La suprématie du luth sur les autres instruments

Ihsen LaaribiIl s’appelle Ihsen Laâribi, diplômé de l’ISM (Institut supérieur de musique) de Tunis avec un master en musicologie et une maîtrise du luth. Après l’ISM, il a fréquenté le Beit el-ud el arabi du Caire sous la direction de l’Irakien Nassir Chamma, et l’Institut de musique sous la férule de Ridha Chmak. Actuellement, il enseigne le luth et la musique à l’Institut supérieur de musique et de théâtre du Kef.

Le concert s’est déroulé dans l’allégresse générale, à l’espace Noureddine-Kasbaoui qui est aussi le siège de la Troupe de la ville de Tunis. Etant donné l’exiguïté des lieux — un théâtre de poche d’une contenance de cent sièges —, l’ambiance paraissait plus intime et se prêtait fort judicieusement aux épanchements et effusions nostalgiques distillés par l’aigu des notes musicales.

En présence d’un auditoire de mélomanes et de fins connaisseurs en matière de samaï, maqam, taqsim, wasla et autres improvisations, le concert a débuté avec deux solos interprétés par le jeune virtuose Ihsen Laâribi : un samaï mahur dans un maqam ottoman et un autre samaï kurdi.

Rejoint par Brahim Bahloul et le jeune Ghassan Ben Slimane, de l’ISM de Sousse, deux percussionnistes de talent, le trio a joué un samaï asbaïn, une composition musicale créée par Ihsen, sa première expérience dans ce domaine, suivie tout de suite après d’un morceau en ré mineur et d’un second intitulé «Khoyoul arabiya» (montures arabes).

Auteur de l’article : Ghaith J.

Manager Général du portail Tixup.com et directeur de la publication, passionné par les nouvelles médias, je prends part à l'aventure Tixup depuis la naissance du site.

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