Le ministère des affaires étrangères a réaffirmé, samedi 25 juin 2011, le ferme engagement de la Tunisie à respecter les conventions et traités internationaux garantissant le respect des droits humains et préservant l’intégrité physique contre toute forme de torture et de maltraitance.
Des propos que nous avons toujours entendu avant le 14 janvier et qui n’ont jamais été respectés, les faits le témoignent avec plusieurs cas de tortures et maltraitance des prisonniers politiques parce qu’ils ont un avis qui s’oppose à celui du gouvernement ou criminels pour leur extorquer quelques informations… torture physique et psychologique, une torture poussée à l’extrême…
La Tunisie, qui célèbre aujourd’hui, dimanche 26 juin, la journée mondiale de lutte contre la torture, rappelle dans une déclaration publiée par le ministère des Affaires étrangères, son adhésion au protocole facultatif à la convention de lutte contre la torture, au statut de Rome pour la Cour pénale internationale et à la convention internationale pour la protection de toutes personnes contre les disparitions forcées… En même temps, une affaire qui fait couler beaucoup d’encre, l’affaire Samir Feriani. Samir Feriani, ce haut fonctionnaire qui s’est illustré par la publication, à la fin du mois de mai, de lettres dans certains journaux dénonçant de graves «dysfonctionnements» au sein du ministère de l’Intérieur et en révélant de sales opérations menées par les services de sécurité sous-Ben Ali, avant son arrestation, le 29 mai, qui, selon sa femme, était forcée.
Lors de la célébration de cette journée, aurions-nous droit à une libération de Samir Feriani comme l’a appelé Human Rights Watch?
