Le principal parti d’opposition a sévèrement critiqué la décision du gouvernement pour la suppression des peines planchers et de mettre en place une «contrainte pénale», alternative aux peines de prison pour certains condamnés. Certains élus de la majorité ont, quant à eux, insisté sur la cohérence de la réforme.
L’UMP n’a apparemment pas apprécié le choix de l’exécutif de mettre un terme aux peines planchers, mise en œuvre sous les cinq ans du mandat de Nicolas Sarkozy, et d’instaurer des peines alternatives à la prison pour certains condamnés.
Le président de l’UMP Jean François Copé a critiqué le choix de François Hollande de la la ligne Taubira au détriment de la ligne Valls, le laxisme plutôt que la fermeté envers les délinquants», faisant référence aux tensions apparues durant l’été entre les deux ministres concernant cette réforme pénale.
Un signal de faiblesse par les délinquants
Jean François Copé a également souligné que cette décision allait être interprétée «comme un signal de faiblesse par les délinquants», et pourrait entraîner une «recrudescence de l’insécurité».
Il a ajouté que la défiance des socialistes envers la prison est idéologique. Rappelant que seule la fermeté peut garantir la liberté des Français et la cohésion sociale.
Il a finit par indiquer le nombre de places de prison doit être adapté à notre politique pénale et non l’inverse !