Après sa mise en détention, Saïda Agrebi, ancienne présidente de l’Organisation Tunisienne des Mères, a été libérée suite à l’ordre d’un juge. Cependant, Mme Agrebi a été mise sous surveillance judiciaire, en d’autres termes, elle doit se rendre quotidiennement dans un poste de police afin de signer un papier attestant de sa présence en France.
Selon des sources proches de l’affaire, Saïda Agrebi aurait demandé l’asile politique et des investigations devraient être menées afin de déterminer si elle est éligible à l’asile en France.
Rappelons que Mme Agrebi avait été arrêtée à l’aéroport parisien Roissy-Charles De Gaule à son arrivée du Brésil, dimanche 11 mars 2012, et qu’un mandat d’amener international a été émis par la Tunisie pour son implication dans plusieurs affaires selon la justice tunisienne.
