF a obtenu des nouvelles autorités en place des garanties de sécurité des patients et du personnel de santé.

« Notre priorité pour les prochains jours, c’est le bloc opératoire et le suivi post-op. Une équipe chirurgicale de renfort est arrivée ce matin (jeudi) qui prendra en charge un bloc opératoire pour continuer d’opérer les blessés qui arrivent et les 55 en attente».

La situation sécuritaire à Bangui s’améliore peu à peu

Les équipes MSF ont pu circuler mercredi dans la ville et ont remarqué que les militaires Séléka étaient moins nombreux mais occupaient les ronds-points et les axes principaux de la ville. « Il y a moins de coups de feu tirés en l’air dans les rues. La situation semble évoluer dans le bon sens. Depuis hier, les gens ont commencé à ressortir de chez eux. Les petits étals des marchés ont rouverts dans certains quartiers, ce qui permet le réapprovisionnement des produits frais et de première nécessité mais les prix ont doublé ». Les grands magasins, supermarchés et stations essence dans le centre ville sont toujours fermés, même ceux qui n’ont pas été pillés. L’insécurité demeure néanmoins la nuit, la population a peur et n’ose plus sortir dans les rues dès 19h.

Besoin d’eau et d’électricité à Bangui

Le manque d’eau et d’électricité dans les structures de santé de la ville ne permettent pas de soigner les blessés dans de bonnes conditions. « L’urgence actuellement, c’est l’eau… Ce qui est préoccupant pour nous, c’est que l’eau n’a toujours pas été rétablie. Nous sommes dans une ville sans eau…l’électricité n’est pas régulière, ce qui empêche les hôpitaux et les centres de santé de fonctionner correctement » explique Serge Saint Louis.

Les autres projets limités dans le reste du pays

Les projets MSF de Paoua et de Carnot continuent de fonctionner mais de manière limitée. Toutes les activités externes (centres de santé) ont été suspendues pour le moment. Les équipes n’ont pas été réduites jusqu’à maintenant mais les équipes MSF s’attendent à ce que des membres de la Séléka prennent prochainement le contrôle de la ville de Paoua, située dans le nord-ouest du pays. Carnot, située au sud-ouest du pays, est plutôt calme pour le moment.

RCA / Après le chaos, un lourd bilan / Des besoins humanitaires importants / Une base d’ACF detruite

PARIS, France, 28 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Après un week-end de violence, la capitale centrafricaine connaît un progressif retour au calme. Peu à peu, la vie reprend, témoignent les équipes d’Action contre la Faim. Mais c’est aussi le temps du bilan : entre destructions et pillages, la capitale mettra du temps à se rétablir. Particulièrement inquiétants : les dommages subis par les infrastructures de santé, déjà insuffisantes dans la capitale. A Bossangoa (ouest) également, la base d’ACF a été détruite.

Peu à peu, on recommence à marcher à pied dans les rues de Bangui. Après un week-end de chaos et de terreur, en dépit des coups de feu sporadiques que l’on entendait encore parfois mercredi dans la ville, le calme revient peu à peu dans la capitale.

Certains bus ont repris le service, les commerces reprennent peu à peu leurs activités. Mais le bilan est lourd : «Les pillages et destructions ont été massifs, notamment dans les hôpitaux, alors que les structures sanitaires sont déjà en temps normal largement insuffisantes par rapport aux besoins, » explique Alain Coutand, Directeur régional à Action contre la Faim. Bonne nouvelle cependant : en dépit de l’insécurité, le traitement des enfants sous-nutris sévères dans les centres de santé appuyés par Action contre la Faim a pu se poursuivre.

Des habitants traumatisés

« Il s’agit maintenant de répondre aux besoins d’urgence de la population la plus vulnérable, poursuit Alain Coutand, notamment en nutrition, en accès à l’eau mais aussi en santé mentale : beaucoup d’habitants ont été traumatisés par les événements de ces derniers jours et ont besoin d’un accompagnement. C’est pourquoi nous allons renforcer nos équipes. En parallèle, nous allons lancer des évaluations pour évaluer la situation, notamment sur le plan alimentaire. Si les marchés ont réouvert, les prix demeurent élevés, alors que de nombreux habitants ont tout perdu pendant les destructions et pillages. »

Une base d’ACF détruite

Enfin, il faut travailler à la réouverture des programmes dans les autres régions où ACF intervient, alors que l’une des bases d’Action contre la Faim, Bossangoa, a été totalement détruite la semaine dernière, même si les équipes ont pu préserver les moyens essentiels pour rebondir.

Un coup dur pour ACF dans un pays où l’action humanitaire est un défi permanent. « La RCA est une des missions les plus difficiles pour des humanitaires, sans cesse freinés, entre autres difficultés, par le faible développement des infrastructures du pays. Faire transiter du matériel à l’intérieur du pays est un défi, » témoigne Vincent Taillandier, directeur des opérations.

Alors que plus de 30 % des ménages n’arrivent pas à couvrir de façon adéquate leurs besoins alimentaires, la précarité alimentaire et le sous-développement chronique rendent cependant vitale l’aide humanitaire. Un sous-développement lié à 3 causes principales : l’enclavement du pays, le peu d’aide internationale apporté à la RCA et l’instabilité politique, dont les troubles de ces jours-ci constituent la dernière illustration, et dont il faut absolument limiter les effets sur les populations civiles dans les semaines à venir, grâce à un effort conjoint de toutes les parties, notamment en protégeant l’action humanitaire.

LA CRISE HUMANITAIRE S’APPROFONDIT EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

GENEVE, Suisse, 28 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — La crise en République centrafricaine, avec notamment la prise de pouvoir par la coalition Séléka le 24 mars, a aggravé une situation humanitaire déjà difficile. Depuis décembre 2012, environ 173 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays, alors que plus de 32 000 centrafricains ont fui en République démocratique du Congo, au Cameroun et au Tchad.

L’insécurité régnante entrave les efforts humanitaires et l’acheminement de l’assistance et notamment de l’aide médicale. Beaucoup de personnes ont été blessées durant les derniers combats à Bangui et ont été amenés dans les hôpitaux environnants, mais les centre médicaux peinent à gérer l’arrivée massive de blessés et le manque d’électricité rend la prise en charge médicale extrêmement difficile. Les écoles de Bangui ont été fermées cette semaine.

« La protection des civils est primordiale, » a insisté le Coordonnateur de l’action humanitaire par intérim, le Dr. Zakaria Maiga. « J’appelle toutes les parties à assurer la sécurité pour les habitants de Bangui et partout dans le pays, de s’abstenir de toute nouvelle violence et de respecter le droit international humanitaire et les droits de l’homme. »

« Bangui a connu un pillage généralisé ces derniers jours et le personnel des centres médicaux doit absolument pouvoir distribuer des médicaments et prodiguer des soins à ceux qui ont été touchés par la violence, » a ajouté le Dr. Maiga. «Nous faisons tout notre possible pour intensifier les opérations humanitaires à travers le pays et pour cela nous avons besoin d’avoir accès en toute sécurité aux personnes dans le besoin.»

Les conséquences humanitaires de cette crise récente sont particulièrement inquiétantes dans le nord et le centre du pays. Dans ces régions, on estime que plus de 80 000 personnes risquent de se retrouver en situation de pénurie alimentaire pendant la prochaine saison creuse, pendant que 13 500 sont menacés de malnutrition aigüe sévère (MAS). Les écoles ne fonctionnent pas et plus de 166 000 enfants n’ont ainsi pas accès à l’éducation.

Le 18 mars, les Nations Unies et le gouvernement centrafricain ont demandé aux donateurs 129 millions de dollars américains pour financer l’appel humanitaire pour la République centrafricaine 2013. Une révision est en cours afin de refléter les besoins supplémentaires créés par la récente crise.

Côte d’Ivoire : Timides avancées judiciaires dans l’affaire de l’attaque du camp de Nahibly

PARIS, France, 27 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — La FIDH et ses organisations membres en Côte d’Ivoire, le MIDH et la LIDHO, se félicitent des avancées réalisées ces deux dernières semaines par la justice ivoirienne dans l’affaire de l’attaque du camp du Nahibly mais appellent les autorités judiciaires à procéder aux exhumations des corps enterrés dans des fosses communes dans les meilleurs délais et de tout mettre en œuvre pour que les auteurs des crimes perpétrés suite à la destruction du camp de déplacés de Nahibly soient poursuivis. La FIDH, la LIDHO et le MIDH publient à cette occasion, une note intitulée, « Côte d’Ivoire / Attaque du camp de Nahibly : une occasion de rendre justice » qui revient sur les circonstances et les crimes qui se sont déroulés le 20 juillet 2012 avant, pendant et après l’attaque de ce camp de déplacés.

Le 21 mars 2013, le juge d’instruction en charge des procédures judiciaires de l’affaire de l’attaque du camp de Nahibly et du charnier de Togueï, a procédé à un transport sur les lieux et une identification des fosses communes dans la ville de Duékoué. Ces actes d’enquêtes ont été réalisés à la suite des informations versées au dossier judiciaire par nos organisations qui représentent les familles de victimes. Selon celles- ci, les corps présents dans les fosses communes sont ceux de personnes arrêtées lors de l’attaque de Nahibly le 20 juillet 2012 et exécutées sommairement par des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et d’autres individus de Duékoué plus tard dans la journée.

« Les autorités ivoiriennes posent un acte pour la lutte contre l’impunité dans cette affaire, mais doivent aller plus loin en procédant aux exhumations des victimes et la remise à la justice des responsables présumés » a déclaré Souhayr Belassen, présidente de la FIDH.

Pour Patrick Baudouin, président d’honneur et responsable du Groupe d’action judiciaire (GAJ) de la FIDH , « Les autorités politiques ivoiriennes et l’ONUCI dont l’assistance technique a été sollicitée sont prêtes à procéder rapidement à ces exhumations. L’établissement des faits étant le préalable à l’établissement des responsabilités, c’est par ces exhumations et la recherche des preuves matérielles qu’il faut commencer. La balle est donc dans le camp du juge d’instruction ».

Il s’agit de procéder à une seconde exhumation dans cette affaire, qui doit permettre de fouiller 12 sites sur un total estimé à au moins 13 fosses communes. Le 12 octobre 2012, nos organisations avaient contribué à la découverte du charnier de Togueï. Six corps avaient été retrouvés dans un puits de ce quartier excentré de la ville de Duékoué.

« Cette affaire, hautement symbolique, est une occasion de faire avancer la lutte contre l’impunité en Côte d’Ivoire et faire comprendre aux gens en armes, particulièrement les agents de l’État, que les violations graves des droits de l’Homme ne resteront pas impunies » a déclaré René Hokou Légré, président de la LIDHO. « Pour que ce message soit totalement compris, il faut cependant que ces procédures judiciaires aillent jusqu’à leur terme et que les auteurs de ces crimes soient jugés » a ajouté Maître Drissa Traoré, président du MIDH.

APPEL A LA PAIX EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

VATICAN, Saint-Siège, 27 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — A la fin de l’audience générale, le Pape François a lancé un appel à la paix en République centrafricaine: « Je suis -a-t-il dit- avec attention ce qu’il se passe en ce moment en République centrafricaine et je souhaite assurer de ma prière tous ceux qui souffrent, en particulier les familles des victimes, les blessés et les personnes qui ont perdu leur maison et qui ont été contraintes de fuir. Je lance un appel pour que cessent immédiatement les violences et les pillages, et qu’au plus vite, une solution politique à la crise soit trouvée, pour redonner la paix et la concorde à ce cher pays depuis trop longtemps marqué par les conflits et les divisions ».

Djibouti – Inondations

PARIS, France, 27 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclaration du porte-parole

La France présente ses condoléances au peuple djiboutien à la suite des graves inondations survenues le 25 mars et ayant causé la mort d’une dizaine de personnes.

A la demande des autorités djiboutiennes, trois hélicoptères Puma et un hélicoptère Gazelle des forces françaises à Djibouti sont intervenus, avec deux équipes médicales françaises assistées d’un médecin militaire djiboutien.

15 blessés ont ainsi pu être pris en charge et évacués, pour certains d’entre eux, vers l’hôpital militaire français Bouffard. Un hélicoptère Puma a également secouru 6 enfants surpris par la rapide montée des eaux de l’oued Ambouli à Djibouti.

Déplacement de M. Pascal Canfin en Tunisie (27-29 mars 2013)

PARIS, France, 27 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

M. Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement, se rendra en Tunisie du 27 au 29 mars.

A l’occasion de sa visite, il rencontrera le président de la République, M. Moncef Marzouki, le chef du gouvernement, M. Ali Larayed, et le président de l’Assemblée nationale constituante, M. Mustapha Ben Jaafar. Le ministre délégué réaffirmera, lors de ces entretiens, le soutien continu de la France au processus de transition démocratique en Tunisie.

Ce déplacement sera aussi l’occasion de faire un point avec les principaux acteurs de l’aide au développement en Tunisie (Agence française de développement, Institut de recherche pour le développement, Banque africaine de développement).

Le ministre délégué se rendra également au Forum social mondial, où il rencontrera des représentants de la société civile impliqués en faveur du développement et des droits des femmes.

Lancement des journées de sensibilisation sur la CEDEAO en Guinée

CONAKRY, Guinée, 27 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Les Journées de sensibilisation sur la CEDEAO (http://www.ecowas.int) en Guinée ont été lancées ce mardi 26 mars 2013 à Conakry en présence de responsables de la Commission de la CEDEAO venus spécialement du siège, à Abuja, et d’une centaine de participants guinéens issus de différentes couches socioprofessionnelles du pays.

Logo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/ecowas.jpg

Cette activité qui s’étale sur trois jours est une initiative de la Direction de la Communication de la Commission de la CEDEAO réalisée en étroite collaboration avec le ministère de la Coopération internationale de Guinée, à travers notamment la Direction générale de l’Intégration africaine et la cellule nationale de l’organisation.

Dans son allocution de présentation, le directeur de la Communication, M. Sunday Ugoh, après avoir transmis les salutations du président de la Commission, M. Kadré Désiré Ouédraogo, s’est félicité de présence massive de hautes autorités guinéennes à cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la campagne d’information et de sensibilisation de la CEDEAO en direction de ses citoyens.

Selon M. Ugoh, cette campagne vise, dans la perspective de la Vision 2020 consistant à passer d’une CEDEAO des Etats à une CEDEAO des peuples, à amener les quelque 320 millions de citoyens de la sous-région à mieux s’imprégner des différentes activités de l’institution pour mieux s’impliquer dans la réalisation du rêve des pères fondateurs de la Communauté.

A son tour, le directeur général de l’Intégration africaine, Dr Djiguiba Sy Savané, a fait l’historique de ces journées, qui ont été l’objet de plusieurs reports avant de se tenir aujourd’hui sous d’heureux auspices. Venant appuyer les propres initiatives des autorités guinéennes en matière de sensibilisation, elles visent à informer les populations sur les activités et programmes régionaux, car, a-t-il noté, «le succès du processus d’intégration au sein de la CEDEAO dépendra, dans une large mesure, de la synergie de nos actions».

En ouvrant les travaux au nom de son département de tutelle, le secrétaire général du ministère de la Coopération international, Elhadj Mohamed Cissé, a d’abord relevé le rôle et l’importance de l’intégration pour les économies des Etats de la sous-région, soulignant : «Notre conviction est déjà faite que l’intégration est pour nous la voie royale, celle qui nous permettra de relever les défis du développement et du progrès.»

A cet égard, M. Cissé a évoqué les nombreux chantiers et les progrès accomplis dans ce cadre, de même que les réponses en train d’être apportées aux questions sécuritaires, la manière dont sont affrontés les défis sociaux et humanitaires, la promotion des infrastructures économiques et sociales ou encore les investissements dans les secteurs directement productifs, notant que les résultats obtenus dans ces différents domaines restent globalement satisfaisants.

Les participants à ces trois journées de sensibilisation sur la CEDEAO en Guinée proviennent de secteurs aussi divers que le monde de l’économie (secteurs formel et informel), les services des douanes, de l’immigration, les médias, les universités et centres de recherche, les associations de femmes, le ministère du Tourisme, les institutions financières, la société civile, le secteur agricole, le secteur de la santé…

Après la cérémonie d’ouverture officielle, les travaux se sont poursuivis avec des exposés faits par des responsables de diverses institutions et agences spécialisées de la CEDEAO, avec d’abord une présentation générale de l’organisation, de la part de la Direction de la communication, à travers ses principes, buts, objectifs et réalisations diverses.

La Cour de Justice de la Communauté, la libre circulation des biens dans l’espace CEDEAO, les accords de partenariat économique, l’Organisation ouest-africaine de la santé, le Système d’échange d’énergie électrique ouest-africain, l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest, la Banque de développement et d’investissement de la CEDEAO, le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent, la politique agricole de la CEDEAO, etc. feront tous l’objet de présentation de la part d’agents de l’organisation au cours des travaux.

La partie guinéenne ne sera pas en reste. En effet, plusieurs fonctionnaires nommément désignés présenteront aussi des communications, notamment sur l’état de mise en œuvre dans le pays du protocole sur la libre circulation des personnes, l’exécution au plan local du Schéma de libéralisation des échanges ou encore la mise en œuvre des accords de partenariat économique par la Guinée.

Outre les représentants des différents départements ministériels de la Guinée, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence également de la représentante spéciale du président de la Commission de la CEDEAO à Conakry, Mme Jacqueline Zaba.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).