Le Brésil a confirmé son intention de créer un service de messagerie alternative afin de sécuriser davantage les citoyens contre les dispositifs de surveillance mis en place aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Comment échapper aux dispositifs de surveillance mis en place par les agences de renseignement ? Plus globalement, comment se protéger contre une prochaine affaire similaire à celle de PRISM ? Telle est la problématique actuellement en cours d’étude au Brésil et sur laquelle communique le gouvernement via les réseaux communautaires.
La Présidente Dilma Rousseff a affiché une série de tweets affirmant que le mouvement était nécessaire pour « éviter tout risque d’espionnage ».
Elle ajoute que le Service fédéral de traitement des données du pays (Serpro) serait chargé d’élaborer le système.
Un expert a déclaré que le technicien impliqué était bien établi, mais avait ses limites.
Il a dit que le système brésilien pourrait être conçu pour interagir avec GMX et les services cryptés équivalents, dans ce cas, la NSA et le GCHQ seraient effectivement exclus à moins que les pays où les serveurs concernés décide de coopérer.
Selon certains rapports publiés le mois dernier, la NSA a mis en œuvre une vaste campagne d’espionnage ciblant la société brésilienne Petrobas, spécialisée dans la recherche, l’extraction, et le raffinage de pétrole. Plusieurs millions d’emails et journaux d’appels ont ainsi été collectés, tout comme les données personnelles de Mme Rousseff.