Le projet de vente de l’un des plus grands réseaux de téléphonie mobile de la France à une société concurrente menace de secouer le marché des télécommunications, avec la spéculation qu’un accord tripartite permettrait de réduire la concurrence.
Les géants européens des télécommunications, Numericable et Bouygues sont entrés dans une bataille de plusieurs milliards d’euros pour le rachat de SFR, deuxième plus grand réseau de téléphonie mobile en France.
Alors que Vivendi – la société mère de SFR et les régulateurs français ont tenu en considération les propositions de rachat concurrentes sur la table, il y a eu beaucoup de spéculations sur les éventuelles conséquences sur le marché des télécommunications du pays.
Vivendi a déclaré le weekend dernier qu’il n’a pas encore de préférence entre Numericable et Bouygues, mais l’avantage semble se tourner vers Bouygues.
Afin de persuader les responsables anti-trust en France, Bouygues a annoncé qu’il était prêt à vendre la plupart de son infrastructure de réseau – environ 15.000 antennes – pour le nouveau venu de la téléphonie mobile Free, si elle a réussi à obtenir SFR.
Free, détenue par l’entrepreneur français Xavier Niel, a dépouillé le marché des télécommunications de toute concurrence en offrant des forfaits TV / Internet / téléphone attractifs pour les consommateurs et en réduisant drastiquement le prix des services de téléphonie mobile.
Cependant, en tant que retardataire dans la course de la téléphonie mobile, Free a un beaucoup plus petit réseau de 3G et 4G par rapport aux trois principaux opérateurs de téléphonie mobile en France: Orange, SFR et Bouygues.
