F1 : Nouvelle saison et améliorations sur Xbox One, PS4 et PC > Dans l’univers de la F1, les jeux-vidéo sont très suivis par les nombreux fans du sport et le moins que l’on puisse dire, c’est que les épisodes auront été divers au fil des années.
Aussi divers que possible, certains jeux-vidéo estampillés F1 mettaient en avant quelques qualités, tandis que d’autres, en revanche, sont rentrés dans l’histoire des jeux-vidéo à oublier. Après de longues années d’exclusivité Sony, la discipline s’est permis de changer de main, passant ainsi dans les studios de Codemasters, déjà reconnu pour livrer d’excellentes prestations, notamment lorsque l’on parle de Rallye.
Pour Codemasters, le défi était de taille ; il fallait réussir à remettre sur pied un genre qui s’essoufflait, faute de nouveautés au fil des épisodes. Un peu à la manière d’un Fifa qui stagnera, comment faire évoluer et justifier l’achat ; si ce n’est graphiquement, d’une licence appréciée, mais dont le seul avantage nous vient d’une mise à jour des pilotes et des écuries ?
Ainsi, et depuis 2009 maintenant, Codemasters tente de donner un second souffle à sa série F1. Après quelques épisodes bien moins cultes que d’autres ; la faute, là encore, à un clair manque de nouveautés, l’épisode 2016 nous revient avec des belles ambitions, qui se concrétiseront finalement assez rapidement une fois la manette en main.
F1 : Nouvelle saison et améliorations sur Xbox One, PS4 et PC
Pour palier aux critiques de l’an passé, Codemasters offre désormais aux joueurs des ajouts assez intéressants pour tous fans qui se respectent. Le plus important de ces ajouts nous vient de la voiture de sécurité qui s’élancera des stands lorsqu’un accident important aura lieu sur la piste, afin, comme en vrai, de limiter la vitesse des pilotes et d’interdire les dépassements, et ce, jusqu’à son retrait. Autre fait notable, les départs manuels qui permettent une pression supplémentaire pour le joueur, mais qui seront réellement gratifiants une fois maîtrisés à la perfection ; pas d’inquiétude toutefois, puisque ces derniers sont facilement réalisables.
Outre les modes habituels que l’on trouvaient déjà auparavant, F1 2016 se dote d’un mode carrière se déroulant cette fois-ci sur dix longues saisons. Comme à l’accoutumer, vous choisirez votre écurie et piloterez pour elle en remplissant divers objectifs afin d’obtenir une place de premier pilote, ou une offre de transfert vers une écurie plus adaptée à vos prouesses. Au fil de votre carrière, l’on ne pourra que vous conseiller de vous diriger vers les écuries les plus faibles du plateau, afin, notamment d’exploiter au maximum l’aspect recherche et développement, tout en observant un certain sentiment de fierté vous envahir. Lors d’un week-end de Grand Prix, vous obtiendrez, en fonction de vos résultats et des défis que vous accomplirez, des points vous permettant d’améliorer votre monoplace pour la rendre plus performante au fil de l’année. L’on se surprendra alors souvent à tenter de ravir le meilleur temps à des Mercedes et des Ferraris pour glaner quelques points supplémentaires ; très précieux pour la suite des évènements, tout en s’essayant aux différents réglages que l’on peut modifier.
Dans les faits, en revanche, l’on pourrait presque conserver sa F1 de base tant la difficulté n’est pas présente, tout du moins en difficulté normale. Si les premiers tours de piste seront à l’avantage de l’ordinateur, l’adaptation sera très courte pour le joueur utilisant les aides au pilotage afin de se hisser au sommet du classement dès le deuxième GP de F1 de la saison. Le principal regret viendra justement de cette I.A, qui préfèrera s’occuper de sa trajectoire en vous oubliant, n’hésitant pas, par moment, à vous rentrer dedans. Le comble de la situation sera certainement cette pénalité contre vous après avoir malheureusement perdu un aileron, ou même une roue ; de quoi pester avant d’utiliser un flashback pour revenir quelques mètres en arrière et oublier cette désolante situation.
Si l’on ne peut réellement pas critiquer une jouabilité exemplaire ; que l’on utilise les aides ou que l’on désactive le tout pour rendre l’expérience plus authentique, le bilan sera plus mitigé sur les graphismes que met en avant le titre. Ici, le problème ne vient pas des décors et des véhicules arborant fièrement leurs polygones, mais l’on retrouve une irrégularité dans les nombreux personnages mis à l’écran. Si l’on appréciera conduire sa monoplace sous une forte de pluie ; et de nuit qui plus est, l’on pourra reprocher au soft de ne pas synchroniser correctement le mouvement des lèvres lors des diverses cinématiques, un fait que l’on ne devrait plus connaître en 2016.
Dans tous les cas et malgré quelques légers défauts, F1 2016 parvient sans mal à s’imposer pour cette nouvelle saison sur Xbox One, PS4 et PC. Si les habitués du genre seront ravis de retrouver leurs pilotes préférés (attention toutefois à leur répartition dans les écuries), les nouveaux pourront se laisser tenter, surtout si l’on a fait l’impasse sur la cuvée 2015. Au final, F1 2016 aura réussi à mettre à jour son contenu, tout en proposant des subtilités très attendues par les amateurs et il ne fait nul que ces derniers resteront scotchés à leur écran jusqu’à l’année prochaine.