L’affaire de Fadia Hamdi et Mohamed Bouazizi reportée pour le 19 avril 2011

Fadia Hamdi, accusée d’avoir giflé le martyr Mohamed Bouazizi qui s’était immolé par le feu le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid et décédé le 4 janvier des suites de ses blessures, avait comparu devant le juge d’instruction au tribunal de Première instance de Sidi Bouzid. Ce dernier a pris la décision de renvoyer le dossier de l’affaire devant le conseil cantonal relevant du tribunal de Première instance du même gouvernorat, pour la séance du mardi 19 avril 2011.

Fadia Hamdi
Fadia Hamdi

Fadia Hamdi, agent municipal, se trouve aux arrêts depuis plus de deux mois et avait refusé, il y a quelques jours, de suspendre sa grève de faim.

Une page de solidarité, intitulée « Solidaire avec Fadia Hamdi » a été créée sur le réseau social Facebook pour la soutenir, d’autant plus que selon sa déclaration et celles des membres de sa famille, le symbole de la révolution, Mohamed Bouazizi, aurait insulté cette femme, ce qui l’aurait poussée à le gifler.

Notons qu’au cours de cette semaine, un sit-in a été organisé devant le siège du ministère de la Justice à Tunis par des membres de la famille de l’agent municipal afin de connaître le sort de leur ainsi que des manifestations ont eu lieu à Menzel Bouzayene revendiquant la libération de Fadia Hamdi.

L'affaire de Fadia Hamdi et Mohamed Bouazizi reportée pour le 19 Avril 2011
L'affaire de Fadia Hamdi et Mohamed Bouazizi reportée pour le 19 Avril 2011

Auteur de l’article : Ghaith J.

Manager Général du portail Tixup.com et directeur de la publication, passionné par les nouvelles médias, je prends part à l'aventure Tixup depuis la naissance du site.

1 commentaire sur “L’affaire de Fadia Hamdi et Mohamed Bouazizi reportée pour le 19 avril 2011

    Sami CHAFFAR

    (18 décembre 2011 - 12h50)

    Aucun acte ne peut justifier le comportement de cet agent municipal vis à vis d’un travailleur pauvre. Mohamed BOUAZZI l’aurait insulté? En tant représentante de l’autorité publique elle avait d’autres recours plus fficaces et plus légitimes qu’une humiliante gifle sur la place publique. Ce travailleur pauvre n’avait effectivement aucune d’autorisation pour exercer l’activité de vendeur ambulant et face à une policière toujours plus pressante pour arrondir ses fins de mois, celui ci a certainement du en avoir assez de cette situation. Je pense que derrière cette affaire, le problème de la corruption a toute sa place. Il ne faut donc pas exhorter cette pression policière dans cette affaire vis à vis de ces travailleurs pauvres qui pour pouvoir continuer à travailler devaient régulièrement remettre des bakchichs à ces agents. Les menaces étaient donc quotidiennes et pour continuer à travailler, ils n’avaient donc pas d’autres choix que de se soumettre aux exigences de ces agents corrompus toujours plus gourmants pour obtenir leur silence. Sami no tunisian apartheid.

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