Pourquoi la grande distribution est en danger ?

Beaucoup d’enseignes de la grande distribution connaissent un moment difficile – et cela vaut pour Auchan, Carrefour et Casino. Des géants de la grande distribution, qui ne peuvent rien face au changement des modes de consommation.

Une baisse de parts de marché

L’exemple est flagrant avec Auchan, l’enseigne fondée en 1961 par Gérard Mulliez. Preuve en est, les parts de marché qui chutent de 10,5 à 10,2 %. Pire encore, des pertes annoncées s’élevant à plus d’1,1 milliard d’euros. Pour l’enseigne, les hypermarchés représentent 80 % du chiffre d’affaires. Dès lors, il est question de fermetures des magasins déficitaires dans le pays, et de la mise en vente des 1 600 points Auchan présents en Italie.

Les maux de Carrefour

Autre exemple de taille, Carrefour. Avec des parts de marchés passant de 20,3 à 20,1 %, il est question de fermetures de magasins. Comme ces 243 magasins Dia.Laurent Vallée, secrétaire général de Carrefour, souligne notamment que « Le plan Carrefour 2022, lancé début 2018, génère mécaniquement une baisse des parts de marché, puisque nous réduisons la taille de nos magasins, mais cela nous permettra de mieux nous adapter aux attentes de nos clients à l’avenir ». Depuis, Carrefour mise sur les hypermarchés, les supermarchés, les magasins de proximité, ou encore le drive et Internet. Carrefour vise donc un succès de taille avec le marketing digital.

Le danger pour Casino

Bien que 4e distributeur sur le territoire Français, le groupe Casino connaît une baisse de parts de marché. Sans compter la vente des 34 hypermarchés, supermarchés et autres enseignes Leader Price qui étaient déficitaires. Autre fait notable pour Casino, la dette colossale de la maison mère. De 2,9 milliards d’euros. Cependant, il faut souligner les très bonnes performances de Monoprix et de Cdiscount, qui font briller l’enseigne.

Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie