Un soldat français a été blessé samedi à Paris d’un coup de cutter par un agresseur qui voulait délibérément le tuer parce qu’il était militaire, selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Le ministre s’est rendu samedi soir au chevet du soldat, admis dans un hôpital militaire de la banlieue de Paris après avoir été agressé à l’arme blanche alors qu’il patrouillait dans le cadre du Plan Vigipirate, le dispositif antiterroriste activé en France depuis des années.
Le président français François Hollande, en visite à Addis-Abeba, a souligné : Nous ne connaissons pas encore les conditions et les circonstances exactes de l’agression, ni même la personnalité de l’agresseur, mais nous devons regarder toutes les hypothèses et nous n’en négligeons aucune.
M. Le Drian a assuré que lui-même et son homologue à l’Intérieur Manuel Valls menaient une lutte implacable contre le terrorisme.
On a voulu tuer un militaire parce qu’il était militaire, a dénoncé le ministre de la Défense devant des journalistes, évoquant un acte criminel qui heureusement n’a pas entraîné de conséquences graves. Le militaire blessé, Cédric Cordier, est dans un état rassurant, satisfaisant, a-t-il indiqué.
Le parquet antiterroriste de Paris a repris l’enquête sur l’agression, selon une déclaration du procureur de Nanterre (banlieue parisienne), Robert Gelli.