L’ex-Ministre de l’Intérieur et actuel président de la Haut comité des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, Mr Farhat Rajhi, a créé le buzz avec une vidéo publiée où il a déclaré que son licenciement de son poste de ministre de l’Intérieur était dicté après son refus de rencontrer Mr Kamel Ltaïef ajoutant qu’il a été désigné à son ancien poste par un certain Mr Khaled Rzém.
Mr Farhat Rajhi a déclaré par ailleurs qu’un coup d’état pourrait avoir lieu si les islamistes d’Ennahdha arrivent à s’emparer du pouvoir, chose que les saheliens, d’après lui, ne pourront accepter vu qu’ils sont au pouvoir depuis des siècles. Il a déclaré par ailleurs que le chef d’État major, Mr Rachid Ammar est allé en Algérie pour préparer ce coup.
Mr Kamel Ltaïef, désigné comme les mains du pouvoir par Mr Farhat Rajhi, est intervenu sur différentes radios contre-attaquant Mr Rajhi accusant que ce dernier était inconscient lors de sa déclaration tout en ajoutant qu’il n’est pas qualifié pour faire de la politique. Il l’a accusé par ailleurs d’incitation à la haine et au régionalisme.
Lors de sa déclaration, Mr Farhat Rajhi a déclaré que le Premier ministre actuel, Mr Béji Caïd Essebsi est un menteur arguant qu’il n’a pas démissionné de son ancien poste de ministre de l’Intérieur, au contraire, il a été poussé à le faire, ce qui dément les déclarations de Mr Caïd Essebsi.
Le gouvernement transitoire tunisien a condamné l’intervention de Mr Rajhi tout en précisant que son acte est irresponsable. Il a ajouté que le gouvernement tunisien reste étonné face à de telles accusations.
1 commentaire sur “Farhat Rajhi face au gouvernement tunisien, intervention et contre-attaque”
morjane
(5 mai 2011 - 19h02)je pense qu’une deuxième révolution va se mettre en marche. il reste trop de gens avides de pouvoir qui veulent s’accaparer ce qui reste de notre pauvre pays meurtri. les bettaief jilani aziz miled et Cie sont des gens insatiables et affamés, qui ne cesseront jamais d’oeuvrer pour un intérêt propre au détriment de tout un peuple.(ils ont la richesse – il leur faut maintenant le pouvoir – le peuple tunisien ne se laissera plus faire, quitte à en payer le prix.