LES EXPERTS DE LA CEDEAO ET DE L’UEMOA VALIDENT TROIS INSTRUMENTS DE DEFENSE COMMERCIALE

ABUJA, Nigeria, 2 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — La 13ème réunion du Comité technique conjoint CEDEAO-UEMOA de gestion du Tarif extérieur commun de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (TEC CEDEAO) s’est achevée ce mardi 30 avril 2013 à Dakar sur la validation de trois importants instruments de défense commerciale pour la sous-région.

A l’issue de deux jours d’intenses travaux, les experts de la CEDEAO et de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) ont amendé puis validé les trois projets de règlement soumis à leur examen et qui portaient respectivement sur les mesures de sauvegarde, les mesures antidumping et les mesures compensatoires.

Concernant le projet de règlement sur les mesures de sauvegarde, présenté par la CEDEAO, il a été noté que celles-ci avaient pour objet de remédier à un dommage ou une menace de dommage à une branche de production de la Communauté résultant d’une augmentation massive et incontrôlée des importations.

La Commission a ensuite présenté aux experts l’avant-projet de règlement sur les mesures antidumping, qui a pour objectif de remédier à tout préjudice ou menace de préjudice matériel à des branches de production de la Communauté résultant d’importations faisant l’objet d’un dumping.

Enfin est intervenu l’examen, suivi de la validation, de l’avant-projet de règlement sur les mesures compensatoires, qui vise à remédier à un préjudice ou une menace de préjudice occasionné à une branche de production de la Communauté du fait de subventions dont auraient bénéficié des produits importés.

Les experts ont ensuite formulé des recommandations, toutes destinées à la Commission de la CEDEAO, dont l’élaboration d’un projet de règlement spécifique pour la protection des industries naissantes dans la région, de même qu’une claire définition des attributions de la structure nationale qui sera chargée de superviser la mise en œuvre des mesures de défense commerciale au niveau national.

Le Comité recommande aussi à la Commission de la CEDEAO d’engager des activités de renforcement des capacités et de sensibilisation dans la région afin de s’assurer de la bonne compréhension du TEC et de sa mise en œuvre harmonieuse ainsi que celle des mesures d’accompagnement.

Une autre recommandation porte sur la nécessité de réviser les attributions du comité de gestion du TEC pour lui permettre de prendre en charge l’ensemble des questions liées à cet instrument. Il s’agira enfin de définir le mode de fonctionnement du fonds dans lequel sera versé le produit du droit additionnel appliqué à l’occasion de la mise en œuvre du règlement relatif aux mesures de défense commerciale.

Dans son allocution à la clôture de la rencontre, le commissaire chargé du Commerce, des Douanes, de l’Industrie, des Mines et de la Libre circulation des personnes de la Commission de la CEDEAO, M. Ahmed Hamid, a félicité les délégués pour le travail accompli et salué la qualité de leurs échanges.

Après les avoir encouragés, une fois de retour dans leurs pays respectifs, à expliquer les enjeux liés à ces trois importants instruments de défense commerciale, M. Hamid a assuré que la Commission de la CEDEAO a bien pris note des recommandations du Comité et qu’elle mettra tout en œuvre afin d’assurer la mise en œuvre du TEC dans les meilleures conditions.

A noter que les résultats de cette 13ème rencontre du Comité conjoint UEMOA-CEDEAO de gestion du TEC CEDEAO seront examinés et validés par la 52ème réunion du Comité technique Commerce, Douanes et Libre circulation des personnes, qui se tiendra les jeudi 2 et vendredi 3 mai 2013, toujours dans la capitale sénégalaise.

Cette dernière structure est l’instance statutaire de la CEDEAO habilitée à recommander au Conseil des ministres de l’organisation sous-régionale des textes juridiques sur les questions commerciales et douanières pour adoption.

Treize des quinze Etats membres de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria et Sénégal) étaient représentés à la rencontre de Dakar, ainsi que la Mauritanie en qualité d’observateur.

Le processus d’adoption du TEC CEDEAO remonte à la 29ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation, tenue en janvier 2006 à Niamey, au Niger, et qui a bâti cet instrument sur l’architecture du Tarif extérieur commun de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (TEC UEMOA).

Il est composé d’une liste de produits comprenant quatre catégories correspondant aux quatre bandes tarifaires du TEC UEMOA (0%, 5%, 10% et 20%), allant des biens sociaux essentiels aux biens de consommation finale en passant par les biens de première nécessité, les matières premières de base, les biens d’équipement, les intrants spécifiques et les intrants et produits intermédiaires. Une cinquième catégorie, intitulée «biens spécifiques pour le développement économique» avec une bande tarifaire à 35%, a été introduite en 2009.

Le TEC CEDEAO comprend bien d’autres éléments, comme la redevance statistique (RS) et le prélèvement communautaire, ainsi que diverses autres mesures de défense commerciale, actuellement en cours d’élaboration, et qui doivent être finalisés et adoptés par les instances statutaires de la CEDEAO.

Tchad / Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

PARIS, France, 2 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

Q – La situation au Tchad est-elle préoccupante, selon vous, le gouvernement tchadien ayant annoncé avoir stoppé une « action de déstabilisation des institutions »?

Nous avons pris note avec préoccupation des dernières informations en provenance de Ndjaména.

La France est attachée à la stabilité du Tchad et à un climat politique apaisé dans ce pays. Nous appelons les autorités tchadiennes et l’opposition à poursuivre un dialogue politique serein et constructif.

Le Tchad est un partenaire important de la France en Afrique. Ce pays participe activement à la lutte contre le terrorisme au Mali et joue un rôle stabilisateur dans la région, en s’impliquant dans la lutte contre l’insécurité au Sahel et dans le règlement des crises, notamment en République centrafricaine.

Libye / Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

PARIS, France, 2 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole

La France condamne fermement le siège, par des milices, des différents ministères libyens. De tels actes inadmissibles entravent le fonctionnement régulier des pouvoirs publics. Ces incidents répétés mettent en évidence l’urgence du rétablissement de la sécurité en Libye.

Les autorités françaises appellent tous les Libyens à se rassembler autour du gouvernement de transition et du Congrès général national, seules autorités légitimes issues des élections du 7 juillet 2012.

Comme nous l’avons rappelé après l’attentat perpétré contre notre ambassade à Tripoli la semaine dernière, la France entend rester mobilisée aux côtés de la Libye. Elle réitère son plein soutien au processus de transition en cours et à la mise en place d’un Etat de droit fondé sur des institutions démocratiques et respectueuses des libertés, conformément aux aspirations du peuple libyen.

Elle encourage tous les Libyens à reconstruire une société fondée sur l’unité nationale et respectant les valeurs de tolérance, de dignité et de paix. Elle les invite en particulier à mobiliser tous leurs efforts pour se doter rapidement d’une constitution.

Communiqué de presse du CPS de l’UA sur l’exposé du Département des Affaires politiques de la Commission de l’UA sur ses activités relatives aux élections sur le continent en 2013

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 2 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 372ème réunion, tenue le 26 avril 2013, a suivi une communication du Département des Affaires politiques de la Commission de l’UA sur ses activités relatives aux élections sur le continent au titre de l’année 2013. Le Conseil a également suivi des déclarations du Kenya et du Zimbabwe.

Le Conseil a réaffirmé son attachement à la Charte africaine de la Démocratie, des élections et de la Gouvernance, qui constitue le cadre pour l’organisation des élections en Afrique.

Le Conseil a félicité le peuple et les acteurs politiques du Kenya pour l’organisation réussie des élections présidentielles, législatives et cantonales, le 4 mars 2013, ainsi que pour le règlement pacifique de leurs différends par les voies légales constitutionnellement reconnues.

Le Conseil a en outre félicité la République de Djibouti pour la tenue d’élections pacifiques le 22 février 2013. Le Conseil a appelé les acteurs politiques djiboutiens à respecter les résultats des élections.

Le Conseil a également félicité la classe politique au Zimbabwe pour la tenue et la bonne organisation, le 16 mars 2013, d’un référendum pacifique et transparent, qui a consacré une nouvelle Constitution, ouvrant ainsi la voie à des élections démocratiques, qui se tiendront plus tard au cours de l‘ année. Le Conseil appelle tous les acteurs politiques au Zimbabwe à assurer un environnement favorable pour le déroulement pacifique des élections. Le Conseil a pris note des difficultés de financement rencontrées par le Zimbabwe, et a appelé l’UA et les partenaires internationaux à apporter, sans condition, l’appui financier nécessaire à la Commission électorale du Zimbabwe pour la tenue d’élections crédibles dans le pays.

Le Conseil a pris note de plusieurs élections prévues pour 2013 au Zimbabwe, à Madagascar, au Mali, au Togo, en Guinée équatoriale, en Égypte et en Guinée. Le Conseil a appelé les acteurs politiques dans ces pays à prendre les mesures nécessaires en vue de mettre en place des règles équitables pour l’organisation des élections crédibles. Le Conseil a également appelé les pays dont les dates des élections ne sont pas encore connues ou convenues à s’assurer que les élections se déroulent dans les délais, afin de réduire les tensions politiques sur le continent.

Le Conseil a reconnu l’existence de mécanismes de règlement des contentieux électoraux au Kenya et à Djibouti, et a exhorté les Etats membres qui n’en disposent pas, de mettre en place de tels mécanismes. Le Conseil a également pris note de la mise en place des instruments similaires (Cours et Tribunaux électoraux spéciaux) à Madagascar et au Zimbabwe, en perspective des prochaines élections, conformément à la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance et aux bonnes pratiques internationales.

Le Conseil s’est félicité des mesures prises par la Commission de déployer des observateurs de l’UA à long terme pour les élections au Kenya et de rester engagée tout au long du processus électoral. Le Conseil a appelé la Commission à envisager le déploiement à long terme d’observateurs de l’UA pour les prochaines élections sur le continent, en particulier au Zimbabwe, à Madagascar et au Mali. Le Conseil a également appelé les Etats membres de l’UA et les partenaires internationaux à accroître le soutien financier au Fonds de l’UA pour la Démocratie et l’assistance électorale, afin de poursuivre et de pérenniser la pratique de l’UA d’observation électorale à long terme sur le continent.

Communique de la 372ème réunion du CPS sur la situation en Guinée-Bissau

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 2 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), en sa 372ème réunion tenue le 26 avril 2013, a adopté la décision qui suit sur la situation en Guinée-Bissau:

Le Conseil,

1. Prend note de la communication faite par la Commission sur la situation en Guinée? Bissau. Le Conseil prend également note des communications faites par le Mozambique, en sa qualité de Président de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), et par la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ainsi que par les Nations unies et l’Union européenne (UE);

2. Rappelle ses décisions antérieures sur la situation en Guinée-Bissau, ainsi que la nécessité d’un engagement continu et soutenu des acteurs bissau-guinéens pour faire avancer le processus de transition. Le Conseil appelle à la finalisation rapide du processus d’adoption de la Feuille de route pour la transition, la finalisation du «Pacte du régime » et la formation d’un gouvernement inclusif;

3. Exprime sa profonde préoccupation face au problème que constituent le trafic de drogue et l’implication présumée du chef d’Etat-major et d’autres autorités civiles et militaires dans cette activité illégale. À cet égard, le Conseil exhorte les autorités de Guinée-Bissau et la communauté internationale à s’engager résolument dans la lutte contre le trafic de drogue, et à prendre des mesures immédiates et efficaces contre toutes les personnes, civiles ou militaires, impliquées dans ce trafic;

4. Condamne l’exploitation illégale des ressources naturelles de la Guinée-Bissau, en ulier les activités de pêche, qui constitue une menace pour l’économie et le bien-être du peuple de ce pays. À cet égard, le Conseil condamne fermement le cas du bateau arraisonné dans les eaux de la Guinée-Bissau, et dont le capitaine serait polonais et l’équipage portugais. Dans ce contexte, le Conseil, conformément à l’Accord de partenariat pour la pêche entre la Guinée Bissau et l’UE, arrivé à expiration le 15 juin 2012, demande à l’UE de mener une enquête et d’apporter un éclairage sur cet incident;

5. Reconnaît le rôle important que joue la CEDEAO dans la gestion et le règlement de la crise en Guinée-Bissau, et en appelle aux Etats membres de l’UA et à la communauté internationale, en coordination avec la CEDEAO, à apporter l’assistance nécessaire à la Mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ECOMIB), afin de lui permettre de s’acquitter efficacement de son mandat;

6. Appelle les États membres et les partenaires internationaux à apporter une assistance à la Guinée-Bissau, qui doit faire face à de multiples défis, y compris l’organisation des élections générales prévues avant la fin de l’année 2013;

7. Décide de rester activement saisi de la question.

MahindraComviva développe l’écosystème de la musique mobile en Afrique

LE CAP, Afrique du Sud, 2 mai 2013/African Press Organization (APO)/ —

– Des partenaires avec plus de 70 fournisseurs de musique locale et internationale

– Une introduction de nouvelles offres d’info divertissement mobile pour les opérateurs

MahindraComviva (http://www.mahindracomviva.com), le leader mondial dans la fourniture de solutions mobiles, au-delà du concept de l’industrie des télécoms VAS, est en train d’étendre rapidement son offre de musique mobile en Afrique. Au cours des 12 derniers mois, la société est devenue l’un des plus grands regroupeurs de musique du continent africain, elle a collaboré avec plus de 70 partenaires, dont des fournisseurs de musique locale et internationale : maisons de production, artistes locaux, organismes de droit d’auteurs de la région.

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Actuellement, MahindraComviva est propriétaire des droits musicaux de 35.000 biens de musique, regroupant plusieurs genres populaires tels que : Hip Hop, Pop, Musique Inspirée, Rumba, Hiplife, Chants de football, Gospel, Jazz, Rock, Reggae et Rétro. Tout cela en plus de 30 langues. Les opérateurs en Afrique ont vu leur nombre d’abonnés et la pénétration des services de leur musique plus que quadruplées, ils ont augmenté plusieurs fois leurs revenus, provenant de la musique, en utilisant les services numériques de MahindraComviva.

MahindraComviva gère tout le portefeuille de la musique et des services d’info divertissement d’un opérateur, réunissant ensemble le contenu de la plate-forme technologique avec la découverte, les outils d’analyse et de recommandation, les compétences dans le domaine du marketing, des affaires et de la gestion de vitrine, afin de stimuler la croissance et l’utilisation. Récemment, la société a lancé son moteur de recommandation de contenu musical, ce qui a permis aux opérateurs de maximiser les ventes se rapportant au concept VAS, en faisant correspondre les contenus de la musique avec les goûts des clients et cela en temps réel. La capacité à répondre au public a permis aux opérateurs d’enregistrer une croissance de 50% de leur chiffre d’affaires.

Commentant son succès de la gestion des services de musique sur le continent, AtulMadan, chef des services numériques, MahindraComviva a déclaré: «Nous nous engageons à apporter des services numériques de renommée mondiale qui enrichiront la vie des gens dans les marchés. Nous avons mis l’accent sur l’expansion de l’écosystème d’info divertissement, en amenant plus d’application de contenu local et plus de partenaires vers des labels internationaux reconnus. Avec notre expertise reconnue dans le déploiement et la gestion des services de musique pour les opérateurs, MahindraComviva s’est engagée dans la croissance des revenus de l’opérateur « .

Pour aider les opérateurs à conserver une position dominante sur le marché et contrer la menace sur les meilleurs joueurs, MahindraComviva a également ajouté des offres innovantes à sa populaire série d’info divertissement « Salut la Vie» et «Ma TV», ajoutant un large éventail d’applications numériques – chaines TV, informations, santé, recettes, astrologie, disponibles sur plusieurs chaines – vidéo, voix et texte, destinées à des abonnés et ce, sur plusieurs chaines, notamment : OBD, IVR, USSD, SMS, Star to Copy, Facebook, Service à la Clientèle et Internet. Les clients, par exemple, peuvent télécharger la transcription tout en regardant une vidéo de leur recette préférée.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Mahindra & Mahindra Ltd.

Sundeep Mehta| Global PR & Corporate Communications Manager – Corporate Marketing | M: + 91 9910030732 |

A-26, Info Ville | Secteur 34, Gurgaon 122001 | Haryana, Inde | T: +91 124 481 9000 | F: +91 124 481 9777 | http://www.mahindracomviva.com

Le ministre Fast souligne la conclusion d’un traité sur l’investissement avec le Nigéria

OTTAWA, Canada, 2 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Le ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’honorable Ed Fast, rencontre le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement du Nigéria, M. Olusegun Aganga, pour souligner la conclusion fructueuse des négociations visant un accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) entre le Canada et le Nigéria. Cette annonce a été faite plus tôt aujourd’hui par le premier ministre Stephen Harper et le vice-président du Nigéria, M. Mohammed Namadi Sambo, à l’occasion de la visite au Canada de hauts représentants du gouvernement nigérian et de représentants d’entreprises de ce pays.

Un APIE est un traité visant à protéger et à promouvoir les investissements canadiens à l’étranger au moyen de dispositions juridiquement contraignantes, ainsi qu’à stimuler les investissements étrangers au Canada. Un tel accord permet d’offrir une plus grande protection contre les pratiques discriminatoires et arbitraires tout en renforçant la prévisibilité du cadre politique d’un marché donné. Ainsi, un APIE permet aux entreprises d’investir en toute confiance. Une fois mis en œuvre, l’APIE entre le Canada et le Nigéria facilitera les flux d’investissement et favorisera la création d’emplois ainsi que la croissance économique des deux pays.

En janvier 2013, le ministre Fast a dirigé une mission commerciale fructueuse au Nigéria regroupant près de 30 entreprises et organisations de tout le Canada. Cette mission avait pour objet de trouver de nouveaux débouchés pour les investisseurs et les exportateurs canadiens. Depuis 2006, les échanges annuels entre les deux pays ont plus que doublé, atteignant 2,3 milliards de dollars en 2012. L’investissement direct du Canada au Nigéria, qui s’est chiffré à 36 millions de dollars en 2011, devrait augmenter après la conclusion de l’APIE.

Dubaï Expo 2020 relaie deux initiatives sociales africaines aidant à promouvoir la durabilité au niveau local

DUBAI, EAU, 1er mai 2013/African Press Organization (APO)/ — La candidature de Dubaï à l’organisation de l’Exposition Universelle 2020 (http://www.expo2020dubai.ae), placée sous le thème « Connecter les esprits, Construire le futur », est fondée sur trois sous-thèmes illustrant les forces en action au cœur du développement mondial : la durabilité (des ressources durables en énergie et en eau), la mobilité (des systèmes intelligents de logistique et de transport), et l’opportunité (de nouvelles voies pour le développement économique). Dubaï Expo 2020 (http://www.expo2020dubai.ae) relaie deux initiatives sociales africaines aidant à promouvoir la durabilité au niveau local.

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Watch the video: http://youtu.be/3Z2aM65Gom0

Au Ghana, Toyola Energy, une entreprise fondée par Suraj Wahab Ologburo, produit des poêles économes en énergie pour les consommateurs ghanéens qui consacrent une grande partie de leurs revenus à l’achat de carburant. Vendu 8 dollars, ce nouveau type de poêle à charbon utilise un tiers de combustible en moins que la plupart des fourneaux existants.

Avec près de 200 000 poêles vendus à ce jour, Toyola Energy a permis de réduire la consommation de charbon de bois au Ghana d’environ 30 000 tonnes par an, réduisant également les émissions de CO² d’environ 150 000 tonnes.

Gina Garbon fut l’une des premières clientes d’Ologburo. Elle aimait tellement son poêle à charbon qu’elle en a commandé 100 pour son étal au marché d’Accra, qui furent très vite vendus. Grâce à ses bénéfices, elle a pu acheter des terres et construire une nouvelle maison. « Ces poêles ont changé ma vie », dit-elle.

En Afrique sub-saharienne, l’entreprise sociale Solar Sister facilite aussi la durabilité et l’autonomie économique en permettant aux femmes vivant dans les zones rurales de créer leurs propres entreprises artisanales dans les technologies propres. Le modèle de vente à domicile basée sur l’énergie solaire fournit à la fois le financement et les stocks – dont les lampes solaires et chargeurs solaires pour téléphones portables – que les femmes vendent ensuite dans leur quartier.

Ce système fournit un revenu aux participants et apporte à la communauté une énergie propre et fiable. « Mes enfants ont besoin de lumière pour étudier et réussir à l’école. Si j’ai l’occasion de gagner un peu d’argent, je peux alors leur donner un avenir meilleur », explique une représentante de Solar Sister.

Solar Sister et Toyola Energy sont deux exemples parmi tant d’autres démontrant la capacité de petites initiatives locales à apporter des changements significatifs bénéfiques non seulement du point de vue de la durabilité mais aussi en termes d’opportunités économiques pour les communautés.

Plus d’informations : http://www.expo2020dubai.ae

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Dubai Expo 2020.

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Vers un nouveau modèle économique pour la Tunisie : contraintes majeures à une croissance généralisée

TUNIS, Tunisie, 30 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Gouvernement de la Tunisie, La Banque africaine de développement (http://www.afdb.org) et le Gouvernement des États-Unis ont publié le rapport intitulé « Vers un nouveau modèle économique pour la Tunisie : contraintes majeures à une croissance généralisée ». Ce nouveau rapport, cherche à cerner les principales contraintes à la croissance en Tunisie afin d’identifier les domaines où les réformes sont le plus nécessaires. La présente étude s’emploie à définir ces obstacles tels qu’ils se sont manifestés pendant les années qui ont conduit à la révolution et sous leur forme actuelle. Elle se fonde sur l’hypothèse communément admise que l’investissement dans le secteur privé et l’entreprenariat sont, en définitive, les clés d’une croissance économique durable et suit l’approche du diagnostic de croissance proposée par Ricardo Hausmann, Dani Rodrik et Andrès Velasco.

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L’application du cadre méthodologique a mis en évidence deux grandes catégories de contraintes à la croissance économique en Tunisie :

Tout d’abord, l’absence d’institutions efficaces pour assurer la responsabilisation du secteur public, l’Etat de droit et les contrôles et les contrepoids au pouvoir, aboutit en Tunisie à la faible protection des droits de propriété et l’établissement de barrières à l’entrée. Les droits de propriété et les libertés d’investissement sont fondamentaux pour le développement de l’esprit d’entreprise et pour l’investissement, l’innovation et la prise de risque, et sont donc essentiels à la réalisation de la croissance, l’amélioration de la productivité et l’augmentation des salaires et des niveaux de vie. L’effort doit aussi être soutenu afin d’établir un cadre solide de gouvernance économique, avec des institutions qui fournissent aux investisseurs un ensemble clair et transparent de règles ainsi que l’assurance qu’ils seront en mesure de récolter les fruits de leurs investissements.

Deuxièmement, bien que les programmes de sécurité sociale et de protection du travail visent à améliorer la rémunération, les avantages et la sécurité économique des travailleurs, de nombreuses mesures actuellement en place en Tunisie ont été contre-productives dans la réalisation de ces objectifs et n’ont profité qu’aux travailleurs les plus fortunés. Plutôt que d’améliorer la fourniture d’emplois acceptables, elles se traduisent par une réduction des investissements, plus d’informalité, une rémunération inférieure des travailleurs, la hausse du chômage et augmentation de l’insécurité économique. Les entreprises restent petites et utilisent diverses méthodes pour contourner les exigences liées à l’embauche formelle des travailleurs, dont un recours à l’informalité et la sous-déclaration des employés. Leur incapacité à ajuster l’emploi en fonction des conditions de marché les décourage de grandir afin de réaliser des économies d’échelle et d’investir dans la formation des travailleurs. Cette dynamique réduit l’innovation et la croissance de la productivité et rend les entreprises tunisiennes moins compétitives à l’international. Des solutions alternatives pour la conception de systèmes de sécurité sociale et la protection du marché du travail doivent être considérées dans le but de protéger les personnes plutôt que les emplois spécifiques.

Ces contraintes majeures se ressentent au niveau national et ont par conséquent des effets néfastes aussi bien dans les régions enregistrant une croissance plus rapide que dans celles à la traîne. Si l’on estime en général que l’absence d’investissement dans l’infrastructure et la mauvaise qualité de l’éducation réduisent les opportunités d’investissement et d’emploi dans les régions peu développées, l’absence de la demande produits et de travailleurs issus de ces régions tient surtout aux marchés nationaux et internationaux. En effet, les contraintes identifiées dans ce diagnostic seraient encore plus pesantes sur la croissance des régions à la traîne.

Les contraintes identifiées affectent les entreprises exportatrices et les firmes étrangères à un moindre degré que les entreprises essentiellement tournées vers les marchés intérieurs. Les entreprises exportatrices bénéficient d’exonérations sur les charges sociales et d’autres impôts pendant plusieurs années et, compte tenu de leur grande taille et de leur productivité plus élevée, ces entreprises sont mieux à même de respecter les exigences du marché officiel du travail. Ces entreprises semblent également avoir été moins touchées par les violations des droits de la propriété pendant l’ancien régime. Cependant, les contraintes identifiées sont encore de nature à inhiber les investissements et la création d’emploi par les entreprises exportatrices elles aussi. Entre temps, ces contraintes constituent un énorme obstacle pour les entreprises tunisiennes desservant le marché intérieur – dont certaines auraient pu autrement fournir les entreprises exportatrices ou exporter directement mais ne peuvent pas, dans l

es conditions actuelles, se développer ou innover au niveau requis pour être compétitives à l’international. Bien que la Tunisie se soit appuyée sur une politique industrielle et divers moratoires fiscaux pour promouvoir l’innovation et la compétitivité, les efforts supplémentaires du gouvernement visant à subventionner directement ou promouvoir l’innovation ne pourront pas déboucher sur la transformation de l’économie si ces contraintes majeures ne sont pas levées.

Outre les deux contraintes majeures relevées plus haut, des risques ont apparu depuis la révolution, susceptibles devenir des contraintes majeures si on n’y remédie pas efficacement. Il y a d’abord le risque que les troubles sociaux deviennent persistants et généralisés, ce qui découragerait les investissements au cours des prochaines années. Ce risque a pour corollaire l’instabilité macroéconomique qui pourrait s’installer si les pressions sociales et économiques internes l’emportent sur l’engagement du gouvernement à préserver la stabilité budgétaire. En plus de ce risque, l’analyse met en évidence les problèmes qui minent le secteur financier, la faible qualité de l’éducation primaire et secondaire, en particulier dans les régions à la traîne, la nécessité d’une meilleure gestion des ressources en eau et les limites actuelles de la capacité et de la gestion portuaires de la Tunisie. Si ces problèmes ne constituent pas actuellement des contraintes majeures, ils pourraient devenir des contraintes plus sérieuses à l’avenir.

À la lumière des résultats de cette analyse, la Banque africaine de développement et ses partenaires fourniront l’appui à la Tunisie pour que ce pays lève ces contraintes et parvienne à une croissance plus forte, durable et généralisée.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement.

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La Banque africaine de développement approuve une nouvelle stratégie décennale

TUNIS, Tunisie, 30 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — La transformation économique du continent africain constitue la pierre angulaire de la nouvelle stratégie décennale (2013-2022) du Groupe de la Banque africaine de développement (http://www.afdb.org). Cette stratégie, qui a été approuvée par le Conseil d’administration de la Banque, met l’accent sur la qualité et le caractère durable de la croissance.

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L’approbation par les Administrateurs est l’aboutissement d’un large et profond processus de consultations, aussi bien au sein de la Banque qu’à l’extérieur.

« Ce document reflète la vision de l’Afrique pour elle-même – une ambition de transformation réalisable », a déclaré Donald Kaberuka, Président du Groupe de la Banque africaine de développement depuis 2005. Cette vision, qui couvre une décennie, peut faire de ce continent (en l’espace d’une génération), le pôle de croissance mondiale que nous savons qu’il peut être et qu’il veut devenir : un continent qui répond à nos aspirations et celles de nos enfants. »

« La stratégie réaffirme les choix stratégiques de la Banque que sont les infrastructures, l’intégration économique et le secteur privé. Elle trace la voie à suivre pour parvenir à une croissance inclusive, partagée par tous les citoyens, de tous âges, sexes et régions et qui tient particulièrement compte des États fragiles d’Afrique, où vivent 200 millions d’âmes. Cette stratégie met aussi l’accent sur le renforcement de la résilience au changement climatique et la gestion durable des ressources naturelles. »

La Stratégie dégage les cinq domaines sur lesquels la Banque axera ses activités pour améliorer la qualité de la croissance en Afrique. Il s’agit notamment du développement de l’infrastructure, de l’intégration économique régionale, du développement du secteur privé, de la gouvernance et la responsabilisation, du développement des compétences et de la technologie.

La nouvelle stratégie propose aussi de rechercher des modalités nouvelles et innovantes de mobilisation des ressources pour accompagner la transformation de l’Afrique, notamment en utilisant de façon optimale ses propres ressources. Le recours accru aux partenariats public-privés, les arrangements de cofinancement et les instruments d’atténuation des risques attireront de nouveaux investisseurs.

« Au cours d’une décennie marquée par des mutations profondes de l’économie mondiale, l’Afrique a démenti les prévisions pessimistes et a enregistré une croissance remarquable. Cette croissance économique doit maintenant se traduire en une véritable transformation économique qui créera des emplois et offrira des opportunités aux populations. C’est pour cette raison que la prochaine décennie sera si déterminante, et que la Stratégie de la Banque africaine de développement pour la période 2013-2022 revêt une si grande importance » a ajouté M. Kaberuka.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement.

Contact: John PHILLIPS | Lead Strategic Communications Adviser | Strategy Office, STRG | Tunis, EPI-A 6D1 | Ext. 1902, Mobile +216 98 313695