Ce mardi le Parlement européen a annoncé que la e-cigarette, déjà adoptée par 7 millions de personnes en Europe, ne sera pas considérée comme un médicament.
Les défendeurs de la e-cigarette précisent que celle-ci contient bien de la nicotine mais pas de goudron ni de particules solides. Seulement, son innocuité pour la santé publique n’a cependant pas encore été prouvée. A la veille du vote, hier, une manifestation devant le Parlement a été mené par quelques centaines d’usagers de cette cigarette électronique ou représentants des fabricants.
Les messages d’avertissement sur les paquets de cigarettes seront portés à 65% selon le texte censé rendre moins attractifs les produits du tabac.La marque du cigarettier n’apparaîtra qu’en bas du paquet.
Contre l’avis de la Commission européenne, les cigarettes fines nommées slim, seront encore commercialisées. Cependant, les cigarettes aromatisées seront interdites, exception faite pour les mentholées, qui auront un sursis de huit ans après la promulgation de la loi.
Le vote du Parlement n’est qu’une étape dans le processus complexe de la mise en oeuvre d’une loi européenne. Le texte adopté aujourd’hui doit encore être soumis aux 28 capitales européennes. De plus cette nouvelle directive ne s’appliquera qu’en 2017.
