A l’appel d’un collectif de défense des pères séparés, des dizaines d’hommes se sont rassemblés pendant la matinée du dimanche, 9 juin 2013, sur la place de l’Opéra à Paris réclamant « l’égalité parentale ». Les manifestants ont déployé des banderoles blanches sur lesquelles on pouvait lire: « Pères solidaires pour l’équité parentale », « Jamais sans Papa », « Justice. Un papa = une maman», ou encore « 50% père + 50% mère = 100% enfant heureux ».
Ce rassemblement était revendiqué par le collectif de La Grue jaune, créé après l’action en février d’un père divorcé qui s’était retranché en haut d’une grue à Nantes réclamant le rétablissement de son droit de visite pour son fils, et qui regroupe une quinzaine d’associations.
Quelques femmes se présentant comme des grand-mères sont parmi les manifestants. Ils devaient ensuite déposer leurs propositions au ministère de la Justice, place Vendôme. Olivier Ventre, adhérent de l’association SOS Papas, tenait une large banderole disant « Ghislain Julien je vous aime, Papa ».
Confiant « J’espère que mes enfants verront ce message », il explique que ses deux ados, de 15 et 12 ans, qui vivent avec leur mère, refusent de le voir depuis un « divorce compliqué » il y a un an. « S’il y avait eu la garde alternée, je n’en serais pas là », conclut-t-il.
