Même les sportifs ont leurs positions politiques sur ce qui se passe dans le monde. En effet, la situation en Syrie n’a pas laissé le N.1 mondial de tennis Novak Djokovic indifférent.
Novak Djokovic qui avait douze ans lorsque les forces de l’Otan ont bombardé sa ville de Belgrade en 1999, a affirmé dimanche être contre toute action militaire en Syrie et que des frappes aériennes n’étaient pas une bonne solution.
Actuellement à New York où il dispute l’US Open, le dernier tournoi du Grand Chelem de la saison, le serbe de 26 ans s’est déclaré être complètement contre toute sorte d’armes, toute sorte de frappes aériennes ou d’attaques de missiles.
« Je suis complètement contre tout ce qui est destructeur parce que j’en ai eu l’expérience, je sais que cela n’apporte rien de bon à personne».
«C’est une expérience qu’il ne faut souhaiter à personne»
Par ailleurs, rappelons que le président américain Barack Obama est en pourparlers pour essayer de convaincre le Congrès d’approuver le principe de frappes aériennes contre la Syrie, où le régime de Bachar al-Assad est soupçonné sans preuves d’avoir utilisé des armes chimiques contre sa population.
Djokovic est souvent revenu sur les deux mois qu’il a passé calfeutré avec ses parents à Belgrade entre mars et juin 1999 pendant des bombardements qui visaient à faire plier le régime de Slobodan Milosevic sur la question du Kosovo.
«C’est une expérience qu’il ne faut souhaiter à personne, la guerre est la pire des choses pour l’humanité», a ajouté le joueur.
