Durant la nuit de mardi 27 à mercredi 28 août, le site du New York Times et celui de Twitter ont été momentanément indisponible, et cela en raison d’une attaque informatique.
Selon le site spécialisé Circa, un groupe de hackers syriens, baptisé l’Armée électronique syrienne (SEA) y serait derrière, il a revendiqué l’attaque.
Il ne s’agit pas du premier incident du genre ces derniers mois, le groupe s’en serait également pris à d’autres titres de presse qu’elle considère hostile au gouvernement syrien, parmi lesquels CNN, Time et le Washington Post.
« L’estimation préliminaire est que le problème est probablement lié à une attaque externe malveillante », a constaté Eileen Murphy, une porte-parole du quotidien américain
Twitter a expliqué dans un message sur l’un de ses blogs que son « système de noms de domaine a connu un problème » qui a notamment touché Twimg.com, un service d’images du site. « Le visionnage d’images et de photos a été temporairement et sporadiquement perturbé », mais ce service a été « restauré » et« aucune information d’utilisateur de Twitter n’a été atteinte ».
D’autres médias en font les frais aussi
Selon Rue89, la SEA est un groupe de jeunes Syriens situé à Damas et dans la diaspora syrienne qui pirate régulièrement des médias américains ou des sites considérés comme hostiles au pouvoir de Bachar Al-Assad.
Le compte Twitter du service photo de l’AFP, de même que les réseaux sociauxde la BBC, d’Al-Jazira, du Financial Times ou du Guardian n’ont pas échappé à ces incidents.

Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.