Malgré nos pièges, le cafard persiste encore !

Une recherche a démontré montre que les cafards ont su s’adapter en quelques années seulement, en modifiant leurs gènes de façon à ne plus aimer le sucre.

En effet, dans le milieu des années 1980, le glucose servait à enrober les appâts empoisonnés utilisés pour les tuer. A partir des années 1980, s’est ainsi mis en place une véritable lutte pour les exterminer. Pour cela, beaucoup utilisait du glucose, une forme de sucre, afin d’enrober des appâts empoisonnés vers lesquels les insectes étaient donc attirés. Mais au bout de quelques années, on s’est aperçu que le poison ne fonctionnait plus et les cafards ont repris leur multiplication de plus belle sans que l’on comprenne bien pourquoi.

Aujourd’hui, le professeur d’entomologie à l’Université de Caroline du nord Jules Silverman a pourtant réussi à élucider le mystère. En réalité, les cafards ne sont pas devenus résistants aux insecticides, a t-il constaté. Non, ils ne sont tout simplement plus piégés par les appâts au glucose. En effet, le scientifique a découvert que les insectes n’étaient plus attirés par le sucre et plus étonnant encore, que cette aversion avait une cause génétique héréditaire transmise de générations en générations, selon l’étude publiée dans le revue Science. Comme le souligne Coby Schal, lui aussi professeur d’entomologie à l’Université de Caroline du Nord et co-auteur de ces travaux, la bataille entre les humains et les cafards portait jusque là sur la capacité des insectes à développer une résistance aux insecticides. Mais ils ont fait fort en allant jusqu’à modifier leur comportement et à apprendre à résister à certains types de nourriture, le sucre en l’occurrence, qu’ils appréciaient très fortement jusque là.

« La plupart du temps des mutations génétiques entraînent la perte d’une fonction biologique, or ici c’est l’opposé puisque ces cafards ont acquis une nouvelle fonction, à savoir déclencher des capteurs sensoriels gustatifs de l’amertume en présence de glucose« , explique M. Schal cité par l’AFP. Ils ont ainsi purement et simplement modifié leur système gustatif alors que le sucre représentait auparavant un de leurs péchés mignons. « Ceci donne aux cafards un nouveau comportement qui représente une adaptation incroyable aux pressions de l’environnement » pour survivre, souligne le chercheur. » Les cafards viennent de nous devancer dans la course aux armements » que nous leur livrons, et ce en sept ou huit ans, ironise-t-il encore. qui n’est pas sans conséquences Néanmoins, cette modification semble ne pas être sans conséquence pour les cafards. En effet, d’après les scientifiques, les cafards allergiques au sucre connaissent une croissance plus lente que la normale, tout au moins en laboratoire. Une observation qui soulève des questions chez les chercheurs. « Nous voulons savoir comment ce trait persiste dans la nature où la disponibilité de nourriture est probablement limitée« , indique le professeur Silverman toujours cité par l’AFP. « Les cafards doivent s’adapter à un environnement où l’accès à des sources d’alimentation est variable et incertain. »

Auteur de l’article : Nadia M.

Passionnée par l'art de la critique, je me nomme Nadia Marzouki, agée de 23ans, actuellement étudiante en master de recherche en Marketing. Mon profil de "marketeuse" m'a poussé à faire des recherches dans de multiples domaines tels que la publicité, la culture, le business international, les sciences naturelles, la psychologie, la sociologie et tout ce qui se termine par "gie"... Eperdument exaltée par la lecture des livres comme ceux de Paulo Coelho, Marc Levy, Guillaume Musso, Anna Gavalda... ceci m'a permis de me concentrer à mon tour sur l'écriture. Passionnée aussi par l'astronomie, j'essaye toujours d'etre up to date quant aux événements qui se déroulent dans la cité des sciences. En résumé, je suis une mordue de télévision, d'événements culturels et de lecture de tous genre de livres; je suis impatiente de commencer à écrire pour Tixup afin de partager mes découvertes avec les lecteurs.

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