Journée portes ouvertes régionale pour les femmes, la paix et la sécurité / Les femmes comptent pour la paix en Afrique de l’Ouest

DAKAR, Sénégal, 28 juin 2013/African Press Organization (APO)/ — A l’occasion de la quatrième édition des journées « portes ouvertes » pour les femmes, la paix et la sécurité, le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) et le Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Entité des Nations Unies pour l’Egalité des Sexes et l’Autonomisation des Femmes (ONU Femmes) ont organisé à partir de Dakar, une vidéoconférence avec plus de 150 femmes leaders dans 9 pays de la sous-région. Cette rencontre virtuelle était organisée en collaboration avec la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Fleuve Mano (UFM), les missions de paix de l’ONU, le Groupe Genre du système des Nations Unies et le Groupe Femmes, paix et sécurité en Afrique de l’Ouest.

Les journées portes ouvertes entendent créer un espace de dialogue entre les femmes activistes et le système des Nations Unies sur le rôle des femmes en matière de paix et de sécurité, à travers la mise en œuvre effective des résolutions du Conseil de Sécurité.

La vidéoconférence a permis à des femmes leaders du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Liberia, du Mali, du Niger et du Sénégal de faire le point sur la mise en œuvre du Plan d’Action Régional sur les Résolutions 1325, 1820 et suivantes. Adopté en 2010 par tous les pays membres de la CEDEAO et la Mauritanie, ce plan englobe les préoccupations des femmes en matière de paix en mettant l’accent sur leurs besoins spécifiques en termes de prévention, protection et de participation politique.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Said Djinnit, et la Directrice régionale d’ONU Femmes en Afrique de l’Ouest, Dr Joséphine Odéra, se sont félicités du fait que onze (11) des seize (16) pays de la sous-région se sont dotés, avec l’appui de l’ONU, de plans d’action nationaux.

« Ce résultat positif et encourageant est à mettre à l’actif du dynamisme des femmes des pays de la sous-région. Elles ont toujours joué un rôle prépondérant dans la résolution des conflits, mais également, dans la pacification de l’espace politique en Afrique de l’Ouest, » a déclaré Said Djinnit. Il s’est dit en faveur d’une plus grande participation des femmes dans les processus de paix et de médiation pour résoudre les conflits de façon non violente et durable.

Joséphine Odera a, quant à elle, salué les interventions de femmes ouest-africaines qui ont permis de sonner l’alerte auprès des plus hautes instances internationales face à des situations de crise et de violations des droits humains dans leurs pays. Elle a rappelé que la prise en compte de la dimension genre exigée par la résolution 1325 ne consiste pas seulement à faire entendre la voix des femmes, c’est aussi réaliser des actions spécifiques en faveur des femmes victimes ou impliquées dans les conflits. « Les priorités exprimées par les femmes doivent occuper une place primordiale dans tout agenda pour la paix. Et le plaidoyer est l’affaire de tous, » a-t-elle conclu.

Tous deux ont réitéré la détermination du système des Nations Unies à rester mobilisé, en soutien aux efforts menés par les gouvernements, la société civile et les organisations régionales, en faveur des femmes.

Auteur de l’article : Agence-Presse

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