Optimiser les retraits d’un contrat d’assurance-vie

L’assurance-vie se veut un très bon choix pour compléter les revenus.

Attention cependant, puisque, avec la flat tax, il peut être compliqué d’optimiser les retraits du contrat d’assurance-vie. Retour donc, sur quelques conseils pour parvenir à cela.

Le retrait sur l’assurance-vie

Dans les faits, le retrait dans un contrat d’assurance-vie permet l’obtention du capital par plusieurs moyens. Soit en totalité, épisodiquement, ou d’une façon plus régulière. Il faut également compter une à deux semaines avant l’obtention du capital. Si la demande de retrait est possible à tout moment, il conviendra cependant d’avoir l’accord du bénéficiaire du contrat. Ensuite, il faut se pencher sur le type de rachat désiré, le montant, la date, l’option fiscale, ou encore la périodicité.

Le choix de l’option fiscale

Étape importante, l’option fiscale à appliquer sur les intérêts. Ici, c’est soit la tranche marginale d’imposition, ou le prélèvement forfaitaire libératoire. À noter que l’ancienneté du contrat n’entre plus en compte depuis l’apparition de la flat tax. Ici, il sera donc question de prendre en compte les options possibles. Le choix du PFU (12,8 %) est une certitude, si l’on n’est pas imposé.

Les retraits non taxés

Les retraits d’un contrat d’assurance-vie possèdent un avantage de taille. En effet, il n’est pas question d’être imposé sur le capital, mais uniquement sur les intérêts gagnés. De plus, un abattement annuel sur les intérêts de 4 600 euros est possible, pour les contrats de plus de huit ans. Pour un couple, l’abattement est de 9 200 euros. Sur le papier, l’assurance-vie se veut très efficace pour obtenir, régulièrement, un revenu supplémentaire.

Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie