Dans les faits, conserver un prêt à un bas taux peut se montrer intéressant, en faisant preuve de vigilance.
Si une grosse rentrée d’argent venait à se produire, faudrait-il mieux rembourser l’intégralité d’un crédit immobilier ? Dans les faits, il est possible de placer cette rentrée d’argent afin de puiser mensuellement dans cette dernière, pour rembourser le crédit immobilier.
Plusieurs choses sont donc à effectuer, à commencer par la comparaison des taux. En fonction du taux, il serait possible de réaliser une opération blanche, ou même, à terme, d’avoir des bénéfices. Il convient donc de comparer les taux, afin d’imaginer la situation à son terme. De la même façon, il faut vérifier le coût réel du crédit. S’il faut ajouter 40 euros d’assurances pour un prêt à 1,5 %, le coût réel du crédit immobilier sera de 2,39 %. Afin d’être gagnant, la personne concernée devra dénicher un placement à plus de 2,39 % pour conserver son prêt.
Le rendement du placement immobilier est-il boosté ?
De plus, le rendement du placement est à surveiller de près. En plaçant de l’argent à 2,50 %, mais en étant soumis à 30 % de PFU, le rendement se situera à 1,75 %. Dans une telle situation, inutile de garder cet éventuel placement, puisqu’il ne parviendra pas à compenser le crédit immobilier. Enfin, le coût du remboursement anticipé doit être pris en compte. En effet, des pénalités sont appliquées à l’emprunteur, à hauteur de six mois d’intérêts avec un plafond de 3 % du capital restant. Dans les faits, il est donc important de bien regarder les différents taux appliqués. En cas d’un crédit immobilier à 1,5 %, l’emprunteur devra donc effectuer un placement à 3,26 %, si le placement est soumis au PFU.