M. BAN KI-MOON SALUE LA PREMIÈRE CONFÉRENCE SECTORIELLE POUR LE BURUNDI COMME UN PAS ESSENTIEL DANS LA CONCRÉTISATION DE L’ENGAGEMENT ENTRE LE PAYS ET SES PARTENAIRES

NEW YORK, 16 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, délivré par M. Parfait Onanga-Anyanga, son Représentant spécial pour le Burundi, à la première Conférence sectorielle pour le Burundi, à Bujumbura, le 15 juillet 2013:

Je suis heureux de saluer tous les participants à cette importante Conférence. Toute la famille des Nations Unies se joint à moi aujourd’hui pour vous réaffirmer notre appui et nos sincères encouragements à poursuivre vos nobles efforts de lutte contre la pauvreté et en vue d’une croissance inclusive, pour le bien-être de toute votre population.

Il y a presque neuf mois à Genève, marquant un tournant historique, nous avons convenu de renforcer l’engagement mutuel entre le Burundi et ses partenaires, afin de mettre en œuvre la vision pour la croissance, la paix et le développement du Burundi, contenue dans le CSLP II. Le Gouvernement du Burundi y réaffirmait, notamment, sa détermination à poursuivre la consolidation de la démocratie, la réconciliation et le respect des droits de la personne humaine, tout en œuvrant résolument au renforcement de la bonne gouvernance et la croissance économique en vue d’une prospérité partagée.

Je salue l’organisation par le Gouvernement du Burundi de cette première Conférence sectorielle, qui marque un pas essentiel dans nos efforts commun d’assurer que les engagements pris à Genève sont réalisés. J’aimerais aussi féliciter les partenaires du Burundi pour leur engagement qui est l’expression d’une solidarité internationale agissante.

Aujourd’hui, plus que jamais, le Burundi a besoin de tout l’appui nécessaire. J’apprécie à sa juste mesure le long et ardu chemin déjà parcouru par le Burundi vers la paix et le développement durable. Il importe désormais que toutes les parties prenantes unissent leurs forces pour réaliser les recommandations de la Conférence de Genève. Bien entendu, il incombe au premier chef au Gouvernement de remplir ses engagements. Mais pour réussir, toutes les forces vives, à savoir, la société civile, le secteur privé, les confessions religieuses, les communautés locales, ainsi que les partenaires au développement, devront aussi y contribuer. Dans ce processus, le rôle des femmes et les jeunes, sera déterminant.

Je demeure convaincu, qu’ensemble et unis dans l’action, nous pourrons apporter une contribution significative aux efforts du Burundi visant à lutter contre la pauvreté, assurer l’emploi des jeunes, promouvoir une croissance économique équitable et l’intégration régionale, renforcer les capacités de l’État et l’exercice des libertés fondamentales des citoyens.

Saisissons donc l’opportunité qu’offre cette première Conférence sectorielle pour renouveler notre engagement à bâtir un Burundi plus sûr, stable et prospère pour tous.

Auteur de l’article : Agence-Presse

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