La Banque africaine de développement et le WWF lancent un appel d’urgence pour lutter contre la criminalité liée aux espèces sauvages

MARRAKECH, Maroc, 31 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — La Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) et le WWF lanceront aujourd’hui un appel conjoint à l’action et à l’engagement des gouvernements et d’autres institutions pour combattre le fléau du trafic illicite d’espèces de faune et de flore sauvages qui pille les ressources naturelles africaines et constitue une menace majeure pour la stabilité et l’économie du continent.

Télécharger la Déclaration de Marrakech : http://www.apo-mail.org/Declaration_de_Marrakech.pdf

Logo BAD : http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/african-development-bank-2.png

Lors d’un événement spécial organisé dans le cadre des réunions annuelles de la Banque et consacré aux répercussions du trafic d’espèces de faune et de flore sauvages sur le développement en Afrique, Donald Kaberuka, président de la BAD, et Jim Leape, directeur général du WWF International s’exprimeront aux côtés du Président gabonais Ali Bongo pour demander un engagement au plus haut niveau contre ce fléau.

À cette occasion, la Banque africaine de développement lancera la déclaration de Marrakech (http://www.apo-mail.org/The_Marrakech_Declaration.pdf ) (disponible également en français : http://www.apo-mail.org/Declaration_de_Marrakech.pdf) qui souligne la nature incontrôlée du trafic illicite d’espèces de faune et de flore sauvages et incite vivement « les pays et leurs citoyens à agir rapidement pour lutter contre le trafic illégal d’espèces de faune et de flore sauvages en Afrique et dans le monde entier ».

Selon Jim Leape : « la criminalité liée aux espèces sauvages est un crime très grave ; les rhinocéros et les éléphants ne sont pas les seuls menacés. Ce crime a des répercussions sérieuses sur la sécurité nationale, l’état de droit et le bien-être des populations dans toute l’Afrique. Il faut agir maintenant, et au plus haut niveau, pour endiguer cette crise ».

« Nous devons lutter sans relâche contre le trafic illégal des espèces de faune et de flore sauvages » déclare Donald Kaberuka, président de la BAD, « nos peuples, nos ressources naturelles et notre développement économique même sont en danger. J’appelle tous les dirigeants en Afrique et partout ailleurs à investir dans l’avenir de notre région, par tous les moyens possibles, pour renforcer l’application des lois et la justice pénale face à ces crimes ».

La criminalité liée aux espèces sauvages a également été discutée lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies hier à New York. Dans un rapport rendu public (http://wwf.panda.org/?208833/UN-chief-takes-poaching-concerns-to-Security-Council) à cette occasion par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le trafic illicite des espèces de faune et de flore sauvages est déclaré comme étant un crime grave qui requiert une attention immédiate.

Les réunions annuelles de la BAD se tiendront jusqu’au vendredi 31 mai à Marrakech au Maroc, sous le thème de « la transformation structurelle de l’Afrique ». L’événement BAD-WWF, organisé en marge de ces réunions et consacré au trafic illicite des espèces sauvages a lieu le jeudi 30 mai de 19.00 à 20.00 en heure locale.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

Pour plus d’informations :

Gemma Parkes, [email protected], +41 79 253 6386

Notes à la rédaction :

Pour télécharger la Déclaration de Marrakech en anglais (disponible également en français)

Pour plus d’informations sur l’événement d’aujourd’hui : http://wwf.panda.org/wwf_news/?208786

Le WWF est l’une des plus grandes organisations indépendantes de conservation de la nature dans le monde et l’une des plus respectées. Il a un réseau actif dans plus de 100 pays et compte plus de 5 millions de sympathisants. La mission du WWF est d’enrayer le processus de dégradation de l’environnement de la planète et de bâtir un avenir où l’être humain vivra en harmonie avec la nature, en préservant la biodiversité, en assurant une utilisation durable des ressources naturelles renouvelables et en encourageant les mesures destinées à réduire la pollution et la surconsommation. www.panda.org

La Banque africaine de développement (http://www.afdb.org) a pour objectif premier de faire reculer la pauvreté dans ses 54 pays membres régionaux en contribuant à leur développement économique régional et à leur progrès social. À cet effet, elle mobilise et alloue des ressources pour promouvoir l’investissement et fournit une assistance technique ainsi que des conseils sur les politiques à mettre en œuvre. Toutes les institutions multilatérales de développement poursuivent les Objectifs du Millénaire pour le développement, entre autres l’éradication de l’extrême pauvreté et de la faim et l’assurance d’un environnement durable pour tous. http://www.afdb.org

Le ministre Blaney participe à la Journée de l’Afrique

OTTAWA, Canada, 30 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le ministre des Anciens Combattants et ministre de la Francophonie, l’honorable Steven Blaney, participe aux festivités organisées à l’occasion de la Journée de l’Afrique, à Gatineau, au Québec.

Plus de 400 représentants du gouvernement, du secteur privé et du milieu universitaire, ainsi que d’autres amis de l’Afrique, ont pris part à cet événement qui marquait le 50e anniversaire de l’Organisation de l’unité africaine, devenue l’Union africaine.

Dans son allocution, le ministre Blaney a loué les relations étroites, déterminantes et croissantes qu’entretiennent le Canada et l’Afrique, plus particulièrement les nombreuses réalisations au cours de la dernière année. Le Canada est déterminé à aider l’Afrique à créer les conditions destinées à accroître la prospérité et la sécurité. Le ministre Blaney a également souligné l’importance de la Francophonie qui sert de tribune vouée à la protection et à la promotion des valeurs que sont la liberté, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit sur le continent.

De gauche à droite : Kenneth Kaunda, premier président de la Zambie, Habiba Chakir, deuxième vice-présidente, Association diplomatique d’Ottawa, et le ministre Blaney.

Utilisation du Système d’Information sur les Visas (VIS) par tous les consulats des Etats Schengen en République de Madagascar à compter du 6 juin 2013.

ANTANANARIVO, Madagascar, 30 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — La Délégation de l’Union européenne à Madagascar informe le public qu’à compter du 6 juin 2013, tous les consulats des Etats Schengen à Madagascar, particulièrement la France et la Suisse, utiliseront le système d’information sur les visas (VIS).

Le VIS est une base de données centralisée qui permet l’échange de données sur les visas de court séjour entre les Etats Schengen. Il s’agit d’un élément clef de la politique commune de l’Union européenne et des Etats associés à l’espace Schengen en matière de visas, qui, avec d’autres politiques, permet d’établir un espace commun de liberté, de sécurité et de justice. Ce processus comprend la libre circulation des personnes au sein de la zone Schengen. Le VIS offre aux Etats Schengen un système de demande de visa efficace et moderne. Il représente un progrès majeur afin d’encourager la mobilité légitime et d’accroître la sécurité des ressortissants des pays tiers qui voyagent en Europe. Le VIS permettra aux Etats Schengen de rationaliser les procédures de demande de visa et de contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen renforçant ainsi la sécurité.

Le VIS facilitera un examen rapide et un traitement efficace des demandes de visa car les consulats auront accès aux informations sur les demandes introduites par une personne pendant cinq ans, sur l’usage qui aura été fait des visas délivrés ainsi que sur les décisions prises à l’égard de ces demandes par tous les consulats concernés des Etats Schengen.

A compter du 6 juin 2013, les consulats des Etats Schengen émettant des visas à Madagascar, à savoir la France et la Suisse, seront connectés au VIS. Les données biométriques des demandeurs de visa, 10 empreintes digitales et une photographie numérique, seront également recueillies dans le VIS. Les personnes introduisant une première demande de visa auprès d’un Etat Schengen devront se présenter en personne au consulat pour la collecte de leurs empreintes digitales. Pour les demandes suivantes introduites dans un délai de cinq ans, les empreintes pourront être copiées du premier dossier enregistré dans le VIS. L’utilisation des identifiants biométriques dans la procédure de demande de visa protègera davantage les demandeurs contre les vols d’identité. Cela permettra également d’éviter les fausses identifications, qui, dans certains cas, peuvent conduire à refuser un visa ou l’entrée sur le territoire européen à une personne qui y a droit. Le recours à la technologie biométrique garantit des procédures sûres, précises et efficaces.

Certaines catégories de demandeurs seront exemptées de l’obligation de fournir des empreintes digitales :

 les enfants de moins de 12 ans;

 les personnes pour lesquelles il est physiquement impossible de recueillir les empreintes;

 les chefs d’Etat ou de gouvernement et les membres de gouvernements nationaux, ainsi que leurs conjoints qui les accompagnent, et les membres de leur délégation officielle, lorsqu’ils sont invités par les gouvernements des Etats membres ou par des organisations internationales pour un motif officiel;

 les souverains et les autres membres éminents d’une famille royale, lorsqu’ils sont invités par les gouvernements des Etats membres ou par des organisations internationales pour un motif officiel.

La base de données centrale du VIS est très sécurisée et les données seront traitées conformément aux standards les plus stricts de protection des données.

Le VIS débutera ses opérations à partir du 6 juin 2013 dans tous les pays d’Afrique de l’Est (Comores, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Ile Maurice, Seychelles, Somalie, Sud Soudan, Soudan, Tanzanie et Ouganda) et du Sud (Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, Swaziland, Zambie et Zimbabwe), faisant suite au lancement du système en Afrique du Nord, en octobre 2011, au Proche-Orient, en mai 2012, dans la région du Golfe, en octobre 2012, ainsi qu’en Afrique de l’Ouest et Centrale, en mars 2013. Le VIS sera déployé graduellement, région par région, jusqu’à ce que tous les consulats Schengen dans le monde soient connectés.

Le cadre juridique pour la mise en œuvre du VIS a été défini par un règlement adopté par le co-législateur européen (Parlement et Conseil des Etats-membres) en juillet 2008.

DECLARATION DE LA CONFIGURATION REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE DE LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX DES NATIONS UNIES

BANGUI, République Centrafricaine, 30 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — La configuration a entendu un briefing détaillé de Mme Margaret Vogt, Représentante Spéciale du Secrétaire-général et Cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en République centrafricaine (BINUCA).

Les membres de la configuration expriment leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation en République Centrafricaine, comme en témoignent l’absence de sécurité publique, les violations et atteintes aux droits de l’homme, l’augmentation des cas de violence sexuelle, le recrutement d’enfants soldats et les conditions humanitaires précaires. Ils soulignent le risque de voir l’instabilité en République centrafricaine se propager dans le reste de la sous-région. Dans ce contexte, ils saluent les efforts déployés par les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), avec le soutien de l’Union Africaine, dans l’élaboration d’un cadre politique et d’une feuille de route pour résoudre la crise politique en République Centrafricaine, lors de l’adoption des communiqués à l’issue des sommets de Libreville, N’Djamena et Brazzaville.

La configuration souligne la nécessité que le processus de transition soit inclusif, notamment au sein du Conseil National de Transition et de son Bureau, suivant les divers accords conclus sous les auspices de la CEEAC. La configuration souligne également que la restauration de l’État de droit et le rétablissement de l’ordre constitutionnel, sont les priorités immédiates qui conditionnent le progrès dans le processus de transition ainsi que de reprise de l’assistance pour améliorer les conditions humanitaires et socio-économiques de la République Centrafricaine. En particulier, la configuration lance un appel à la communauté internationale afin d’appuyer la transition et de fournir une aide d’urgence en vue de rétablir la sûreté et la sécurité des populations, et permettre la reprise de la vie économique et sociale.

La configuration lance un appel à la communauté internationale afin de fournir un appui technique et financier pour aider les autorités de transition à préciser et mettre en œuvre la feuille de route pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel en RCA. La configuration suggère également la possibilité de mener une mission d’évaluation conjointe des besoins de la part des Nations Unies, de l’Union Européenne et de la Banque Mondiale, et ce dès que la situation sécuritaire dans le pays le permettra.

Les membres de la configuration sont conscients de la nécessité pour la Commission de Consolidation de la Paix de jouer un rôle important dans l’accompagnement politique et de mobilisation du soutien international aux efforts de consolidation de la paix post-conflit en République Centrafricaine. Ils reconnaissent l’urgence d’élire un nouveau président de la configuration dès que possible.

Les membres de la formation expriment leur reconnaissance et leur soutien aux Nations Unies, y compris à la Représentante Spéciale du Secrétaire-Général et son équipe pour les efforts déployés pour soutenir le processus de paix au cours de cette période difficile en République Centrafricaine.

Somalie – Consultations sur la lutte contre la piraterie (Paris, 31 mai)

PARIS, France, 30 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

La France a conduit, à travers son école nationale de la magistrature et en liaison avec le Programme des Nations unies pour le développement et les Émirats arabes unis, un cycle de formation en faveur de 32 magistrats et juristes somaliens. Cette formation, visant à renforcer les capacités de la Somalie à apporter une réponse pénale spécifique aux actes de piraterie, s’achève à la fin du mois de mai.

À cette occasion, des consultations consacrées à la lutte contre la piraterie et à la sécurité et au développement en Somalie sont organisées à Paris le 31 mai. Une délégation de magistrats, procureurs et juristes somaliens est reçue au ministère des affaires étrangères.

Il est essentiel que la Somalie fasse sienne la lutte contre la piraterie et définisse une approche globale de la sécurité dans ses espaces maritimes, afin de se doter, avec le soutien de la communauté internationale, des moyens de juger elle-même ceux qui commettent des actes de piraterie. À cette fin, la France et l’Union européenne sont mobilisées pour aider la Somalie à développer ses capacités maritimes et judiciaires.

La France soutient la mission européenne « EUCAP Nestor», qui, sous la direction d’un chef de mission français, l’amiral Jacques Launay, doit permettre de mettre fin à l’impunité des pirates.

Guinée / Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

PARIS, France, 30 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

Q – Avez-vous une réaction à exprimer au sujet de la crispation du climat politique en Guinée marqué de nombreuses pertes en vies humaines et le blocage du dialogue entre l’opposition et le président Alpha Condé ?

R – Nous nous sommes exprimés sur cette question hier.

Nous sommes vivement préoccupés par les violences qui ont endeuillé la Guinée. Nous appelons les acteurs politiques guinéens à respecter l’engagement de ne pas recourir à la violence qu’ils ont pris il y a un mois.

Nous appelons les autorités guinéennes à faire preuve de retenue et les dirigeants de l’opposition à se réengager dans le dialogue, pour que la Guinée puisse enfin achever sa transition démocratique et organiser un scrutin législatif incontestable.

La date du 30 juin a été annoncée pour les élections. Une expertise électorale indépendante est en cours pour évaluer la calendrier et la faisabilité technique des élections. Il est impératif que celles-ci se déroulent dans les meilleures conditions afin d’être incontestables.

La BAD soutient un projet d’installations sanitaires pour tous à Sokodé au Togo

MARRAKECH, Maroc, 30 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — La Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) va promouvoir l’assainissement urbain à Sokodé au Togo, et permettre aux populations de cette localité de bénéficier des toilettes par la valorisation des boues de vidange et le micro-crédit.

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Ce projet s’est matérialisé par la signature, le 29 mai 2013 à Marrakech, d’un protocole de don, pour un montant total de 1,185 millions d’euros, entre la BAD et le gouvernement togolais.

Il s’agira, pour le gouvernement togolais, de prendre en compte tous les maillons de la chaîne de boues de vidange, de renforcer la capacité de quelques micro-entreprises communautaires et de financer l’accès des ménages à des installations sanitaires. Le projet consiste également à faciliter l’accès aux services de collecte, transport et traitement des boues. Son financement permettra de réduire la pauvreté et d’assurer la sécurité alimentaire par la mise à disposition de fertilisants provenant de la valorisation des boues.

Signant au nom de la BAD, le directeur de la Facilité africaine de l’eau/OWAS, Sering Jallow, a souligné l’importance de ce projet, qui, selon lui, « est le minimum vital destiné aux communautés les plus vulnérables, en vue d’ atteindre l’objectif du millénaire pour le développementconcernant l’eau et l’assainissement.

Le ministre de l’économie et des finances du Togo, Adji Oteth Ayassor, a exprimé la gratitude de son pays à la BAD pour son appui aux nombreux projets de développement, qui, a-t-il déclaré, «contribuent à la réduction de la pauvreté des communautés défavorisées du pays».

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

Le Président Xi Jinping envoie un message de félicitations au Sommet extraordinaire de l’Union africaine célébrant le cinquantenaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine

BEIJING, Chine, 30 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le 25 mai 2013, le Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) célébrant le cinquantenaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) s’est tenu à Addis-Abeba, capitale éthiopienne. Le Président Xi Jinping a adressé au Sommet un message pour exprimer ses chaleureuses félicitations à l’UA ainsi qu’aux pays et aux peuples africains.

Le Président Xi Jinping a rappelé : Il y a 50 ans, jour pour jour, l’OUA a vu le jour. Cet événement a fait date dans l’histoire du développement de l’Afrique. L’OUA a donné une impulsion vigoureuse à la juste lutte des peuples africains contre l’impérialisme, le colonialisme et le racisme et apporté une contribution importante à l’émancipation politique du continent africain. Au début du 21e siècle, l’UA, créée pour répondre aux enjeux de notre époque, s’est fixé une nouvelle mission historique qu’est la promotion du renouveau de l’Afrique. Ces dernières années, elle a travaillé activement pour préserver la paix, le développement et la stabilité régionaux et faire avancer le processus de l’intégration africaine, et de nombreux succès importants ont été remportés à ces égards. Le gouvernement et le peuple chinois s’en réjouissent du fond du cœur.

Le Président Xi Jinping a indiqué : A l’heure actuelle, la situation africaine et internationale continue à connaître des changements complexes, et les nombreux pays en développement affichent une dynamique de développement sans cesse renforcée. Entrée dans une nouvelle phase, la cause africaine de la paix et du développement fait face à de nouveaux opportunités et défis. L’Afrique est une grande famille solidaire. Un ménage harmonieux assure le succès dans toutes les entreprises. Nous sommes convaincus que les pays et les peuples africains pourront saisir les opportunités offertes par la célébration du cinquantenaire de la création de l’OUA pour faire rayonner l’esprit du panafricanisme, construire une Afrique unie, forte et solidaire, et porter sans cesse la cause du renouveau africain à un nouveau palier.

Le Président Xi Jinping a souligné : La Chine et l’Afrique voient leurs sorts étroitement liés depuis toujours. Que ce soit dans la lutte pour l’indépendance et la libération nationales ou dans la recherche de la paix et du développement, leurs peuples se sont toujours prêté mutuellement soutien et ont coopéré étroitement, tissant entre eux des liens fraternels marqués par une communauté d’idées, de destins et de cœurs. La Chine a toujours soutenu fermement les efforts d’unité et d’intégration de l’Afrique, sa coopération avec l’Afrique a apporté une énergie positive au progrès et au renouveau du continent africain. Elle entend continuer à coopérer de manière plus approfondie avec l’UA et les organisations sous-régionales d’Afrique, à appuyer le rôle important joué par l’UA dans la coopération régionale et à travailler ensemble avec les pays africains pour promouvoir le développement en profondeur du nouveau partenariat stratégique sino-africain et contribuer activement à la paix, au développement, à la prospérité et au renouveau de l’Afrique.

Le Vice-Premier Ministre du Conseil des Affaires d’Etat Wang Yang a assisté au Sommet en tant que représentant spécial du Président Xi Jinping et y a donné lecture du message de félicitations du Président Xi.

Lancement d’une nouvelle génération de variétés de riz pour l’Afrique

COTONOU, Benin, 30 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Une nouvelle génération très performante de variétés de riz a été lancée par le Groupe d’action Sélection et amélioration variétale du riz en Afrique sous la nouvelle marque « ARICA » – qui signifie « Variétés de riz avancées pour l’Afrique » en anglais.

Le Groupe d’action sélection est composé des sélectionneurs-riz internationaux et nationaux de 30 pays africains, et fonctionne dans le cadre du projet financé par le Japon intitulé « Mise au point d’une nouvelle génération de variétés de riz pour l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud-Est. »

« C’est avec euphorie que nous annonçons la sélection des cinq premières variétés ARICA » a déclaré Dr Papa Seck, Directeur général du Centre du riz pour l’Afrique(AfricaRice), qui coordonne le Groupe d’action sélection.

« Les variétés ARICA offrent des perspectives prometteuses au secteur rizicole africain et pourrait marquer de façon positive la vie des riziculteurs africains, qui n’ont pas accès aux nouvelles variétés mieux adaptées à leur milieu de production et susceptibles de se vendre mieux » a ajouté Dr Seck.

Critères de sélection des variétés ARICA

Les cinq variétés ARICA ont été sélectionnées sur la base d’une évaluation rigoureuse de lignées élites de riz sur l’ensemble du continent africain. Toutes ces ARICA ont eu des rendements supérieurs aux variétés témoins les plus populaires lors des essais.

Les variétés ARICA adaptées à l’écologie de bas-fond pluvial

• ARICA 1 : un rendement supérieur de 30 % à celui du NERICA-L19. ARICA 1 est en cours d’homologation au Mali.

• ARICA 2 : un rendement supérieur de 50 % à celui du NERICA-L19. ARICA2 est en cours d’homologation au Mali et au Nigeria.

• ARICA 3 : un rendement supérieur de 30 % à celui du NERICA-L19, avec une bonne qualité de grain, un rendement à l’usinage élevé, un faible aspect crayeux et un temps de cuisson réduit. ARICA 3 est en cours d’homologation au Mali et au Nigeria.

Les variétés ARICA adaptées à l’écologie de plateau

• ARICA 4 : un rendement supérieur de 15 % à celui du NERICA 4. ARICA 4 vient d’être homologuée en Ouganda.

• ARICA 5 : un rendement supérieur de 15 % à celui du NERICA 4. ARICA 5 vient être homologuée en Ouganda.

« Les variétés ARICA peuvent être considérées comme la prochaine génération de variétés de riz pour l’Afrique, après le succès de plusieurs variétés de riz améliorées – notamment les NERICA, les Sahel, les WAB et les WITA – mises au point par AfricaRice et ses partenaires au cours du dernier quart de siècle », a déclaré Dr Marco Wopereis, Directeur général adjoint d’AfricaRice.

Sur son blog qui décrit les variétés ARICA, « Accueillir les ‘ARICA’ : la prochaine génération de variétés de riz pour l’Afrique, » Dr Wopereis a affirmé que contrairement aux variétés NERICA, les ARICA ne se limitent pas aux croisements interspécifiques. Toute lignée prometteuse, indépendamment de son origine peut devenir une variété ARICA à condition que les données collectées soient convaincantes.

Confirmant cette déclaration, Dr Takashi Kumashiro, chef du programme Diversité génétique et amélioration d’AfricaRice, a ajouté : « la marque ARICA est gage de qualité, car les variétés ARICA sont évaluées à travers des procédures rigoureuses et appuyées par des données solides. »

Pour être nommée ARICA, une lignée de sélection doit comporter un avantage significatif comparé aux meilleures variétés témoins dans une région pendant trois campagnes. « Les résultats de l’essai doivent mettre en exergue au moins un caractère fort particulier qui fait que cette lignée a une meilleure performance que les variétés existantes », a remarqué Dr Kumashiro.

Approche de test systématique dans de multiples environnements

Sachant que le processus de sélection de lignées de sélection prometteuses prend du temps, le Groupe d’action sélection et amélioration du riz en Afrique, qui a été créé en 2010, a adopté une approche de test systématique dans de multiples environnements en vue d’accroître son efficience et son efficacité. En plus des sélectionneurs-riz, les producteurs, les membres des comités nationaux d’homologation variétale et d’autres acteurs participent à l’évaluation.

Les lignées de sélection utilisées par le Groupe d’action sont fournies par plusieurs instituts notamment AfricaRice, les systèmes nationaux de recherche agricole en Afrique, l’Institut international de recherche sur le riz (IRRI), le Centre international en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et le Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) qui sont tous des partenaires du programme de recherche du CGIAR sur le riz – le Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP).

« Cela permettra des processus homologation plus rapides, mieux documentés, et mieux ciblés des variétés de riz résilientes au climat et résistantes aux stress pour les principaux systèmes de production en Afrique, » a déclaré Dr Moussa Sié, Coordinateur du Groupe d’action Sélection et amélioration variétale du riz en Afrique. Dr Sié est le sélectionneur-riz principal, qui a mis au point les NERICA de bas-fond, récipiendaire du Prix international du riz Koshihikari en 2006.

Il a ajouté que le Groupe d’action contribue à renforcer la capacité de sélection et s’assure que les sélectionneurs nationaux peuvent utiliser le matériel du Groupe d’action, pas uniquement à des fins d’évaluation, mais aussi pour développer ou améliorer leurs propres variétés afin de mieux répondre aux préférences de leurs consommateurs et de leurs écologies.

Un appui indéfectible des partenaires et des donateurs.

Dr Seck a adressé ses remerciements aux systèmes nationaux de recherche agricole des d’Etats membres d’AfricaRice pour leur solide soutien, de même qu’aux donateurs visionnaires pour leur l’appui indéfectible, notamment le gouvernement et le peuple du Japon, pour les réalisations du Groupe d’action.

« Les variétés NERICA ont eu un franc succès. Toutefois, il est bon de savoir que nous avons de nouveaux produits, tels que les ARICA pour les producteurs et les consommateurs de riz en Afrique, qui restent encore confrontés à un défi considérable », a-t-il ajouté.

AfricaRice est l’un des 15 Centres internationaux de recherche agricole membres du Consortium du CGIAR. Il est aussi une association intergouvernementale d’Etats membres africains.

L’OMC et la CEA unissent leurs forces pour stimuler le commerce intra-africain

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 29 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — L’Organisation mondiale du commerce (OMC), en collaboration avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA), tiendra un séminaire régional sur l’initiative Aide pour le commerce et les perspectives de l’Afrique en termes de commerce et de développement. Le séminaire aura lieu du 4 au 6 juin 2013 et réunira des experts représentant l’OMC, la CEA, les pays africains et les communautés économiques régionales afin d’examiner, entre autres thèmes, les problèmes de développement de la région liés au commerce, les possibilités et les enjeux à l’ordre du jour international et d’autres questions liées à l’Initiative.

Dans le cadre du séminaire, les experts valideront également un rapport établi par la CEA en prélude au quatrième examen mondial de l’Aide pour le commerce, qui se tiendra à Genève de du 8 au 10 juillet 2013. Outre une analyse des flux d’aide pour le commerce dans la région, le rapport présentera les conclusions d’une enquête menée par l’Union africaine (UA) et la CEA sur la façon dont l’initiative peut venir en complément au Plan d’action de l’UA pour dynamiser les échanges intra-africains.