Un tribunal français a rejeté les allégations selon lesquelles les contrôles d’identité de police sur les 13 minorités ont été motivés par le racisme. Les groupes de défense des droits de l’homme appellent à un système pour surveiller le nombreux d’individus arrêtés par la police dans la rue, ainsi que les motifs pour lesquels ils sont été arrêtés.
« Je vais me battre contre le profilage racial par la police grâce à une nouvelle procédure qui va garantir que les droits des citoyens soient protégés « , a promis le président socialiste de la France, François Hollande, avant son élection en mai.
Mais un an et demi plus tard, peu de choses ont changé en France, où la police arrêtent systématiquement les noirs et les arabes résidents dans la rue pour leur demander leurs papiers d’identité.
Le 2 Octobre, une affaire intentée par 13 minorités alléguant avoir été victimes de profilage racial a été rejetée.
Maintenant, une proposition de tenir des registres écrits de quand et pourquoi la police arrêtent des individus dans la rue a refait surface, après avoir été rejeté par ministre de l’Intérieur Manuel Valls en Septembre 2012.
Question « Urgente »
Les dossiers permettrait aux autorités de suivre de plus près sur les agents qui demandent souvent aux gens de montrer leurs papiers dans la rue. Dans le même temps, ils permettraient aux gens qui sont invités à montrer leurs papiers de monter un dossier si jamais ils soupçonnent qu’ils sont ciblés en raison de leur origine ethnique.
Dans la foulée de la décision de la cour, Razzy Hammadi, député socialiste de Seine-Saint-Denis, l’un des quartiers les plus défavorisés de Paris, a publié une déclaration disant qu’il était « urgent » pour la France de conserver la documentation afin de lutter contre le profilage racial .

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