S’adressant à Samir Dilou, ministre des droits de l’homme et de la justice transitionnelle, un cheikh salafiste ‘takfiri’ lui a adressé vendredi 10 mai 2013 un message l’invitant à revenir au droit chemin.
L’imam a, en effet, annoncé lors de son prêche que le ministre a habitué les citoyens aux mensonges et à l’hypocrisie, tout en rappelant que le ministre avait déjà déclaré que la Tunisie n’est pas terre de Djihad et de prédication mais plutôt une terre du grand combat pour instaurer la Démocratie.
Rappelant au ministre son « militantisme pour la défense de l’Islam, qui s’est avéré un militantisme pour l’obtention d’un poste de pouvoir », l’Imam a même accusé Dilou d’avoir déclaré que le Coran ne convient pas pour être une constitution.
Le terme « Takfiri » en arabe désigne une expiation.
Voici l’extrait :