L’exercice aérobie est bénéfique à tout âge. Pour les personnes âgées, à raison de deux séances par semaine, il est capable de prévenir les effets neurologiques liés à l’âge comme le précise une étude canadienne.
Une étude Canadienne publiée dans le British Journal of Sports Medicine le 7 avril avance que l’exercice aérobie est un moyen de prévention sur les effets neurologiques liés à l’âge. Cet exercice comprend des activités comme la marche, la natation ou le jogging qui mobilise en moyenne 70 à 80% de la capacité cardiaque maximale.
L’analyse s’est penchée sur l’hippocampe, partie du cerveau ou réside le processus impliqué dans la mémoire verbale et l’apprentissage et la zone la plus touchée par les dysfonctionnements neurologiques, de 86 femmes âgées de 70 à 80 ans.
L’échantillon de volontaires a été divisé selon un type précis d’exercices dont l’aérobie (marche rapide), des exercices de résistance (poids) et des exercices de type équilibre et musculaire. Ces activités ont été pratiqués à raison de deux séances d’une heure par semaine tout au long de six mois.
S’appuyant sur l’IRM, les scientifiques ont estimé par la suite la taille et le volume de l’hippocampe et les fonctions cognitives de 29 participantes en début d’analyse et en fin d’analyse.
Les conclusions des chercheurs démontrent que le volume total de l’hippocampe était nettement plus important chez les volontaires du groupe aérobie que c’est les autres personnes pratiquant d’autres activités.
