Attendu depuis plusieurs jours, lundi dernier, 20 juin 2011, s’est tenu le premier procès du président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, et sa femme, Leila Trabelsi, pour les deux chefs d’accusation; détournement de fonds publics et détention de stupéfiants, la possession d’armes à feu et la non déclaration de possession de pièces archéologiques.
Le tribunal de Première instance de Tunis a condamné, par contumace, l’ex-Président et sa femme à 35 ans de prison chacun et une amende d’une valeur de 41 millions de dinars, outre une indemnisation de 50 millions de dinars, au profit de la partie civile, et ce, pour la première accusation qu’est le détournement de fonds publics.
Quant au deuxième chef d’accusation connu pour celle du palais de Carthage et qui concerne la détention de stupéfiants, la possession d’armes à feu et la non déclaration de possession de pièces archéologiques, l’affaire a été reportée pour le 30 juin pour permettre aux avocats du couple Ben Ali de préparer leur défense.
Ces deux accusations font partie d’une série de 93 affaires qui implique, le président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, son épouse, Leila Trabelsi, et d’autres personnes proches du couple, dont Sakher El Materi, Imed Trabelsi, et Belhassen Trabelsi.
Rappelons qu’un mandat d’arrêt international a été émis par l’Interpol à l’encontre de l’ex-président, en fuite en Arabie Saoudite, en compagnie de sa femme, recherchée aussi par l’Interpol. Des 93 accusations, Zine El Abidine Ben Ali, sa femme et leurs proches, seront jugés devant le tribunal militaire pour 27 affaires.
