L’élimination du Real Madrid en demi-finale de la Ligue des Champions contre Dortmund a scellé l’échec de José Mourinho, qui n’est pas parvenu à apporter aux Merengue la dixième C1 de leur histoire.
Le coach portugais a déjà beaucoup parlé d’Angleterre après le match.
Mourinho attire toujours autant la lumière, et dès les conférences de presse d’après-match, c’est comme si l’élimination du Real passait au second plan, derrière l’avenir du technicien.
Le Real s’est pourtant imposé 2-0 au stade Bernabeu et il ne lui a manqué qu’un but pour renverser le Borussia, vainqueur 4-1 à l’aller. Les Madrilènes ont eu des occasions pourtant, notamment trois brûlantes dans le premier quart d’heure, par Higuain, Ronaldo et Ozil.
Mourinho aussi a eu trois occasions d’atteindre la finale de la C1 avec le Real, mais trois fois il a buté en demi-finale, contre Barcelone il y a deux ans, le Bayern Munich la saison dernière et donc Dortmund cette année.
« Je ne suis pas satisfait de m’arrêter en demi-finale pour la troisième fois de rang. Je ne suis pas satisfait parce que ce n’est pas ma culture de me contenter de ‘quasi’« , a-t-il déclaré.
Du match, il n’a ensuite presque plus été question, et après un joli hommage au Real – « ça valait la peine d’être ici. Etre un seul jour dans ce club en vaut la peine » -, il a enchaîné sur l’avenir, qui devrait être pour lui en Angleterre, sans doute à Chelsea.
« Evidemment que j’aime être là où les gens m’aiment. En Angleterre, c’est le cas. Ici en Espagne, c’est un peu différent parce que certaines personnes – et beaucoup sont dans cette salle de presse – me détestent« , a-t-il lâché.
« Mais c’est difficile de prendre une décision car j’aime le club. Nous verrons en fin de saison« , a ajouté le Portugais.
« Mou restera dans l’histoire pour avoir mis beaucoup d’agitation dans la vie de ce club et pour la division qu’il a créée au sein du madridisme. » L’épitaphe est cruelle. Elle est signée d’un journaliste du quotidien sportif madrilène « AS », pour qui le match de mardi marque « la fin d’un cycle », celui de Mourinho.