Hadopi bouscule intégralement ses habitudes. Le Temps d’un Hadopi focalisé sur les torrents ; le fameux P2P, est révolu. Les règles changent désormais, et Hadopi se tourne vers l’IPTV et autre streaming.
Il faut dire qu’en dix ans, Hadopi n’était consacré qu’au piratage en peer-to-peer. Pourtant, les habitudes ont bien changé.
Un bilan mitigé en dix ans
Au départ, certes, Hadopi pouvait tenter bien des choses. Notamment car l’organisme est concentré sur les torrents et que ce moyen de piratage était très répandu il y a quelques années. Mais les choses évoluent et Hadopi, sur le papier, n’aura pas vraiment bousculer les choses. Mais Hadopi entend bien changer les habitudes avec des règles anti-piratage durcies. Notamment pour lutter contre le piratage plus moderne.
En attendant, il est toujours possible de regarder Netflix. L’abonnement est abordable et de nombreux films et séries sont régulièrement ajoutés. De plus, tout est légal.
La lutte contre l’IPTV
C’est bien l’IPTV qui inquiète le plus Hadopi. Pour rappel, l’IPTV est un moyen, très simple, d’obtenir, grâce à un lien à ouvrir dans un lecteur multimédia (VLC par exemple), de très nombreuses chaînes TV du monde entier. Aussi bien gratuites que payantes. Et cela est très simple d’utilisation. Il est aussi possible de coupler l’IPTV (ou le streaming / téléchargement) avec un VPN. Choisir un VPN est donc très important.
Là aussi, Hadopi entend mettre un terme à toutes ces techniques de piratage. Grâce à une nouvelle façon de procéder.
Les sites avant tout
Pour Hadopi, il n’est plus question d’uniquement avertir les utilisateurs de ces techniques. Au contraire. Maintenant, Hadopi est capable de faire trembler les sites illégaux, mais surtout les fournisseurs de boîtiers IPTV. Des actions en justice sont possibles.