Une ado fugueuse convertie à l’islam en cachette

Le parquet de Mulhouse a précisé que sept personnes ont été mises en examen pour « soustraction de mineure ». Quatre de ces suspects ont été placés en détention provisoire.

Les faits : l’adolescente s’était convertie en Islam en cachette. Après avoir adopté sa nouvelle confession en surfant sur les réseaux sociaux, une jeune fille âgée de 15 ans originaire de Mulhouse a fugué de chez son père pour retrouver à Valence son « mari » de 28 ans épousé par téléphone.

L’enquête a démarré le 6 mai lorsqu’un père de famille vient signaler à la police de Mulhouse la fugue de sa fille de 15 ans. En compagnie de trois de ses amies âgées de 17, 18 et 19 ans; cette dernière a en effet pris la fuite la veille.

Les enquêteurs découvrent rapidement que les quatre adolescentes se sont converties à l’islam en cachette. Selon son propre témoignage, la fugueuse de 15 ans, dont les parents sont tous les deux chrétiens, a reçu un enseignement musulman « par téléphone et via des réseaux sociaux sur internet ».

Née d’une mère française et d’un père britannique séparés, la jeune fille avait adopté les règles du salafisme, mouvance rigoriste de l’islam, et portait la burqa, un voile intégral.

Le procureur de Mulhouse, Hervé Robin a indiqué qu’elle ne fréquentait plus son collège depuis trois ou quatre mois. Répudiée de son premier mariage avec un inconnu rencontré sur les réseaux sociaux, l’adolescente est, cette fois ci, retrouvée à Valence où elle était venue rejoindre son « mari ».

Sept personnes ont été mises en examen après le mariage d'une ado fugueuse qui s'était convertie à l'islam radical
Sept personnes ont été mises en examen après le mariage d’une ado fugueuse qui s’était convertie à l’islam radical

Les interpellées :

– Parmi eux se trouve un homme d’une vingtaine d’années, qui évoluait dans l’entourage de la jeune fugueuse. D’après les enquêteurs, lui aussi converti à l’islam, celui-ci se présentait comme un « dés-envoûteur » en lutte contre les « djinns », les esprits.

– Le pseudo « époux », était converti et se serait déjà marié une première fois lors d’un voyage au Yémen.

– Un autre homme originaire de Moulins, dans l’Allier, qui aurait servi d’entremetteur pour mettre en rapport, via internet, des musulmans désireux de se marier avec des jeunes filles converties à l’islam.

– Les sept personnes qui ont favorisé sa fugue, toutes nées en France et converties à l’islam, ont été mises en examen pour soustraction de mineurs par un juge d’instruction mulhousien, un délit qui peut leur valoir jusqu’à cinq ans de prison.

Auteur de l’article : Iheb Ab

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