Quand la France fait fi de la crise…

La crise n’a échappé à personne, et ce n’est certainement pas en France que l’on a fermé les yeux… Bien que relativement épargnée par la contamination des titres toxiques – si l’on considère notamment la débâcle états-unienne où tout a commencé -, la France a malgré tout souffert des événements. Cependant, elle a su se relever avec élégance, et semble maintenant tourner le dos à ce passé douloureux, pas si lointain…

L’emploi finance : une activité en vogue, prisée par les chasseurs de tête

Aussi étonnant que cela puisse paraître, malgré une crise profonde de notre système financier, et donc une perte radicale de confiance dans son fonctionnement, l’emploi finance se porte remarquablement bien. Les chasseurs de tête s’en donnent alors à cœur joie…

Les cabinets de recrutement traditionnels et autres sites de recherche d’emploi se bousculent pour accueillir les jeunes diplômés des nombreuses écoles de commerce françaises. Parmi les propositions d’emploi, on retrouve naturellement les fleurons du secteur financier tels que l’audit, le contrôle de gestion, le trading, etc.

Une situation doublement paradoxale

L’avènement du capitalisme actionnarial a historiquement été accompagné par une véritable intronisation de la finance, et par conséquent de l’emploi finance. Depuis ce moment fatidique, cette discipline a toujours été marquée par une certaine contingence. Les nombreuses bulles spéculatives au cours de l’histoire économique ont montré les effets pernicieux de l’euphorie boursière, ainsi qu’une déconnexion de plus en plus exacerbée avec la sphère réelle.

Cette perte de réalité progressive, magistralement illustrée par les manipulations financières de Bernard Madoff aux États-Unis, ou celles de Jérôme Kerviel en France, a donc de quoi inquiéter de prime abord. Pourtant, comme nous l’exposions un peu plus haut, l’emploi finance est en plein développement, et les chasseurs de tête sont à l’affût.

Beau paradoxe que voilà ! Mais, après tout, la finance apprend elle aussi de ses erreurs, et l’on peut donc imaginer plus de prudence à l’avenir dans les différentes places boursières. Pourvu que ça dure…

Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie