Encore une fois, le fléau de l’harcèlement sexuel frappe nos écoles primaires. Cette foi ci à Nabeul où un enseignant âgé de 52 ans a été arrêté la semaine dernière pour abus sexuel exercé sur deux écolières.
« Le suspect s’est déshabillé au moment où il s’est retrouvé seul avec les deux écolières et il s’est permis de leur faire des propositions indécentes. » rapportent les deux écolières.
Interpellé par les autorités locales, l’enseignant a nié avoir commis de tels actes.
Notant que cet acte n’est pas isolé, d’autres incidents de ce genre ont été signalés un peu partout dans la République Tunisienne face au silence des organisations de protection de l’enfance et celui de l’Etat.
L’affaire du viol de la petite fille de trois ans dans un jardin d’enfants reste jusqu’à ce jour le plus grand scandale. Sihem Badi qui a déjà été avertie par le passé par Mme Monia Brahim, élue d’Ennahdha (Sousse), connue pour sa grande droiture et son sens de la modération. Elle avait déjà attiré l’attention de la ministre Badi sur des cas de harcèlement, de pédophile et de viol, dans des établissements relevant de son autorité. Cette intervention, fort alarmante, devant servir d’alerte sérieuse, était restée pourtant sans réponse conséquente.
Voici un reportage télé traitant le fléau de l’harcèlement dans les transports publics en Tunisie.
Jusqu’à Quand ? La loi en Tunisie est muette à ce sujet…