Pose spectaculaire d’un bandeau avant la réunion de haut niveau des Nations Unies, le 21 septembre 2013 à New York

NEW YORK, 22 septembre 2013/African Press Organization (APO)/ — La journée du lundi 23 septembre mettra l’accent sur les droits humains les plus fondamentaux et sur la participation effective d’un milliard d’individus. Les personnes handicapées, qui constituent la plus grande minorité au monde, sont encore stigmatisées, cachées et exclues par une société qui les marginalise toujours, les privant de toute position centrale. Elles sont isolées plutôt qu’intégrées. Dans le prolongement du slogan « Nothing about us without us » (Rien à notre sujet sans nous concerter), les représentants d’ONG venus de quatre continents, parmi lesquels des enfants indiens handicapés, appellent au démantèlement des barrières.

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Photo 1: http://www.photos.apo-opa.com/index.php?level=picture&id=636 (Rheka Kumari, Henry Wanyoike and lady liberty and justice)

Photo 2 http://www.photos.apo-opa.com/index.php?level=picture&id=635 (Lady Liberty turns blind and morphs into Lady Justice)

Muni de sa canne blanche, Mike Godino du Brooklyn Center for the Independence of the Disabled (BCID) trouve à tâtons son chemin à travers la salle de conférence lumineuse de la Mission autrichienne auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York. Il exprime à lui seul certaines des préoccupations les plus fondamentales de la représentation diplomatique réunie au 31e étage. Il s’agit d’une mission unique, qu’il partage avec ses frères et sœurs handicapés du monde entier. « Quand agir, si ce n’est maintenant ? L’année dernière, nous n’étions qu’à quatre voix de l’acceptation par le Sénat de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Cette année, nous devons réussir car les membres les plus vulnérables de la société sont concernés ». Rheka Kumari prend ensuite la parole, après avoir déplacé avec énergie son fauteuil jusqu’au pied de l’écran, lors de la conférence de presse de l’ONG internationale « Light for the World » (http://www.light-for-the-world.org). De tout son cœur, elle déclare d’une voix forte : « Pendant la saison des pluies, je ne peux pas rejoindre seule mon école à temps. En pareilles circonstances, on m’accuse de ne pas respecter les règles. Lorsque je me rends à l’hôpital, je suis la dernière personne dans la file d’attente et il arrive que je ne sois pas prise en charge. Nous, enfants handicapés, avons des droits. Quand le monde comprendra-t-il enfin cela ? » Henry Wanyoike, marathonien kényan aveugle détenteur du record du monde dans sa catégorie, renforce ce sentiment : « Personne ne croyait en moi quand je voulais battre des records du monde après être devenu aveugle. J’ai même parfois perdu la foi. » Mais il ajoute : « Nous faisons preuve de grandes capacités, lorsque l’occasion nous en est donnée ! « Handicapé » ne veut pas dire « incapable »… »

Les voix de ces personnes jeunes et moins jeunes, venues du monde entier pour défendre elles-mêmes leurs droits, résonnent dans les rues de New York. La parole est maintenant aux dirigeants mondiaux : le lundi 23 septembre prochain, au siège des Nations Unies, ils devront affirmer leur détermination à faire en sorte que tous les enfants handicapés puissent être scolarisés et que les efforts de lutte contre la pauvreté profitent également aux personnes handicapées, qui sont généralement les plus pauvres parmi les pauvres. Il y va de la vie et des chances de pas moins d’une personne sur sept dans le monde.

Dans sa préface au premier rapport mondial sur le handicap a avoir été rédigé, le professeur Stephen Hawking a écrit : « Les gouvernements du monde entier ne peuvent plus ignorer les centaines de millions de personnes handicapées qui se voient refuser l’accès aux systèmes de santé, de réadaptation, de soutien, d’éducation et d’emploi, sans avoir jamais la chance de briller. »

Pour ces raison, des personnes handicapées venues du monde entier ont bandé les yeux de la Statue de la Liberté à New York, dès la journée de vendredi. Le monument de la ville de New York s’est transformé en « symbole de justice ». Et le monde a retenu son souffle. La Statue de la Liberté est devenue dépositaire d’une justice dont beaucoup de personnes handicapées sont privées. Cependant, elle ne brandit pas le glaive dans sa main droite, mais plutôt le flambeau de l’espoir, feu de la liberté.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Light for the World.

Source Web : http://www.light-for-the-world.org * http://www.endexclusion.eu

Rheka Kumari, Mike Godino et Henry Wanyoike répondront aux demandes d’entretien personnel jusqu’au jeudi 24 septembre à New York.

La reproduction de ces images est libre de droits si l’ensemble des crédits suivants sont mentionnés : « eden photography/Light for the World » – D’autres illustrations sont disponibles.

Contact :

Gabriel Müller, directeur des alliances internationales

Light for the World

Mobile : +43 676 950 42 04

E-mail : [email protected]

Site Internet : http://www.light-for-the-world.org

Auteur de l’article : Agence-Presse

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