Aujourd’hui, lundi 4 juillet 2011, a commencé le deuxième procès du président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, un procès qui a été reporté il y a une semaine suite à la grève des magistrats. Connu sous l’affaire 23005, le dossier concerne la détention d’armes et stupéfiants découverts dans le palais de Carthage.
Les avocats de la défense se sont retiré de l’affaire après le rejet de leur demande de report par le procureur. Ils ont estimé que le procès doive être reporté en raison de la non comparution de l’accusé devant le tribunal, et ce en vue de réunir les meilleures garanties pour un procès équitable et d’assurer son bon déroulement, conformément aux dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l’année 1966, pacte auquel la Tunisie avait adhéré en 1968.
Ils ont par ailleurs insisté sur la nécessité d’émission des mandats d’amener internationaux à l’encontre des accusés dont le président déchu et sa femme Leila Trabelsi, de contacter sa famille en Arabie Saoudite et de la convaincre d’accepter de comparaître devant la Cour de Tunis.
Le juge a demandé quelques minutes de concertation suivi par la reprise de l’audience au cours de laquelle la lecture de l’acte d’accusation contre le président déchu a eu lieu, détention d’armes et de stupéfiants.
Rappelons que l’ex-président, Zine El Abidine Ben Ali et sa femme, Leila Trabelsi avaient été condamné par contumace à 35 ans de prison chacun et à une amende de 91 millions de dinars.