Comment assurer l’accès à des produits médicaux de bonne qualité, sûrs et efficaces dans la Région africaine

BRAZZAVILLE, Congo, 4 septembre 2013/African Press Organization (APO)/ — Chaque jour, certains patients reçoivent des traitements et utilisent des produits médicaux de mauvaise qualité qui sont dangereux et inefficaces.

L’Organisation mondiale de la Santé(OMS) décrit ces produits médicaux comme étant «de qualité inférieure, faux, faussement étiquetés, falsifiés ou contrefaits » (SSFFC).

Dans de nombreux pays, les produits médicaux «de qualité inférieure, faux, faussement étiquetés, falsifiés ou contrefaits » sont vendus dans les rues, dans les coins de rue, dans les marchés en plein air, et souvent avec les fruits et les légumes. Les personnes qui cherchent des médicaments et sont incapables de payer les médicaments dans des points de vente agréés cherchent de solutions de rechange moins chères ailleurs. Dans certaines zones rurales, l’accès aux médicaments est limité, et souvent l’offre ne répond pas à la demande, ce qui entraîne un marché pour les médicaments non autorisés.

Selon les experts de l’OMS, l’utilisation d’ingrédients de qualité inférieure et inactifs, les mauvaises pratiques de fabrication, le conditionnement, le transport et le stockage inappropriés mettent la santé des personnes en danger. L’une des causes profondes de cette dégradation de la qualité des médicaments est la capacité insuffisante des autorités nationales de règlementation des médicaments.

Comment les pays de la Région africaine peuvent-ils faire face à ces problèmes?

Dans un rapport présenté aux Ministres de la Santé participant à la63èmesession du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, qui se déroule à Brazzaville, Congo, du 2 au 6 Septembre2013,le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Luis Sambo, a proposé des solutions, notamment la mise en place d’un organisme approprié, comme l’Autorité nationale de règlementation des médicaments (ANRM), pour s’assurer qu’uniquement les produits médicaux sûrs, de bonne qualité et efficaces sont disponibles dans les pays. Cette structure devrait être véritablement autonome de manière à en garantir l’indépendance, la transparence et la responsabilisation dans la prise de décision.

Il a invité les pays à adapter et à utiliser les directives recommandées par l’OMS qui comprennent le recours à des mécanismes tels que le « Programme de Pré qualification » de l’OMS. Ce mécanisme veille à que les diagnostics, les médicaments, les vaccins et les équipements liés à la vaccination et les dispositifs destinés à la lutte contre les maladies à forte charge de morbidité soient conformes aux normes mondiales de qualité, de sécurité et d’efficacité

Se référant au défi des lois dépassées et incompatibles dans certains pays, le Dr Sambo a déclaré: que «les gouvernements ont pour responsabilité primordiale de mettre en place dans les pays un système de réglementation complet et fonctionnel. Des approches systématiques par rapport à l’évaluation régulière des systèmes de réglementation devraient être adoptées en vue d’atteindre les objectifs du secteur pharmaceutique. Le cadre juridique et réglementaire doit permettre la mise en œuvre efficace des activités de réglementation. « 

Il convient de chercher des solutions à la pénurie de personnel qualifié en assurant la formation initiale et continue. En outre, les pays doivent collaborer avec les institutions académiques en vue de créer des centres régionaux d’excellence pour servir de centres de formation.

S’agissant du financement insuffisant et non durable-défi constant auquel fait face le secteur de la santé en Afrique, le Directeur régional propose que les pays créent des lignes budgétaires et des mécanismes de financement adéquats pour la réglementation des produits médicaux afin de couvrir les coûts récurrents et opérationnels.

Rappelant la décision des Chefs d’Etat et de gouvernement africains de créer une Agence africaine de Médicaments (AMA) unique, le Dr Sambo a souligné la nécessité d’accélérer son plein fonctionnement afin d’améliorer la collaboration et de renforcer la capacité de réglementation des pays. Il a exhorté les Communautés économiques régionales à œuvrer pour l’harmonisation de la réglementation des produits médicaux

Il est à espérer que si les mesures proposées par le Directeur régional sont intégralement mises en œuvre, la région sera sur la voie de la création de systèmes solides et entièrement fonctionnels permettant aux populations d’avoir accès à des produits médicaux de bonne qualité, sûrs et efficaces de manière à réduire les cas d’échec des traitements, la résistance aux médicaments et, partant, la mort.

L’entreprise GSK et l’organisme Save the Children récompensent 5 organisations sources d’inspiration

LONDRES, Royaume-Uni, 16 novembre 2013/African Press Organization (APO)/ —

– La première initiative rendue possible grâce à ce partenariat ambitieux mis en place entre GSK et Save the Children, dont le but est de sauver un million d’enfants.

Un dispositif simple à faible coût qui aide les nourrissons à respirer et qui peut améliorer les chances de survie de milliers de bébés africains a reçu la récompense la plus élevée dans le cadre du premier prix « Healthcare Innovation Award » de GSK (http://www.gsk.com) et Save the Children s’élevant à 1 million de dollars.

Logo GSK: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/glaxosmithkline.jpg

Ce kit de survie, appelé « bulle » de ventilation à pression positive continue, ou encore « bCPAP » (Continuous Positive Airway Pressure) est utilisé pour aider les bébés en situation de détresse respiratoire, souvent causée par des infections respiratoires aiguës comme la pneumonie. Le dispositif bCPAP utilise de l’air comprimé pour maintenir l’ouverture des voies respiratoires du patient, et du fait qu’il existe très peu de modèles muraux de générateurs d’air dans les hôpitaux du Malawi, la nouvelle pompe à air bCPAP fonctionne de façon autonome. Ils sont par ailleurs conçus à partir de matières durables peu coûteuses et faciles à réparer. Une version semblable est déjà couramment utilisée dans les pays développés dont le coût est supérieur à 6 000 $. Cette « bulle » innovante à faible coût adaptée des CPAP peut être produite pour environ 400 $.

L’organisation à l’origine de cette innovation qui a permis aux gagnants de recevoir 400 000 $, une partie du prix d’1 million de dollars se dénomme Friends of Sick Children (les amis des enfants malades), au Malawi – un partenariat entre le service de pédiatrie de l’hôpital central Queen Elizabeth à Blantyre, au Malawi, Rice 360° : institut spécialisé dans les technologies de santé dans le monde, aux États-Unis et la Faculté de médecine de l’Université du Malawi. Le financement provenant du Prix « Healthcare Innovation Award », ainsi que le soutien apporté par le Ministre de la Santé au Malawi, permettra de reproduire et d’élargir ce dispositif à la Tanzanie, à la Zambie et à l’Afrique du Sud.

Un jury d’experts issu des domaines de la santé publique et du développement, coprésidé par M. Andrew Witty, président de GSK, et Justin Forsyth, directeur général de Save the Children, a été impressionné par l’effet positif du dispositif bCPAP dans la lutte contre les décès des nourrissons, ainsi que par l’étendue du programme associé portant sur l’éducation et la formation en matière de soins aux bébés prématurés. Le taux de mortalité infantile reste toujours inquiétant dans les pays en développement. En 2012, trois millions de bébés sont morts dans les 28 jours suivant leur naissance.

Le dispositif bCPAP a été choisi parmi cinq projets, dans une longue liste de 100 demandes provenant de 29 pays en développement, qui ont fait l’objet d’une sélection par le jury d’experts.

M. Andrew Witty, président de GSK, a déclaré : « Nous avons découvert à travers cette initiative, une mine de créativité et d’idées innovantes qui permettront de mieux répondre aux besoins des enfants en matière de santé dans les pays en développement. Je veux rendre hommage à l’ingéniosité des organisations qui ont participé à ce prix.

« Ces projets remarquables montrent qu’il est possible de sauver et d’améliorer un nombre considérable de vies grâce à l’innovation au niveau local. Nous espérons que ces prix aideront à « faire passer le message » sur ces innovations et encourageront d’autres organisations à en tirer parti »

Justin Forsyth, directeur général de Save the Children, a indiqué : « En dépit des énormes progrès accomplis dans la lutte contre la mortalité des enfants de moins de cinq ans au cours des dix dernières années, les mêmes progrès n’ont pas été constatés concernant la mortalité des nourrissons survenue au cours des 28 jours suivant leur naissance dans les pays pauvres. Il s’agit d’un un domaine qui nécessite une grande attention, c’est pourquoi il faut se féliciter que les cinq innovations lauréates de ce prix appartiennent au domaine des soins des nourrissons. Il est encourageant de constater que des pays arrivent à trouver des solutions à leurs propres problèmes en établissant des partenariats avec d’autres pays en développement afin de reproduire et défendre de nouvelles innovations »

L’organisation The Friends of Sick Children (les amis des enfants malades), au Malawi et l’équipe bCPAP ont déclaré : « Nous sommes très heureux d’être les gagnants du prix d’innovation en matière de soins de santé du partenariat bGSK-Save the Children. L’argent obtenu nous aidera à reproduire et à étendre notre programme à toute l’Afrique, nous permettant ainsi de sauver encore plus d’enfants. Recevoir une reconnaissance pour notre travail accompli et être source d’inspiration pour d’autres organisations dans le monde est pour nous un grand honneur »

Voici quatre autres organisations ayant bénéficié d’une partie du financement d’1 million $ :

• BRAC, au Bangladesh : a reçu une récompense d’une valeur de 300 000 $ dans le cadre du programme Manosh qui propose une offre complète de services de santé aux femmes et aux enfants des bidonvilles de Dacca

• MUSO, au Mali : a reçu une récompense d’une valeur de 100 000 $ pour son travail sur le système communautaire conçu pour identifier plus facilement les premiers signes de la maladie chez les femmes et les enfants, avant que leurs symptômes ne deviennent plus graves.

• Microclinic Technologies, au Kenya : a reçu une récompense d’une valeur de 100 000 $ dans le cadre d’un système de gestion mobile innovant pour la santé conçu pour améliorer la qualité des soins maternels et pédiatriques et qui permet l’accès à des données en temps réel afin d’améliorer les décisions relatives à la planification des soins de santé.

• Kangaroo Foundation, en Colombie (Fundacion Canguro) : a reçu une récompense d’une valeur de 100 000 $ attribué en tant que reconnaissance spéciale pour leur programme à long terme de la méthode mère kangourou, une méthode qui consiste à porter le bébé né prématurément peau contre peau avec sa maman.

L’existence du partenariat entre GSK et Save the Children a pour objectif de proposer un nouveau modèle aux organismes corporatifs et caritatifs qui travaillent ensemble pour sauver la vie d’un million d’enfants.

Distribué par APO (African Press Organization) pour GlaxoSmithKline (GSK).

Notes aux rédacteurs :

Le jury d’experts pour le prix de GSK-Save the Children « Healthcare Innovation Award » (par ordre alphabétique) :

• Dr Abbas Bhuiya : directeur général par intérim au Centre international de recherche sur les maladies diarrhéiques, un Institut de recherche en santé situé à Dacca au Bangladesh

• Joe Cerrell : directeur du bureau européen de la Fondation Gates et actuellement membre du conseil de la campagne ONE et de Comic Relief

• Lord Nigel Crisp : membre indépendant de la Chambre des Lords, il s’occupe surtout du développement et de la coopération sanitaire au niveau international. Lord Crisp a été directeur général des services de santé nationaux (NHS) de 2000 à 2006 et il est secrétaire permanent au ministère de la Santé au Royaume-Uni

• Professeur Joy Lawn : Professeur de politiques de la Santé maternelle, reproductive et infantile et Directeur du centre MARCH à l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres

• Professeur Alejandro Madrigal : originaire de Mexico, Professeur Madrigal est le directeur scientifique d’Anthony Nolan et Président du Groupe européen pour la transfusion sanguine et la greffe de moelle osseuse (EBMT)

• Professeur Oyewale Tomori : Professeur en virologie et Président de l’Académie des sciences du Nigeria, Professeur Tomori est membre du Collège Royal des pathologistes du Royaume-Uni et conseiller en virologie pour de nombreux Comités de l’Organisation mondiale de la santé.

Lauréats du prix « Healthcare Innovation Award » de GSK-Save the Children :

Friends of Sick Children, (les amis des enfants malades) au Malawi : 400 000 $

• Friends of Sick Children au Malawi est un partenariat entre le service de pédiatrie de l’hôpital central Queen Elizabeth de Blantyre, au Malawi, l’Institut universitaire sur le riz 360° : l’Institut spécialisé dans les Technologies de santé dans le monde et la Faculté de médecine de l’Université du Malaw.

• Leur dispositif bCPAP à « bulle » servant de ventilation à pression positive continue est une adaptation à faible coût d’un dispositif testé pour aider les nourrissons souffrant de détresse respiratoire, spécialement destiné aux régions à faibles ressources

• Cette adaptation économique des appareils de bCPAP traditionnels peut être produite pour environ 400 $ –15 fois moins cher que le coût moyen des dispositifs actuels utilisés dans les pays développés

• Les bCPAP sont actuellement en cours d’installation dans des unités néonatales du Malawi en partenariat avec le Ministère de la Santé. L’argent du prix sera utilisé pour soutenir l’expansion de cette technologie à faible coût et pour étendre les programmes de formation associés à la Tanzanie, à la Zambie et en Afrique de Sud.

• Cette initiative permettrait d’empêcher 178 000 décès néonatals chaque année sur le continent africain, où près d’un million de bébés meurent chaque année une semaine après la naissance.

• Le projet a été récompensé pour son ensemble de services de traitement pouvant être répliqué, de haute qualité et abordable qui a pour objectif la nécessité vitale de réduire le taux de mortalité infantile et le nombre d’accouchements prématurés, en passant par l’amélioration de l’apprentissage et des connaissances

BRAC au Bangladesh : 300 000 $.

• Le programme Manosh de BRAC propose une offre complète de services de santé aux femmes et aux enfants des bidonvilles de Dacca et comprend 3 grands domaines d’innovation :

– Des centres d’accouchement sûrs et propres dans les bidonvilles, permettant aux femmes d’accoucher près de chez elles, où elles seront accompagnées d’une sage-femme qualifiée qui saura identifier rapidement les éventuelles complications

– L’accès aux soins médicaux d’urgence : en partenariat avec la BRAC, les établissements sanitaires et le personnel de santé local veillent à ce que les personnes nécessitant une aide médicale d’urgence, mais qui ne pourrait pas en supporter les coûts, aient accès à de tels services. Ils sont exemptés de frais médicaux et de coûts de transport.

– Recueil de données numériques : le personnel de santé effectuant les visites à domicile dispose d’un téléphone portable équipé d’un logiciel sur lequel il peut enregistrer facilement et rapidement les renseignements vitaux du patient. En plus de créer un modèle d’alerte et d’évaluation automatique des risques permettant le suivi du patient, les informations sont automatiquement envoyées au superviseur compétent qui les examinera et qui procèdera aux observations pertinentes.

• L’argent du prix sera utilisé pour diriger le programme dans les bidonvilles de Freetown, en Sierra Leone.

• Ce projet a été récompensé pour sa viabilité et son impact avérés et pour sa capacité à améliorer les conditions de santé dans les populations urbaines croissantes. Il a été reconnu comme le meilleur programme d’intervention global et c’est un bon exemple d’innovation à succès « sud-sud »

MUSO, au Mali : 100 000 $

• MUSO a mis au point un système conçu pour identifier plus facilement les premiers signes de la maladie chez les femmes et les enfants, avant que leurs symptômes ne deviennent plus graves. Ce système comprend 5 composantes clés :

– Des visites chez les patients menées par des travailleurs de santé communautaires afin d’identifier les femmes et les enfants nécessitant des soins de santé et les traiter de manière pro-active

– Des activités de plaidoyer visant à inciter les partenaires ministériels à supprimer les frais de santé, un obstacle majeur à l’accès aux soins

– Le renforcement des capacités des centres de santé à travers la fourniture d’équipements et de formations

– La mobilisation des communautés et la formation de leaders locaux, ce qui permettra d’identifier les personnes à traiter, et d’assurer un réseau de référence rapide entre chaque visite des travailleurs de santé

– L’élargissement des programmes en matière d’éducation, d’organisation communautaire et de micro-enterprise afin d’équiper et offrir des compétences à long terme aux communautés

• L’argent obtenu par le prix servira à la création d’un Centre d’Excellence destiné à promouvoir la reproduction de ces modèles dans toute la région

• Le projet a été récompensé pour son implication au niveau communautaire et son impact démontré dans une région difficile d’accès

Technologies micro-dispensaires, au Kenya – 100 000 $

• « ZiDi » est un système de gestion mobile pour la santé conçu pour améliorer la qualité des soins maternels et pédiatriques et qui permet l’accès à des données en temps réel afin d’améliorer les décisions relatives à la planification des soins de santé. Ce système enregistre tous les médicaments consommés et le matériel utilisé; il permet de prévoir la demande et automatise les commandes des principaux médicaments ainsi que les fournitures essentielles des fournisseurs, notamment, des autorités d’approvisionnement en fournitures médicales du Kenya (Kenya Medical Supply Authority (KEMSA)). La finalité de ce système est d’empêcher les pertes et de protéger les consommateurs de la contrefaçon de médicaments.

• ZiDi™ a fait l’objet d’essais pilotes satisfaisants à Kisumu County, au Kenya et a été choisi par le Ministère de la Santé pour être mis en place dans 5 000 centres de santé au Kenya, dès 2014.

• ZiDi™ a été récompensé pour son approche innovante et audacieuse en matière de santé qui devrait améliorer l’efficacité et la prise de décisions concernant les centres de santé situés tout au bas de la pyramide.

• L’argent obtenu par ce prix servira au renforcement du système sanitaire grâce à l’amélioration et l’élargissement des infrastructures sanitaires. 

La Fondation Kangourou (Fundacion Canguro), en Colombie – 100 000 $

• La méthode mère kangourou (MK) est une méthode simple qui consiste à porter le nourrisson né prématurément peau contre peau avec sa maman. Tenant le rôle de couveuses humaines, les mères sont capables de répondre au besoin de chaleur de leurs bébés et régulariser leur rythme cardiaque.

• Ayant obtenu une reconnaissance particulière pour le rôle de l’organisation dans la recherche, le développement et la promotion de la méthode mère kangourou, ce modèle a fait ses preuves et a eu des répercussions positives sur la réduction du taux de mortalité chez les prématurés et les nouveau-nés de faible poids, et il peut être facilement reproduit.

À propos de GSK :

GSK (http://www.gsk.com), un géant mondial de la recherche pharmaceutique et de la fabrication de produits de soins de santé, s’est engagée à améliorer la qualité de la vie en aidant chacun à être plus actif, à se sentir mieux et à vivre plus longtemps. Pour tout complément d’information, rendez-vous à l’adresse : www.gsk.com

À propos de Save the Children :

Save the Children est présent dans plus de 120 pays. Nous nous battons pour la survie des enfants et pour leurs droits. Nous les aidons à exploiter leur potentiel. www.savethechildren.org.uk

À propos du partenariat entre GSK et Save the Children

GSK et Save the Children ont mis en place un ambitieux partenariat stratégique à long terme dans lequel ils associent leur savoir-faire, leurs ressources et leur influence dans le but d’aider à sauver la vie d’un million d’enfants. Ce nouveau partenariat est à la fois ambitieux et innovant et il va bien au-delà du modèle traditionnel de l’organisme caritatif. Le partenariat s’intéressera à de nombreux domaines de l’entreprise GSK, en faisant appel notamment à son potentiel R&D pour sauver la vie d’enfants. Le partenariat entre GSK et Save the Children portera sur les points suivants :

• Disposer d’un plus grand nombre de médicaments adaptés aux enfants afin de réduire la mortalité infantile et les décès des nourrissons

• Élargir la couverture vaccinale afin de réduire la mortalité infantile dans les communautés les plus difficiles d’accès

• Chercher de nouveaux produits abordables et nutritifs qui permettront de répondre aux besoins des enfants et de combattre la malnutrition

• Accroître les investissements concernant la formation, la portée et l’envergure du personnel de santé dans les communautés les plus pauvres afin d’aider à réduire la mortalité infantile.

http:// www.gsk.com/partnerships/save-the-children-partnership

À propos du Healthcare Innovation Award (prix pour l’innovation en soins de santé)

Le prix GSK et Save the Children d’une valeur d’1 million de dollars récompensant l’innovation en matière de santé a été mis en place avec l’objectif d’identifier et de récompenser les innovations dans le domaine de la santé qui se sont avérées efficaces pour la réduction de la mortalité infantile dans les pays en développement.

Les organisations provenant de tous les pays en développement ont été invitées à citer des exemples de solutions novatrices en matière de santé qu’elles ont découvertes ou mises en place. La condition était que ces solutions devaient avoir permis d’améliorer très sensiblement le taux de survie des enfants de moins de cinq ans, elles devaient être durables et devaient pouvoir être étendues et reproduites.

Demandes GSK :

Contacts auprès des médias au Royaume-Uni :

David Mawdsley +44 (0) 20 8047 5502 (Londres)

Simon Steel +44 (0) 20 8047 5502 (Londres)

David Daley +44 (0) 20 8047 5502 (Londres)

Catherine Hartley +44 (0) 20 8047 5502 (Londres)

Contacts auprès des médias aux États-Unis :

Stephen Rea +1 215 751 4394 (Philadelphie)

Melinda Stubbee +1 919 483 2510 (Caroline du Nord)

Mary Anne Rhyne +1 919 483 0492 (Caroline du Nord)

Sarah Alspach +1 202 715 1048 (Washington, DC)

Jennifer Armstrong +1 215 751 5664 (Philadelphie)

Contacts auprès des analystes/investisseurs :

Sally Jackson +44 20 8047 5543 (Londres)

Kirsty Collins (SRI & CG) +44 20 8047 5534 (Londres)

Tom Curry + 1 215 751 5419 (Philadelphie)

Gary Davies + 44 (0) 20 8047 5503 (Londres)

James Dodwell + 44 (0) 20 8047 2406 (Londres)

Jeff McLaughlin + 1 215 751 7002 (Philadelphie)

Ziba Shamsi + 44 (0) 20 8047 3289 (Londres)

Lucy Singah +44 (0) 20 8047 2248 (Londres)

Save the Children :

Contacts auprès des médias au Royaume-Uni :

Emily Sharman +44 (0) 207 012 6757 (Londres)

Mise en garde concernant les énoncés prospectifs

GSK met les investisseurs en garde contre le fait que les énoncés prospectifs ou prévisionnels formulés par GSK, y compris ceux contenus dans le présent communiqué, sont assujettis à des risques et à des incertitudes qui pourraient entraîner un écart sensible entre les résultats réels et ceux attendus. Les facteurs susceptibles d’avoir des répercussions sur les activités de GSK sont décrits dans la section 3.D. « Facteurs de risque » du rapport annuel de la société pour 2012 sur le formulaire 20-F.

Enregistré en Angleterre et au Pays de Galles :

No. 3888792

Siège social :

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Brentford, Middlesex

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Achats en ligne en Afrique : Conseils pour les fêtes de fin d’année

LE CAP, Afrique du Sud, 9 décembre 2013/African Press Organization (APO)/ — Avec l’accès accru au haut débit, les coûts des données plus abordables proposés par les opérateurs mobiles et le développement permanent des appareils mobiles, les achats en ligne suscitent un grand intérêt en Afrique subsaharienne.

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Fatima Sullivan, responsable de la vente au détail chez DHL Express Afrique subsaharienne (http://www.dhl.com), indique qu’avec les fêtes de fin d’année approchant à grand pas, les consommateurs choisissent de plus en plus d’acheter leurs cadeaux sur Internet sur des sites marchands locaux et étrangers. La raison de cet engouement : cela leur permet de sélectionner leurs produits parmi un large éventail d’articles à des prix compétitifs, sans être limités sur le plan géographique, et de faire leurs achats au moment qui leur convient.

« Avec l’amélioration de l’infrastructure, en matière de technologie de l’information et de la communication (TIC), et de la sécurité sur Internet, davantage de personnes choisissent d’effectuer leurs achats en ligne plutôt que dans des points de vente traditionnels en raison de la variété des produits disponibles en un seul clic », précise Fatima Sullivan.

Elle souligne l’incroyable succès des start-up locales d’e-commerce telles que Zando en Afrique du Sud et JUMIA au Nigeria, appartenant toutes les deux à Africa Internet Holding, qui sont fin prêtes pour les fêtes de fin d’année. JUMIA, qui n’a été lancée qu’en 2012, a déjà conquis six marchés, pour profiter de cette croissance, et Zando envisage des projets d’expansion dans un avenir proche.

Jeremy Hodara, co-PDG de l’Africa Internet Holding et Sascha Breuss, DG de Zando, reconnaissent qu’« acheter à l’étranger est très cher ». Ils soulignent également l’importance d’un partenaire logistique solide pour gagner la confiance des clients. « C’est le plus grand défi, car il y a de nombreuses craintes de fraude et nous devons sensibiliser les consommateurs à la façon d’effectuer des achats en ligne de façon sécurisée. Par exemple, nous devons être transparents sur les prix, les taxes ou les frais d’expédition. C’est la raison pour laquelle JUMIA et ZANDO acceptent les paiements à la livraison et offrent des retours gratuits. Cela leur permet d’offrir une expérience d’achat agréable, sans stress et sûre. »

Fatima Sullivan indique que, alors que les achats en ligne ont de nombreux avantages, très peu de consommateurs sud-africains connaissent les réglementations qui s’appliquent à l’importation de produits achetés en ligne auprès de sites marchands internationaux. Cela pourrait engendrer des dépenses supplémentaires pour les consommateurs, rendant ainsi l’achat du produit nettement moins intéressant.

« À titre d’exemple, tous les colis transportés au-delà des frontières internationales doivent être dédouanés. En fonction du type de marchandises transportées, ils peuvent aussi être soumis à d’autres restrictions et réglementations. Certains produits comme les vêtements font l’objet de droits de douane élevés et d’interventions par les services de douane qui contrôlent le prix, les contenus et le pays de fabrication pour limiter de nombreux risques. »

Elle ajoute que la confirmation de toutes les restrictions possibles liées à des marchandises particulières est essentielle et que cela doit être la première chose à faire par les consommateurs avant d’effectuer un achat en ligne afin d’éviter de subir des pertes financières au cas où des marchandises seraient retenues par les douanes.

Lors de l’achat de produits en ligne sur des sites marchands internationaux, Fatima Sullivan souligne l’importance de prendre en compte les facteurs suivants afin d’éviter des coûts supplémentaires ou un retard de livraison des marchandises :

• Taxes et droits à l’importation : En général, les coûts liés aux taxes et droits à l’importation sont calculés spécifiquement sur la valeur des marchandises importées. Les consommateurs doivent aussi savoir que certains produits tels que les vêtements et le vin sont calculés en partie sur la valeur et/ou sur la quantité, et peuvent être soumis à des conditions d’autorisation basées sur la quantité, tandis que d’autres articles comme les vêtements, les bijoux, les parfums et les appareils mobiles peuvent n’être calculés que sur la valeur du produit.

• Dédouanement : En fonction de l’article, différents niveaux de dédouanement peuvent être nécessaires. Cela pourrait retarder votre envoi du fait du traitement ou de l’examen physique, il est donc important de commander vos marchandises bien en avance, pour vous assurer qu’elles arriveront à temps.

• Choisissez un service de livraison adapté : les plus importantes sociétés de services express telles que DHL sont bien implantées en Afrique, et ont établi de bonnes relations de travail avec les services douaniers et les autorités locales, garantissant un dédouanement et une livraison des marchandises rapides.

• Cadeaux : Dans la plupart des pays, les cadeaux ne sont acceptables qu’entre des personnes. Une description complète de leur contenu est exigée, la description générique de « Cadeau » n’est pas acceptée. Mais là encore, cela dépend des pays.

• Informez-vous sur les différents coûts d’expédition : Il est important de déterminer quels coûts seront assumés par l’expéditeur et le client avant l’expédition des marchandises.

En définitive, il y a trois coûts principaux liés au transport et au dédouanement des marchandises : a) le coût des marchandises à payer à l’expéditeur, b) les coûts d’expédition à la charge du client et c) les coûts des droits de douane, de taxes et de dédouanement.

Dans la plupart des cas, les droits de douane et les taxes à payer dans le pays de destination ne peuvent pas être déterminés de façon précise par l’expéditeur au moment de la commande des produits et ces coûts ne sont pas inclus par l’expéditeur dans son devis au client. Ainsi, à l’arrivée, ces frais sont facturés et doivent être payés par le client avant que le colis ne puisse être réclamé, souvent à la grande surprise du client. En fin de compte, cela pourrait entraîner un coût au débarquement (le montant total de tous les coûts) de la marchandise commandée sur un site marchand beaucoup plus élevé que prévu pour l’acheteur et pourrait l’amener à ne plus répéter ses achats en ligne.

« Il est recommandé aux consommateurs de parler au détaillant en ligne ou à un expert /fournisseur de services local en cas de de doute sur les réglementations qui pourraient s’appliquer à leur achat », conclut Mme Sullivan. Avec le boom attendu pour les fêtes de fin d’années, vous ne voudriez pas avoir de mauvaise surprise concernant les droits de douane et les taxes, ou que votre cadeau de Noël arrive le 28 décembre. »

Distribué par APO (African Press Organization) pour Deutsche Post DHL.

Contact pour les médias :

Lee Nelson. Responsable senior du marketing et des communications, Afrique subsaharienne

DHL Express

Tél. : +27 21 409 3613 – Mobile : +27 72 361 0178

[email protected]

DHL – La société de logistique du monde (The Logistics company for the world)

DHL (http://www.dhl.com) est le leader mondial du marché de la logistique et « La société de logistique du monde (The Logistics company for the world) ». DHL met son expertise dans le domaine des services express internationaux, du fret aérien et maritime, du transport routier ou ferroviaire, de la logistique contractuelle et du courrier international, au service de ses clients. Un réseau mondial composé de plus de 220 pays et territoires, et d’environ 285 000 salariés dans le monde entier, offre à ses clients un service de qualité de haut niveau et une connaissance du terrain, permettant de satisfaire aux exigences dictées par leurs chaînes d’approvisionnement. DHL assume sa responsabilité sociale en soutenant la lutte contre le changement climatique, la gestion des catastrophes naturelles et l’éducation.

Le Prix de l’innovation pour l’Afrique pour promouvoir la tech

LAGOS, Nigeria, 31 octobre 2013/African Press Organization (APO)/ — La Fondation africaine pour l’innovation (AIF) (http://www.africaninnovation.org) a annoncé aujourd’hui qu’elle prolongera la date limite de dépôt des candidatures pour le Prix de l’innovation pour l’Afrique (PIA) 2014 (http://www.innovationprizeforafrica.org) jusqu’au 30 novembre 2013. Le PIA est une initiative qui mobilise les entrepreneurs et innovateurs qui proposent des solutions axées sur le marché capables d’améliorer l’efficacité et de générer des économies pour l’Afrique. Participant à une table ronde sur le thème de l’innovation au Nigeria, le représentant du PIA a souligné la nécessité d’investir dans l’innovation afin d’accélérer la croissance économique sur le continent.

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« L’Afrique connaît l’une des croissances économiques les plus rapides de l’histoire récente, avec une moyenne de 6 %. L’innovation a joué, et continuera de jouer, un rôle essentiel dans cette croissance et, à cet égard, le PIA poursuit sa mission d’identification des innovateurs qui contribuent au développement durable de l’Afrique et créent des solutions pour relever les défis quotidiens du continent », a déclaré Pauline Mujawamariya, directrice de programme du PIA.

Cette extension survient en réponse aux demandes formulées par de nombreux pays indiquant que leurs innovateurs ont entendu parler du concours un peu tard et auraient besoin de davantage de temps pour préparer efficacement et soumettre leur candidature. À ce jour, le PIA a attiré plus de 1 350 candidatures de 48 pays. Le PIA vise à promouvoir une innovation développée et consolidée en Afrique pour alimenter le changement et le développement général pour le continent et sa population et leur permettre d’être compétitifs sur les plateformes mondiales.

Le PIA 2014 se concentrera sur 1) l’agriculture et l’agro-industrie, 2) l’environnement, l’énergie et l’eau, 3) la santé et le bien-être, 4) les technologies de l’information et des communications et 5) les secteurs secondaire et tertiaire.

Seules les innovations d’Africains pour les Africains sont éligibles pour participer au PIA 2014. Les Africains de la diaspora peuvent également s’inscrire si leurs innovations sont significatives pour l’Afrique. L’innovation gagnante remportera un prix en espèces d’une valeur de 100 000 USD, et les deux finalistes recevront 25 000 USD chacun.

Pour plus d’informations sur les catégories du concours, les modalités de participation et la procédure de soumission des candidatures, veuillez consulter le site : InnovationPrizeForAfrica.org (http://www.innovationprizeforafrica.org). Pour des faits marquants et de plus amples renseignements, suivez le PIA sur Twitter (https://twitter.com/#!/IPAprize) et Facebook (https://www.facebook.com/InnovationPrizeforAfrica).

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour le Prix de l’innovation pour l’Afrique (PIA).

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AIF

Pauline Mujawamariya

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WS

Mimi Kalinda

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À propos de l’AIF

L’AIF (http://www.africaninnovation.org) soutient l’innovation et les autres projets novateurs ayant le potentiel de contribuer au développement durable des pays africains. Cela implique le soutien des innovations locales, la facilitation des transferts de technologie ainsi que le soutien d’autres plateformes qui améliorent l’échange d’idées et la coopération entre les chercheurs, les inventeurs, les entrepreneurs, les investisseurs et les décideurs. L’AIF promeut également des processus et procédures transparents au sein du secteur public et combat l’appropriation illégitime et la dissipation de ressources au sein des domaines publics et privés. Les domaines d’activité de l’AIF englobent des programmes et des projets dans les secteurs de : l’innovation et l’accès aux technologies, la gouvernance, l’éducation et la culture, et la santé. Pour tout complément d’information, rendez-vous sur : http://www.africaninnovation.org

Match Cameroun - Paraguay en direct Tv et Streaming sur Internet

Retransmission du match du Cameroun en Direct TV et Streaming sur Internet + Résumé Vidéo des Buts

Voici comment voir le match du Cameroun en Direct aujourd’hui pour la CAN. Un match de la CAN du Cameroun que les fans fans ne veulent pas rater et voir en direct à la télévision. La rencontre d’aujourd’hui est à regarder en streaming live sur Internet également. Avec votre tablette, votre smartphone, votre ordinateur, cliquez […]

Partenariat public-privé : l’avenir pour l’industrie pharmaceutique

TUNIS, Tunisie, 30 septembre 2013/African Press Organization (APO)/ — Le secteur pharmaceutique africain devrait connaître, au cours des prochaines années, un boom sans précédent. Les synergies public-privé apparaissent incontournables pour le développement de cette industrie. En effet, avec un taux de croissance annuel moyen de plus de 10%, l’Afrique est le second marché le plus dynamique à l’échelle mondiale, après l’Asie-Pacifique. Les dépenses pharmaceutiques devraient ainsi atteindre les 30 millions de dollars d’ici 2016.

Logo BAD: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/african-development-bank-2.png

Photo 1: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/photos/dsc_8000_01.jpg

Photo 2: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/photos/dsc_7937_01.jpg

C’est ce qui ressort des travaux du premier Sommet pharmaceutique africain, organisé à Hammamet, en Tunisie, les 23 et 24 septembre 2013.

Organisé par la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) et le journal Africa Health, le Sommet pharmaceutique africain 2013 a rassemblé quelque 130 experts de haut niveau venus du monde entier. Il s’agit de la première plateforme réunissant décideurs politiques, industriels, experts et bailleurs de fonds pour définir les meilleures stratégies de développement du secteur. Cette importante rencontre a été l’occasion de faire le point autour de la nécessité de multiplier les partenariats public-privé. L’objectif était de mettre en évidence l’importance de ce mode de financement qui s’avère, aujourd’hui, essentiel pour saisir les opportunités de ce secteur et améliorer la santé des populations.

Abdellatif Mekki, ministre tunisien de la Santé a d’ailleurs exprimé son soutien pour le développement de partenariats africains dans cet espace économique émergent. « De tels partenariats », a-t-il dit, « permettraient d’améliorer la sécurité sanitaire, l’accessibilité au médicament ainsi que l’harmonisation des législations en Afrique ».

Première institution de financement du développement en Afrique, la BAD intervient aujourd’hui comme un acteur clé du dialogue public-privé dans le secteur pharmaceutique. A travers la première édition de ce sommet africain, la Banque offre ainsi l’opportunité de créer une plateforme unique Business-to-Business visant à établir des partenariats, renforcer la collaboration et développer des synergies sur les domaines d’intervention possibles pouvant faire progresser cette industrie.

L’économiste en chef de la Banque africaine de développement, Mthuli Ncube, est revenu sur l’intérêt politique actuel pour le développement du secteur pharmaceutique en Afrique. « Bien que le marché pharmaceutique africain ne représente que 2% du marché global, sa croissance reste la plus importante dans le monde », a-t-il expliqué. « Les opportunités sont notables compte tenu de la dynamique démographique et de la croissance du pouvoir d’achat en Afrique. Par ailleurs, le continent représente une part importante des maladies infectieuses dans le monde ».

« Face à la crise financière et à l’investissement requis pour développer cette industrie et la rendre plus compétitive, il est nécessaire de relever un certain nombre de défis », a pour sa part estimé Feng Zhao, chef de la division Santé au sein du département du Développement Humain de la BAD. « De nouveaux modèles d’affaires et de partenariats sont à penser pour mieux répondre aux spécificités du continent », a-t-il ainsi indiqué. « Nous avons entrepris plusieurs initiatives dans ce sens et nous continuons à offrir notre support pour développer le potentiel de ce secteur ».

La BAD a lancé un programme ambitieux basé sur une stratégie institutionnelle à l’horizon 2022. A travers son département du Développement Humain, la BAD a défini ses priorités pour l’industrie pharmaceutique en soutenant le développement du secteur privé et l’intégration économique régionale. Ces deux axes visent à placer l’Afrique comme un acteur clé face aux enjeux globaux. Les investissements dans les compétences et les technologies sont également au centre de l’agenda de développement de la BAD. Compte tenu des spécificités du secteur pharmaceutique africain, la révolution technologique et l’innovation peuvent être exploitées pour accélérer significativement la croissance inclusive et la création d’emplois.

De nombreuses initiatives ont été lancées par la Banque pour encourager les secteurs public et privé, ainsi que les ONG et instituts de recherche en Afrique à développer des solutions innovantes en matière de santé. A cet égard, cette première édition du Sommet pharmaceutique africain a accueilli les dix lauréats du prix E-health BAD. Devant le panel d’experts, les lauréats ont été invités à présenter leurs innovations. Puis ils ont reçu un certificat pour leurs contributions et solutions dans les domaines e-health et m-health en Afrique.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

Contact média : Nawsheen Elaheebocus, Tel : +216 7110 1224

Coordinateur de programmes : Feng Zhao, Tel : +216 7110 2117

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 33 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information : http://j.mp/AFDB_Media

Détection d’or : Minelab en pointe de la révolution

LE CAP, Afrique du Sud, 6 février 2013/African Press Organization (APO)/ — Minelab (http://www.minelab.com), le leader global de la technologie de détection d’or et des détecteurs de métaux portables a annoncé la création de la division Gold Mining pour assister les prospecteurs et mineurs artisanaux au Soudan, Soudan du Sud, Zambie, Sierra Leone, Éthiopie et Somalie. Cette création a été annoncée pendant la Conférence Mining Indaba qui se tenait aujourd’hui au Cap, en Afrique du Sud.

Logo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/minelab-1.jpg

Photo GPX 5000: http://www.photos.apo-opa.com/index.php?level=picture&id=378

Photo GPX 5000 Product User: http://www.photos.apo-opa.com/index.php?level=picture&id=379

Photo Gold: http://www.photos.apo-opa.com/index.php?level=picture&id=380

La récente découverte d’une pépite d’or de 5,5 kg à Ballarat en Australie, à 60 cm de profondeur, par un prospecteur équipé d’un détecteur Minelab GPX 5000 démontre les avantages offerts par la technologie de pointe Minelab. Cette pépite de Ballarat a été évaluée à plus de 300 000 USD.

Dans toute l’Afrique, des prospecteurs ont aussi pu goûter au succès grâce au détecteur d’or GPX 5000. Récemment, un prospecteur a découvert au Mali une pépite de 1,2 kg. Au cours des derniers mois, la technologie de détection d’or Minelab a permis d’autres découvertes au Zimbabwe (1118 g), au Kenya (550 g) et en Guinée (276 g).

Après avoir lancé son premier détecteur d’or portable en Australie en 1985, Minelab est resté à la pointe de la conception et de l’innovation des détecteurs de métaux pendant ces 28 années. La division Gold Mining de Minelab apportera une assistance spécialisée sur le marché mondial de la prospection aurifère artisanale et à ses communautés.

Peter Charlesworth, directeur général de Minelab, a déclaré :

« La nouvelle division Gold Mining offre un portefeuille spécialisé de produits, d’accessoires et de services d’assistance. Elle inclut des formations sur le terrain et théoriques, qui nous permettent de fournir des conseils d’experts sur les meilleures méthodes d’utilisation des détecteurs d’or Minelab. Notre objectif est d’aider les mineurs à obtenir des résultats dans les conditions de minéralisation les plus difficiles, en bénéficiant d’une rentabilité optimale avec une perturbation minimale de l’environnement.

Dans les régions où l’exploitation minière de subsistance traditionnelle existe depuis plusieurs générations, Minelab offre sa technologie de pointe, fournit des formations et de l’assistance pour permettre à ces communautés de transformer leurs activités d’exploitation minière et leurs vies. Dans toutes les régions du monde, la technologie Minelab fait la différence en améliorant l’efficacité, la productivité et la sécurité des mineurs artisanaux.

Notre nouvelle division Gold Mining est un développement réellement passionnant. Nous pensons que grâce à nos produits spécialisés et à nos programmes de formation, nous pouvons mettre à la disposition de tout prospecteur sérieux les moyens d’une exploitation minière sûre, efficace et rentable ».

Sheila Kelleher, directrice de la division Gold Mining de Minelab, a déclaré : « Mining Indaba est la plateforme idéale pour le lancement de notre division Gold Mining. Cette conférence attire une audience globale de spécialistes du développement et des investissements dans une industrie dont dépend une population globale nombreuse. Nous espérons que la contribution de la division Gold Mining de Minelab continuera de développer les relations entre la prospection, les communautés et l’environnement, en renforçant l’utilisation de la technologie des détecteurs d’or portables Minelab pour faire progresser les entreprises et améliorer la vie des communautés avec lesquelles nous travaillons ».

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Minelab International Ltd.

Demandes d’information

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Minelab International Ltd

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Fax : +353 (0)21 423 2353

E-mail : [email protected]

Informations supplémentaires

À propos de la technologie des détecteurs d’or manuels Minelab

Minelab a lancé son premier détecteur d’or portable sur le marché australien en 1985. Conçu par Bruce Candy, un physicien réputé, sa technologie révolutionnaire a bouleversé le monde de la prospection en permettant de détecter des pépites alluviales (d’un poids inférieur au gramme) dans des sols à forte minéralisation. Les produits Minelab dominent le secteur grâce à leur puissance de lecture des sols et leur sensibilité constante aux filons les plus fins à des profondeurs stupéfiantes.

À propos du détecteur d’or GPX 5000 Minelab

Le GPX 5000 Minelab est un détecteur d’or incomparable. Il est capable de détecter des pépites d’or de toutes les tailles, depuis les pépites de moins d’un gramme jusqu’à l’insaisissable pépite qui vous permettra d’arrêter de travailler, ou de tout ce qu’il y a entre les deux. Il intègre les technologies MPS, DVT et SETA leaders de l’industrie, combinées avec la capacité légendaire du GPX à lire à travers la minéralisation des sols pour atteindre des profondeurs remarquables sans perdre sa sensibilité aux plus petites pépites, grâce à l’Atout profondeur du GPX.

À propos de la gamme des détecteurs d’or Minelab

Les détecteurs d’or spécialisés de Minelab révolutionnent la recherche des pépites d’or dans certaines conditions de minéralisation parmi les plus difficiles de la planète. Depuis le X-TERRA 705 Gold Pack pour prospecteurs débutants, jusqu’au modèle Eureka Gold destiné à l’utilisateur plus expérimenté, ou les modèles GPX 4800 et GPX 5000 qui offrent des performances de pointe, chaque détecteur offre des fonctions et des avantages uniques. Mais tous intègrent la première technologie mondiale et la garantie Minelab des meilleures performancesk même dans les conditions de prospection les plus difficiles.

À propos de Minelab

Minelab (http://www.minelab.com) est une entreprise née et développée en Australie, plusieurs fois primée, qui a su conquérir les marchés internationaux et prendre le leadership global dans ses principaux domaines d’activité. Basée à Torrensville, en Australie du sud, avec des sièges régionaux à Cork en Irlande et à Chicago aux USA, Minelab est une entreprise spécialiste des technologies électroniques de pointe. Depuis sa création en 1985, Minelab est le fournisseur leader mondial des technologies de détection des métaux, pour les consommateurs et les besoins humanitaires de déminage. Grâce à son engagement dans la recherche, le développement et la conception innovante, Minelab est aujourd’hui un des principaux fabricants mondiaux de produits de détection de métaux portables. Depuis 28 ans, Minelab a introduit sur le marché plus de technologies innovantes et pratiques que tous ses concurrents, et a porté le secteur de la détection de métaux à de nouveaux niveaux d’excellence. Minelab est une entreprise du groupe Codan Limited (ASX: “CDA”).

Le scandale de l’invisibilité

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 22 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Alors que l’Afrique célèbre les 50 ans de la création de l’Organisation de l’unité africaine, devenue l’Union africaine, un partenariat entre l’Union africaine, la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et les institutions des Nations Unies exhorte les chefs d’État et de gouvernement africains à se pencher, en tant que priorité politique, sur l’efficacité des systèmes d’enregistrement des faits d’état civilet desstatistiques vitales.

Avec une démographie en hausse, plus d’un milliard de personnes en Afrique dont 60 pour cent ont moins de 18 ans, des systèmes permettant de s’assurer que chacun estrecensé et qu’il existe des statistiques vitales liées aux naissances et aux décès, constituent un investissement indispensable pour l’avenir. Actuellement, seulement 44 pour cent des enfants de moins de cinq ans en Afrique sont recensésalors que des millions d’autres ne sont pas protégés par des documents d’identité légaux.

« Il ne faut pas oublier que l’intégration de l’Afrique ne concerne pas seulement l’intégration politique et économique. La libre circulation des personnes est toute aussi importante et cruciale pour notre intégration. Il ne peut y avoir de gestion efficace si nous ne savons pas qui sont nos citoyens », a déclaré Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine.

« Je suis certaine que vous n’avez pas besoin de convaincre de l’importance de statistiques vitales générées par des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil. Nous devrions nous lancer dans une campagne sérieuse à l’échelle du continentpour sensibiliser nos citoyens et leur faire prendre conscience de cette nécessité, de sorte qu’en collaborant avec les gouvernements, nous puissions améliorer l’harmonisation des faits d’état civil et des statistiques vitales», a-t-elle ajouté.

Depuis de nombreuses années, les pays sont aux prises avec des systèmes de statistiques inefficaces qui rendent difficile de collecter des informations en temps réel sur les populations. L’avènement des nouvelles technologies, en particulier la couverture étendue des téléphones cellulaires, couplé à une meilleure intégration entre les différents départements gouvernementaux, a conduit à de nouvelles possibilités d’accélérer les progrès.

«Pour que ce continent exploite pleinement son potentiel, il faut que chaque pays investissent dans des systèmes concrets de collecte de données qui gardent une trace des statistiques vitales pour faire en sorte que tous les citoyensaient une identité légale garantie et protégée, mais également pour tenir compte des tendances démographiques et aider à fournir des données sur une base continue afin de planifier un avenir meilleur aux enfants», a déclaré Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique.

Alors que l’Union africaine cherche une plus grande intégration économique et sociale, des systèmes d’enregistrement modernes qui fournissent des preuvesd’une identité légale et des documents juridiques, seront une contribution précieuse pour faciliter la circulation des personnes, l’ouverture du commerce transfrontalier et le transfert de compétences et de connaissances entre les nations.

Beaucoup de gens, surtout les personnes très pauvres et très marginalisées, sont souvent empêchés d’acquérir un certificat de naissance en raison des distances, du coût et des obstaclesadministratifs.

«Le bien-être futur d’un enfant commence avec son identité juridique. Ce droit est inscrit dans la Convention relative aux droits de l’enfant et dans la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant », a déclaré M. Martin Mogwanja, Directeur exécutif adjoint de l’UNICEF. « L’enregistrement d’un enfant à la naissance jette les bases de son avenir en tant que citoyen. C’est un élément indispensable pour être sûr qu’il ait accès aux services minimums et puisseêtre protégé pendant son enfance ».

Déjà, de nombreux pays intègrent actuellement des services de santé pour s’assurer qu’il existe un mécanisme centralisé pour recenser les naissances, les décès et les maladies. Beaucoup de centres de santé sont maintenant des sites où l’état civil peut recueillir des informations et ainsiépargner aux familles du temps et des effortspour utiliser leurs services.

Même si des effortssont déployés pour amener les pays à évaluer le coût de leurs projets, davantage de ressources sont nécessaires pour faire en sorte que les systèmes administratifs soient renforcés dans les pays, compte tenu en particulier de la croissance démographique, et qu’il soit possible de faire coïncider la demande et le grand nombre de personnes qui ont besoin de services.

LeProgramme africain d’amélioration accélérée d’enregistrement des faits d’état civil et d’établissement destatistiques, lancé conjointement en 2010 par l’Union africaine, la CEA, la BAD et d’autres partenaires des Nations Unies comme l’UNICEF, le FNUAP, le HCR, l’OMS et le Réseau de métrologie sanitaire(HMN), ont pour objectif de travailler avec les gouvernements pour mettre en place des systèmes CRVS entièrement fonctionnels et complets grâce à une approche plus pragmatique qui repose sur de solides dispositions législatives, des opérations efficaces et des systèmes de gestion au sein de la structure administrative et politique donnée du pays.

Transformer l’agriculture, stimuler la croissance et mettre fin à la pauvreté en Afrique

WASHINGTON, 22 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — L’Afrique subsaharienne recense près de la moitié de toutes les terres utilisables non cultivées du monde mais, à ce jour, le continent n’est pas parvenu à développer les 202 millions d’hectares de terres disponibles pour mieux lutter contre la pauvreté, générer de la croissance, créer des emplois et promouvoir une prospérité partagée.

Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale intitulé « Securing Africa’s Land for Shared Prosperity », rendu public aujourd’hui, les pays africains et les communautés pourraient mettre fin aux « accaparements des terres », accroître leur production agricole et améliorer leurs perspectives de développement, s’ils parviennent à moderniser, au cours de la décennie, les procédures complexes qui régissent le droit foncier et la gestion des terres en Afrique. L’Afrique a le taux de pauvreté le plus élevé au monde avec 47,5% de la population vivant avec moins d’1,25 dollar EU par jour.

« Malgré ses abondantes richesses en terre et en ressources minières, l’Afrique reste pauvre », déclare Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique. « Améliorer la gouvernance foncière est un impératif pour accélérer la croissance économique et faire en sorte qu’elle s’accompagne d’une réduction sensible de la pauvreté et créer plus d’opportunités pour les Africains, notamment pour les femmes qui représentent 70 % des exploitants agricoles du continent mais n’ont pas toutes accès aux terres à cause des lois coutumières. Le statu quo est inacceptable et la situation doit évoluer afin que tous les Africains puissent bénéficier de leurs terres».

Le rapport souligne que plus de 90% des terres rurales agricoles en Afrique ne sont pas enregistrées ce qui a pour conséquence de faciliter des phénomènes tels que l’accaparement des terres et l’expropriation sans dédommagement substantiel. Cependant, le rapport « Securing Africa’s Land for Shared Prosperity », citant des expériences pilotes menées avec succès dans des pays africains comme le Ghana, le Malawi, le Mozambique, la Tanzanie et l’Ouganda, propose un plan d’action en 10 étapes qui pourrait contribuer à révolutionner la production agricole, mettre un terme à « l’accaparement des terres » et éradiquer l’extrême pauvreté en Afrique.

Un plan d’action préconisant réformes et investissements

• Encourager les réformes et les investissements visant à améliorer le titrage et l’enregistrement des terres communales et individuelles.

• Régulariser les droits fonciers des squatters qui occupent des terrains publics, les bidonvilles abritant 60% des citadins africains.

• Améliorer la gouvernance foncière et lutter contre la corruption endémique en matière de gestion des terres qui, dans bon nombre de pays d’Afrique, heurte les intérêts des pauvres en maintenant le statu quo.

• Mobiliser la volonté politique des gouvernements africains afin de réformer le système foncier et encourager les partenaires au développement à soutenir ses réformes financièrement et politiquement.

Le nouveau rapport évalue à 4,50 milliards de dollars EU la somme que devront débourser sur 10 ans les pays africains et leurs partenaires au développement ainsi que le secteur privé, pour intensifier les réformes foncières et les investissements en la matière.

« Améliorer la performance et la productivité du secteur agricole en Afrique est indispensable si l’on veut une croissance généralisée, créer des emplois, attirer les investissements et une réduction significative de la pauvreté », souligne Jamal Saghir, directeur du développement durable pour la région Afrique de la Banque mondiale. « La gouvernance foncière s’avère un moyen efficace de propulser l’Afrique sur la voie du changement et garantir un meilleur avenir pour tous les Africains ».

Des conditions propices au changement

La flambée des prix des denrées de base et l’augmentation des investissements directs étrangers font qu’il est d’autant plus rentable d’investir dans la gouvernance foncière qui se traduit par de meilleurs rendements agricoles, un meilleur accès aux marchés et des prix plus avantageux. La plupart des pays d’Afrique ont déjà adopté des textes de lois reconnaissant les droits fonciers coutumiers et garantissant les droit des femmes à la propriété foncière, droits qu’il est cependant essentiel de renforcer.

De plus, les nouvelles technologies de l’information comme les satellites peuvent fortement réduire le coût d’administration des terres. En Afrique, un nombre croissant de pays ont recours à ces technologies pour réduire les frais de cartographie et topographie et ils informatisent leurs cadastres afin de réduire la corruption et alléger les procédures administratives.

Vingt-six pays africains ont mis en place au moins une station de référence à fonctionnement continu (CORS) et environ 50 CORS communiquent des données au système de référence géodésique africain qui, une fois achevé, fournira un cadre de référence géodésique unifié à travers le continent.

Les défis persistent

Avec seulement 10% des terres rurales enregistrées en Afrique, l’absence de gouvernance foncière fait que le transfert de propriété prend deux fois plus de temps et coûte deux fois plus cher par rapport aux pays industrialisés. De plus, la faible gouvernance est la cause principale de corruption dans le secteur foncier.

Le rapport souligne qu’ « à moins que les droits communaux et individuels ne soient enregistrés et que la gouvernance des terres ne soit améliorée, la récente vague d’investissements directs étrangers en Afrique subsaharienne ne se traduira pas par une croissance inclusive et durable, car la spoliation des communautés locales causera des troubles et les investissements ne porteront pas leurs fruits comme on l’a vu à Madagascar en 2009».

Le rapport cite des exemples de gouvernements africains qui sont parvenus à faire passer des lois difficiles et à progressivement réformer le système foncier au profit des communautés les plus pauvres. Illustrant la nécessité de renforcer les capacités administratives, le rapport souligne que le Ghana, le Kenya et l’Ouganda n’ont chacun pas plus de 10 arpenteurs-géomètres professionnels pour un million d’habitants contre 197 en Malaisie et 150 au Sri Lanka. Sur les 206 arpenteurs agréés du Kenya, 85 seulement étaient en activité. Le rapport fait remarquer qu’il est futile de renforcer les capacités sans réaliser des investissements complémentaires dans l’administration foncière.

« Les questions de gouvernance foncière sont au premier plan et au cœur du défi de développement de l’Afrique », déclare Frank Byamugisha, auteur du rapport et spécialiste des questions foncières pour la région Afrique de la Banque mondiale. «Ce rapport offre une feuille de route utile, axée sur les politiques pour garantir les droits fonciers des Africains en vue de promouvoir une prospérité partagée».

En 2002, au moins 20 pays d’Afrique subsaharienne avaient reconnu les droits fonciers coutumiers et l’égalité des sexes en la matière, un nombre qui a pratiquement doublé. La Commission de l’Union africaine a élaboré un plan stratégique de cinq ans pour la mise en œuvre d’une politique foncière d’ici 2016.

Le rôle de la Banque mondiale

Comme le souligne ce rapport, l’Afrique possède la plus grande superficie de terres cultivables au monde et garantir l’accès à la terre est fondamental pour ses millions d’habitants. Investir dans la gouvernance foncière bénéficiera tant au gouvernement qu’aux investisseurs et aux personnes privées de droits fonciers.

Le Groupe de la Banque mondiale approuve les directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. Ces directives représentent un instrument international de vaste portée pour enrichir des réformes de politique spécifiques, notamment nos propres procédures et directives destinées à nos clients. Le Groupe de la Banque mondiale œuvre déjà de concert avec les pays en vue d’appliquer ces directives, en mettant plus particulièrement l’accent sur l’Afrique.

Le Groupe de la Banque mondiale et ses partenaires ont aussi élaboré le mécanisme intitulé « Land Governance Assessment Framework » (LGAF) en tant qu’outil de diagnostic pour évaluer la situation des terres au niveau des pays. Des évaluations du LGAF ont été réalisées ou sont en cours dans 18 pays, dont 10 en Afrique. Le Groupe de la Banque mondiale soutient 24 projets de gouvernance foncière pour un montant de 928 millions de dollars EU, sans doute la somme la plus importante investie dans ce domaine par une agence de développement international.

Pour en savoir plus:

Communiqué de presse: L’accès à la terre : une nécessité vitale pour les pauvres

Rapport complet:

http://www.worldbank.org/en/region/afr/publication/securing-africas-land-for-shared-prosperity