Les mots ont un sens, surtout lorsqu’il s’agit de définir l’épineux statut du Palestine sur Internet. Depuis le mercredi 1er mai, Google a remplacé la mention « Territoires palestiniens » par « Palestine » sur sa page palestinienne, ce qui n’a pas manqué d’agacer les autorités israéliennes.
Yigal Palmor, porte-parole au ministère des affaires étrangères de l’Etat hébreu, s’interroge « sur les raisons controversées derrière cette implication surprenante d’une entreprise internet privée dans la politique internationale ».
Y voyant un « résultat du vote des Nations unies », Sabri Saïdam, conseiller du président palestinien, Mahmoud Abbas pour les télécommunications et internet, a salué « un pas dans la bonne direction ». « Nous espérons que Google Mapsmontrera aussi les terres palestiniennes confisquées par la colonisation israélienne » a-t-il ajouté.