“Le frère ainé de Leila Trabelsi, Belhassen Trabelsi, n’est pas le bienvenu au Canada”, a-t-il indiqué le gouvernement canadien lors d’une conférence de presse après l’arrivée de ce fugitif.
Les autorités ont réagi par le retrait du certificat de résidence permanente de Belhassen Trabelsi pour pouvoir l’extrader sauf que les lois canadiennes permettent de s’opposer à la décision du juge et faire appel auprès d’un tribunal. Cette procédure permet au beau-frère du président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, de bénéficier de 7 ans supplémentaires!
Les députés dans le parlement canadien ont fait appel à la révision de cette loi pour ne pas permettre à des criminels de bénéficier d’une grâce temporaire et pouvoir les trainer devant les tribunaux sans résultats pour le moment.
Les observateurs se sont demandés si le Canada aura le courage de modifier des lois pour remédier à de telles situations, le gouvernement pourra-t-il assumer sa responsabilité ? Une pression des citoyens pourra-t-elle changer la donne ?

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