L’UIP se félicite de la libération du parlementaire de l’opposition Pierre Jacques Chalupa en RDC

GENEVE, Suisse, 26 novembre 2013/African Press Organization (APO)/ — L’UIP a appris avec satisfaction que l’ancien parlementaire de l’opposition congolaise Pierre Jacques Chalupa avait été libéré, mais elle appelle néanmoins la République démocratique du Congo (RDC) à régler le litige portant sur sa nationalité une fois pour toutes.

M. Chalupa, qui a passé toute sa vie en RDC et y a été élu au Parlement, a purgé plus de la moitié des trois années de prison auxquelles il avait été condamné pour avoir, semble-t-il, falsifié des documents en vue d’obtenir la nationalité congolaise, et remplissait les conditions pour bénéficier d’une « libération anticipée » aux termes de la loi congolaise.

Ayant besoin d’une aide médicale d’urgence depuis un certain temps, M. Chalupa fait partie des près de 400 personnes qui ont été libérées le 22 novembre en vertu d’une amnistie présidentielle, qui avait déjà donné lieu à la libération d’une centaine de prisonniers depuis la fin du mois d’août.

Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP recherchait une solution depuis l’arrestation de l’ancien parlementaire début février 2012 et avait notamment envoyé une mission en République démocratique du Congo en juin de cette année. Dans une résolution qu’elle a adoptée lors de son Assemblée d’octobre 2013 à Genève, l’UIP a dit regretter l’absence de progrès dans le dossier intéressant M. Chalupa et celui de 33 autres parlementaires congolais.

« C’est une bonne nouvelle que M. Chalupa ait enfin été libéré. Il reste néanmoins à régler la question de sa nationalité qui pose problème de longue date. Dans la mesure où l’intéressé remplit toutes les conditions pour obtenir la nationalité, nous demandons instamment aux autorités d’en prendre acte et de trouver une solution favorable », a déclaré le Président du Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP, M. Kassoum Tapo.

« L’UIP demeure également préoccupée par les autres cas dont le Comité est saisi, qui portent tous fondamentalement sur des questions relatives aux libertés politiques et parlementaires. Nous enjoignons à la RDC de prendre des mesures non seulement pour régler ces cas, mais aussi pour faire en sorte que les libertés politiques dans le pays soient dûment appliquées et respectées », a-t-il ajouté.

Auteur de l’article : Agence-Presse

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