A La rentrée, le gouvernement risque de débattre sur l’économie ce qui promet d’être chaud, surtout concernant le budget 2014 et la réforme des retraites, voilà quelques chiffres sur lesquels il ne manquera pas de s’appuyer pour prouver, à l’opposition comme à l’opinion, que sa politique économique est sur la bonne voie.
En effet, plusieurs indicateurs macroéconomiques montrent un timide redémarrage économique au printemps et à l’été.
Le déficit commercial baisse. Après avoir atteint des niveaux records ces dernières années, le déficit commercial de la France (différence entre les importations et les exportations) n’a jamais été aussi bas depuis 2010. Il y a de quoi se réjouir mais cet indicateur est à double tranchant. Côté importations, comme l’explique le service des Douanes, cette baisse est provoquée par une diminution des achats d’hydrocarbures. Elle est aussi due à un repli de l’achat de biens manufacturiers, c’est à dire une baisse de la consommation qui est le moteur de la croissance française.
Pour ce qui est du secteur manufacturier, il y a de l’espoir. La production industrielle reprend après seize mois de contraction. La Banque de France constate que «la plupart des secteurs progressent ou se maintiennent». Les choses différent selon les secteurs. Ainsi, si l’aéronautique connait une forte progression, l’industrie automobile, elle, continue de souffrir.
La croissance serait à la hausse. La Banque de France prévoit le chiffre de +0,1% pour le troisième trimestre après +0,2% pour le deuxième. La France pourrait bien s’en sortir de la récession qui la touche depuis le début de l’année. Mais on peut tout de même pas parler de croissance.
