Le pied libéré a une résistance aux chocs comparable à celle de la main. Les coups ne sont ni plus, ni moins douloureux. De plus, l’accès de l’air à la peau, l’aspérité du sol et la fraîcheur de l’eau nous rendent résistants aux refroidissements, aux mycoses et aux varices.
Après une heure de course, le pied s’échauffe, gonfle de 8 % et transpire de 15 grammes de sueur.
C’est autant de causes d’inconfort à l’intérieur d’une chaussure que les coureurs pieds nus ne connaissent pas.
La peau est un organe sensoriel. Elle contient des récepteurs de pression et de température. La peau du pied en contact direct avec le milieu extérieur (sol, écorce d’un arbre, végétation etc.) donne des informations sur ses caractéristiques, chaud, humide, glissant, friable. C’est une source de plaisir mais aussi d’informations utiles sur l’environnement.