Les retraités sont à nouveau mis sur le devant de la scène avec l’arrivée d’une nouvelle réforme du système des retraites. Qui est gagnant ? Qui est perdant ?
Déjà cette année, les retraités ; une grande majorité tout du moins, ont composé avec une hausse d’1,7 point de la CSG (la Cotisation sociale généralisée). Et ce n’est pas fini. En effet, le gouvernement a mis un terme au lien entre l’inflation et la retraite. Le Premier ministre Édouard Philippe avait donc déclaré, dans une interview au Journal du Dimanche, que les pensions de retraite augmenteront de 0,3 % par an, l’année prochaine et la suivante. De son côté, l’inflation, sur une année, est à 2,3 % d’après les chiffres de l’INSEE. Suite à cela, quel sera réellement l’impact de ces multiples réformes ? Notamment sur le pouvoir d’achat des retraités ?
Des pertes pour les retraités
Grâce à l’ancienne rapporteuse générale du Budget et députée PS, Valérie Rabault, il est possible d’apprendre des faits marquants sur plusieurs profils de retraités. Certes, la suppression de la taxe d’habitation à hauteur d’un tiers pour 80 % des retraités est un cadeau. Mais les retraités resteront perdants. La hausse de la CGV en est en partie responsable. Tout comme la hausse des taxes sur le tabac et l’essence, ou encore l’augmentation des prix des mutuelles et autres baisses, notamment de l’APL, l’Aide Personnalisée au Logement. Pourtant, le gouvernement ne cesse de souligner que les retraités ne sont pas perdants. D’autant que le minimum vieillesse a été revalorisé. Éric Alauzet, député LREM du Doubs soulignait également que « la majorité des retraités seront à l’équilibre par rapport à l’an dernier avec la suppression d’un tiers de la taxe d’habitation ».