Le Premier ministre grec Antonis Samaras a déclaré dimanche qu’il n’écartait pas la possibilité que la Grèce reçoive une aide européenne de plus, et espère qu’il pourrait revenir sur les marchés obligataires en 2014 pour combler une lacune dans les finances du pays.
Samaras a déclaré au quotidien grec Ethnos que l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) se sont engagés en 2012 pour fournir une aide supplémentaire si cela était nécessaire, aussi longtemps que la Grèce reste collée à ses engagements.
Il s’agit notamment de l’enregistrement d’un excédent budgétaire, que Samaras a déclaré que la Grèce est sur la bonne voie pour l’atteindre en 2013.
«L’accord de novembre dernier avec nos créanciers stipule que … si la Grèce a besoin pour combler un déficit de financement dans les années à venir, avec la condition qu’il respecte ses engagements, il y aura une sorte d’aide supplémentaire», a-t-il dit.
La Grèce a reçu des fonds de sauvetage massif, lié à des conditions difficiles, de l’UE et le FMI pour l’aider à surmonter une crise de la dette qui menace toute la zone euro.
Des signes positifs malgré la forte récession
Dans un discours prononcé samedi, le Premier ministre grec a déclaré que le surplus budgétaire avait atteint 1,1 milliards d’euros (1,45 milliard de dollars) au cours des sept premiers mois de 2013, au milieu des signes qui laissent croire que la récession extrêmement profonde devrait être assouplie.
Toutefois, la dette nationale grecque s’élève actuellement à 321 milliards d’euros, et devrait atteindre 176 pour cent du produit intérieur brut d’ici la fin de 2013.
